# L4 sentimenthèque en devenir – essai

d’Edith Wharton: la neige écorche longtemps après la chute .Le nom d’ Ethan From ouvre encore une émotion que lire au ralenti n’a pas éteinte. de Victor Hugo: Olympio pleure . L’alexandrin berce un chagrin de fin d’enfance. On n’en rougira pas. de Garcia Marquez: le temps s’accroche aux noms qui recommencent . Carthagène des Indes ,un monde relié en Continuer la lecture# L4 sentimenthèque en devenir – essai

#L3 | Nous sommes si nombreux dedans

Ils passent si nombreux et disparaissent. N’ouvrez pas plus par pitié. La lumière brutale brûle les fils, elle avale la chlorophylle des ramures. Laissez-moi dans la pénombre, laissez- moi flotter dans le brouillard du feuillage, je ne connais pas les contours, tout se mélange, je me déplace dans les couloirs d’un monde sans lumière/ maintenant et à l’heure/ je devine Continuer la lecture#L3 | Nous sommes si nombreux dedans

#L4 | Mes 10, et l’ordre ne compte pas

De Mes Amis d’Emmanuel Bove, pour l’écriture de la velléité et de la solitude, le peu d’intrigue, la forme simple et ultra efficace, la géniale subtilitéDe Tristram Shandy de Laurence Sterne, le plaisir de se perdre dans les digressions, trouver ce foisonnement délicieux, ne pas savoir si le livre a un sujet et aimer ça.De Les saisons de Maurice Pons, Continuer la lecture#L4 | Mes 10, et l’ordre ne compte pas

#L4 sentimenthèque

de Camus : l’Étranger. Infinie marche éblouie au milieu du soleil jusque dans le four des cris – des mots fous d’errance désincarnée une vie dépouillée jusqu’à l’effarement, dénudée à l’os posée au bord du monde éternel et indifférent. Être parlé comme un poisson dans les mailles du filet – malgré et en dépit – S’y tenir absent jusqu’au vertige. Parler Continuer la lecture#L4 sentimenthèque

#L3 Les oiseaux aux poils trop longs ne peuvent pas voler

Cette fois pas de filtre, pas de lentille, pas de viseur pour cadrer, je veux voir la réalité à l’œil nu, tout imprégner dans ma rétine. Je n’aurais pas pensé que je me sentirais si vulnérable sans mon appareil photo. C’est qui celle-là ? Une colporteuse ? Une vendeuse de tupperwares ? De soutien-gorge ? Non elle n’en a pas l’allure, ce mélange de Continuer la lecture#L3 Les oiseaux aux poils trop longs ne peuvent pas voler

#L4| De l’ombre sur les épaules*

De Camus, et L’étranger, lorsque soudain on passe des lectures d’enfance aux lectures qui te demandent de penser, et qu’il te semble entrer dans le monde des grands. De Henry Bauchau dans Antigone, qui, après d’autres, trace le portrait d’une femme prise dans les épreuves, les doutes et la détermination. Un personnage qui est là toujours derrière moi. De Clarice Continuer la lecture#L4| De l’ombre sur les épaules*

#L3 Un matin

Derrière la fenêtre du jardin enchevêtré Je me suis réveillée avant le lever du soleil. J’ai nourri les poules et les chats, j’ai pris mon petit déjeuner et fait ma toilette. Le ciel est blanc et assise derrière la fenêtre du salon, j’attends de voir passer les voisins. Je sais comment ils m’appellent : la vieille dame aux chats, parfois ils Continuer la lecture#L3 Un matin

#L4 | Le goût des autres

De Hans Traxler : que le fantastique se provoque facilement et qu’un « voyage au bout de l’éponge » permet de faire le tour de monde de tant de façons originales De José Mauro de Vasconcelos (Mon bel oranger) : qu’il n’y a pas d’âge pour être confronté à l’horreur et à la violence de ce monde et qu’un livre peut vous hanter longtemps… Continuer la lecture#L4 | Le goût des autres

#L4 | Celles qui me poussent à faire un livre

De… La petite princesse (Frances Hodge Burnett) : pour la dernière promenade dans Londres, l’idée qu’une fille puisse être princesse dans une mansarde, le prénom Ermengarde. Les vies inventées à la fenêtre, c’est un peu ça, inventer des personnages. Little Women (Louisa May Alcott) : la somme de toutes ces petites choses qui ne semblent pas avoir d’importance (savoir qu’elles en ont). Continuer la lecture#L4 | Celles qui me poussent à faire un livre