P#5 Tenir à quoi vs. à qui ?

Extrait de #P1 https://www.tierslivre.net/ateliers/wp-admin/post.php?post=35636&action=edit « Il – le fils – a cherché une réponse qui fasse bien. Faire bien n’a jamais été son fort. Il s’arrête de réfléchir dans sa tête et parle avec son ventre à présent. -Je voudrais montrer à mon père que je suis capable. Il dit que je suis incapable. Que je tiendrais pas à la déchèterie. » Continuer la lectureP#5 Tenir à quoi vs. à qui ?

#P4 Si virgule on peut faire autrement point

On pouvait pas faire autrement.. dans ce on, l’avalanche de ceux qui n’ont pas décidé et qui décident quand même, parce que quand même, c’est grave, qu’on ne peut pas laisser faire quand même, que c’est quand même pas rien, un meurtre quand même c’est un meurtre, homicide volontaire ou pas volontaire, qu’on le veuille ou non, c’est une autre Continuer la lecture#P4 Si virgule on peut faire autrement point

# L5…parce que regarder puise…

…parce que regarder puise, et creuse aussi entre des petits bouts d’immensité, elle, prise encore à l’intérieur de tous les doutes qui la font tressaillir à chaque pas posé sur un sol toujours plus glissant, elle avance dans cette ignorance du sauvage qui l’encercle, avec ce goût de cendre qui n’en a pas encore fini d’humecter ses lèvres. Le regard Continuer la lecture# L5…parce que regarder puise…

#P6 | 7 jours d’été et pas mal de transports

Dimanche Ma grand-mère retrace heure par heure le voyage d’Alger à Bagneux en janvier 1966. Aucune péripétie oubliée. Je me dis : si un jour j’entreprends « quelque chose autour » de l’histoire familiale ce voyage formera la colonne vertébrale du récit. Dans le 379 qui repart de Châtenay-Malabry je trouve sur le web une image du cargo qui les a transportés Continuer la lecture#P6 | 7 jours d’été et pas mal de transports

#P6 Pas avant quarante ou cinquante ans

Samedi 24 juillet  – Cette sonate de Beethoven, il y a cent-une façons de la jouer ; on en choisit une, on en perd cent. Je ne la jouerai pas avant quarante ou cinquante ans. Il parle avec un accent, alterne le français et l’anglais, cite un concert qu’il a fait à Séoul. Je n’ose qu’un regard furtif derrière moi. Master Continuer la lecture#P6 Pas avant quarante ou cinquante ans

#L5 : Le poinçon a mordu la chair

river le clou du père enferme le marteleur | tanné de ce qu’il fut | à présent le fils-la colère | le poinçon a mordu la chair : « tu ne joueras pas de musique là-bas » | derrière lui la musique, derrière lui le jazz, le 1er prix de Conservatoire, derrière lui l’excitation d’avoir accompagné Jacques Brel au casino de Saint-Amand-les Eaux Continuer la lecture#L5 : Le poinçon a mordu la chair

#P5 Les mots que je n’ai pas voulu dire les choses que je n’ai pas voulu faire

J’ai quelquefois perdu le contrôle de moi-même, mais si j’essaie de reconstituer ces moments atroces, cela ne sera jamais la même chose, parce que quand la tête est dévissée du corps on ne pense à rien d’autre qu’à la remettre au bon (mauvais ?) endroit pour que cela ne se reproduise plus. On y engage tellement d’énergie qu’on oublie le processus Continuer la lecture#P5 Les mots que je n’ai pas voulu dire les choses que je n’ai pas voulu faire

#L4 | Sentimenthèque en désordre, avec ou sans sel.

D’Annie Ernaux, comment dire le père du bout des mots et la femme au bout de soi. De Søren Kierkegaard, le choix pour la vie d’esthète et les ruptures de fiançailles. D’Edgar Hilsenrath, la langue qui coupe là où ça fait mal dans les histoires de fils de pute. De Pierre Michon, les phrases qui s’imposent comme des épiphanies en Continuer la lecture#L4 | Sentimenthèque en désordre, avec ou sans sel.