Ma mer est un poisson

La mer est partie, c’est bientôt la marée basse. J’ai regardé le bateau rouge qui est arrivé hier soir se poser sur ses béquilles, ça m’a fait penser aux vacances, quand on partait avec maman à Chausey. Mais là, la marée elle m’embête, plus d’eau dans les fossés de mon super grand château fort. Ça m’énerve. Je crois qu’il reste Continuer la lectureMa mer est un poisson

#L4 Sentimenthèque

Un livre blanc, Philippe Vasset, carte IGN, dans les plis du plan, aller voir, in situ, explorer l’intranscriptible, aller au non-lieu-dit, faire un planisphère des terrains silencieux, marcher au-delà des palissades, des buttes, écrire ce qui va se produire, ce qui n’est pas rien. Fragmentation d’un lieu commun, Jane Sautière, ce que la prison fait, expérience de la perte, des Continuer la lecture#L4 Sentimenthèque

#L4 / Déplier la présence

De La Présence Pure /Christian Bobin, j’aime sa poésie qui me touche et me parle de l’immédiateté du vivant, pour son parallèle entre l’arbre devant sa fenêtre et son père en Ehpad qui perd la mémoire. Il me dit que la présence, juste une présence quand les mots ne sont plus possibles, c’est essentiel. De Dans la forêt / Jean Continuer la lecture#L4 / Déplier la présence

#L4 / Sentimenthèque

De Mrs Dalloway. Trois double-v. The Whirlpool of Woolf’s Writing. Ou, en français, trois v. Le vortex des voix de Virginia. Une écriture creusant jusqu’au vertige les vérités de l’être, et où se noient les personnages. (Virginia Woolf et la traduction de Marie-Claire Pasquier) De Phèdre. La beauté du français est comme une évidence, la noirceur effacée par tant de transparence. Le lieu, plus Continuer la lecture#L4 / Sentimenthèque

#L4 | Sentimenthèque

De Kafka: le Journal. Progression vers le partage des ombres. Il a « secondé le monde ». Des pantomimes (de nous autres humains) à la mystique et à l’exploration spirituelle. Le saint tutélaire de la littérature? De Nathalie Sarraute – Le planétarium. Écrire ce qui va de soi, de ses trous, que l’on essaie de combler mais plus on essaie de les Continuer la lecture#L4 | Sentimenthèque

#L3 | rentrées

La boulangère  Les lycéens sont de retour, on va refaire du chiffre sur les viennoiseries et les bonbons Haribo, on aime mieux, pas tant pour le chiffre, pour la vie que ça apporte, tous ces mômes affamés de sucreries à l’heure du déjeuner et du gouter, c’est gai.. Tiens en voilà un qui doit rentrer en sixième, l’air complètement perdu, Continuer la lecture#L3 | rentrées

#L4 Les pilotis entre lesquels coule cette eau

J’irai cracher sur vos tombes de Vernon Sullivan. Des points de netteté dans le déséquilibre, une avancée à l’aveugle comme un éblouissement. Cheminer entre le sérieux et la farce du monde dans une tension extrême. Le Mur de Jean-Paul Sartre, marcher sur une lame, se promener au bord de cette frontière mince, faire des cercles infinis autour d’un basculent imminent, Continuer la lecture#L4 Les pilotis entre lesquels coule cette eau

#L3 | Cacophonie

Partie II – Le ciel est de cuivre sans lueur aucune Le lieu-dit. Un jour, j’émerge. Me voici. J’avance, je m’étends, un peu, je recule. Je forcis, je mincis. Indéniablement : je suis. Je regarde. J’absorbe. Je suis. Je me laisse traverser. Mais je traverse aussi. Je ne connais pas le dehors, je ne connais pas le dedans. Parfois tout Continuer la lecture#L3 | Cacophonie

#L4 | sentimenthèque

De Bataille : maître de l’effroi, debout sur le chariot – lame 7 des tarots – à fouetter deux chevaux borgnes : la mort et le désir, et le bleu du ciel triomphe dans ses mots impitoyables. de Boulgakov : la structure du récit, les mécanismes du fascisme dans l’humain et en rire, Satan enfin en vrai, les personnages en trois coups de Continuer la lecture#L4 | sentimenthèque