#P2 les mêmes images

ozoir, rue des pensées, portraits de famille dans les escaliers, icônes, cadres dorés, paysages de neige, fenêtre sur le jardin, étang et grand cygne blanc, pain surprise à noël, baignoire dans le bureau, près de la table avec machine à écrire, rame de papier, mains fines, crème de huit heures, elisabeth arden, produits de beauté, poudre de soleil, huile pour la peau et parfum, articles pour le journal, tasse de café, tartine briochée, dimanche promenade en forêt, parc du manoir, hache ou marteau on sait jamais, des légendes des Continuer la lecture#P2 les mêmes images

#L5 | Remous et renversement

l’humanité poussée dans ses retranchements, à bout d’elle-mêmeles mots de terre et d’eau, les histoires mêlées dans lesquelles il est facile de s’y glisserremous des êtres, des pensées, des élémentstout est renversement Une forme qui en devient une autre Sur la toile tendue pour une occasion qui se répétera sans doute, un train arrive en gare. Choc de l’image en Continuer la lecture#L5 | Remous et renversement

#P5 |  Où se trouve le lieu de la vérité ?

Au pied d’un grand arbre, vision de JE* partout, dans tout être et non-être. Aperception, conscience pénétrant derrière la scène du monde, au delà du panorama, des objets vus. Certitude, vécu intime, aucune autre vérité n’a lieu : JE n’est pas pensée d’esprit dans un corps mortel. JE est à l’intérieur de chaque cellule de matière, JE est vivant dans Continuer la lecture#P5 |  Où se trouve le lieu de la vérité ?

# L5. Entre des murs et le ciel.

Élaguer, toujours élaguer, depuis les ascètes qui se retirent dans les falaises de la mer morte au deuxième siècle avant Jésus-Christ au monastère de Qumran, les anachorètes qui s’installent dans des grottes, des trous dans le Mont Sinaï, comme Pacôme qui après une vie d’ermite crée le premier monastère dans la Thébaïde, c’est une recherche constante de la légèreté du Continuer la lecture# L5. Entre des murs et le ciel.

#L3 | Pot de départ, moment de convivialité partagé entre collègues

Je vais quand même prendre des viennoiseries et du café, et envoyer un mail pour leur proposer de venir dans mon bureau partager « un moment de convivialité entre collègues, l’occasion de se dire au-revoir ». Ce n’est pas parce que je suis content de partir et de ne plus voir toutes ces têtes de con que je ne dois pas Continuer la lecture#L3 | Pot de départ, moment de convivialité partagé entre collègues

#P5 Au bord du corps

Assis au bord du corps, bien loin de ce qui fait équilibre, sans être assis, mais à peine posé sur le bord de ce qui fait corps, au vent battu. Décomposer ce qui est geste/ Tendre le bras/ Voir la main et les doigts/ Tourner la main/ Les lignes de la paume se plissent/ Se déplissent à plusieurs reprises/ Les Continuer la lecture#P5 Au bord du corps

#P5 | Sombre trouée

Une onde froide. Un frisson intérieur qui chuchote à l’oreille sourde. Les yeux écarquillés ne voient pas, ou par saccades – très lentes – désaccouplées du silence ouaté. L’air est compact, solide. La gorge brûle. Les poumons anhèlent dans un râle inaudible. La bouche bée, incrédule. Tout est en suspens, pulsation vide. Le temps faseye, songeur. L’oreille s’ouvre. Mais la Continuer la lecture#P5 | Sombre trouée

L#5 Ismaël

Si elle s’était, ne serait-ce que, sentie Ismaël, sans doute aurait-elle commencé par ça, comme lui – par le dire, par s’appeler, se nommer, endosser le nom, elle aurait commencé par le commencement, tout simplement – juste que ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas parce que, de cette histoire de pêche au cachalot, celle de Melville Continuer la lectureL#5 Ismaël

#L5 | Les pays qui n’existent pas

« Il est des femmes qui naissent dans des pays qui n’existent pas. Langue absente, images défaillantes. » Le trou de la serrure, Branko Radicevic. A la descente du train, elle marche tête baissée pour longer le quai. Elle évite les fenêtres. Les fenêtres, les vitres, les miroirs. Tout ce qui donne à voir son reflet. Blanche, tel un spectre. Et la Continuer la lecture#L5 | Les pays qui n’existent pas