#L3 | rentrées

La boulangère  Les lycéens sont de retour, on va refaire du chiffre sur les viennoiseries et les bonbons Haribo, on aime mieux, pas tant pour le chiffre, pour la vie que ça apporte, tous ces mômes affamés de sucreries à l’heure du déjeuner et du gouter, c’est gai.. Tiens en voilà un qui doit rentrer en sixième, l’air complètement perdu, Continuer la lecture#L3 | rentrées

#P3 | Sang regret

Longtemps une pink lady unique pour repas de midi et quelques verres d’eau dans l’open space d’alors, le fruit de la vie trépidante, du stress permanent, croqué entre deux appels, rouillant sur le bureau entre les coups de dents ; les pommes, dessert invariable des repas du soir en internat dès l’automne, vieillissantes au fil des mois, et dont la peau Continuer la lecture#P3 | Sang regret

#P3 | Mollusque

Les uns « mettent » la table, les autres brassent de l’air tout autour, soutien moral essentiel et gêne manifeste. On va dîner dehors. Il va y avoir des moustiques. Et puis il y a ceux qui sont ‘en cuisine’, enfin, ‘celle’ plutôt mais des mains (masculines) ont été réquisitionnées pour découper, éplucher, déplacer, vérifier la température du four, la modifier à Continuer la lecture#P3 | Mollusque

#L4 Les pilotis entre lesquels coule cette eau

J’irai cracher sur vos tombes de Vernon Sullivan. Des points de netteté dans le déséquilibre, une avancée à l’aveugle comme un éblouissement. Cheminer entre le sérieux et la farce du monde dans une tension extrême. Le Mur de Jean-Paul Sartre, marcher sur une lame, se promener au bord de cette frontière mince, faire des cercles infinis autour d’un basculent imminent, Continuer la lecture#L4 Les pilotis entre lesquels coule cette eau

#L3 | Cacophonie

Partie II – Le ciel est de cuivre sans lueur aucune Le lieu-dit. Un jour, j’émerge. Me voici. J’avance, je m’étends, un peu, je recule. Je forcis, je mincis. Indéniablement : je suis. Je regarde. J’absorbe. Je suis. Je me laisse traverser. Mais je traverse aussi. Je ne connais pas le dehors, je ne connais pas le dedans. Parfois tout Continuer la lecture#L3 | Cacophonie

#P4 Amusement en forme d’histoire. Quelle histoire ?

D’amour où le « quelle » s’accroche à « histoire » pour toujours. Une histoire poignante par exemple, ou insolite, surprenante. Une histoire de stalagmites et stalactites, sans nul doute, où l’eau se transforme en pierre. Non, pas question, ce serait trop long ! Peut-être l’histoire d’un oiseau de proie, ou d’un homme las, un homme entre deux eaux, voilà, un homme pas du tout Continuer la lecture#P4 Amusement en forme d’histoire. Quelle histoire ?

#P4 Sarraute. Arrête, tu veux.

On est dans une cuisine, les autres sont en train de parler dans la pièce à côté, tranquilles, puis ça s’envenime, Arrête, tu veux, ce ton impératif nous fait taire, quelle mouche les pique ? Ils discutaient pourtant normalement : Pourquoi tu veux que je me t…parce que tu exagères, tu exagères toujours, mais à ton tour, arrête de me Continuer la lecture#P4 Sarraute. Arrête, tu veux.

#P3 Persévérer

La bouche en feu grâce au baiser du piment, certes. Les maux de la Coumbost, expression Adriatique de l’art. Exhalaison méditerranéenne et exaltation du palais et des sens. Maintes tentatives pour reproduire celle de la famille italienne, questionnement des tantes, réunion de conseils épars et contradictoires, du matériel et des ingrédients avec pour unique but : la réussite.  En vain. COMPOSTA Continuer la lecture#P3 Persévérer

#L4 | sentimenthèque

De Bataille : maître de l’effroi, debout sur le chariot – lame 7 des tarots – à fouetter deux chevaux borgnes : la mort et le désir, et le bleu du ciel triomphe dans ses mots impitoyables. de Boulgakov : la structure du récit, les mécanismes du fascisme dans l’humain et en rire, Satan enfin en vrai, les personnages en trois coups de Continuer la lecture#L4 | sentimenthèque