#L12 | bis

Il ne comprend pas ce qu’il entend est la phrase qui ouvre un chapitre d’A. Elle s’applique au personnage de Michel (appellation troublante que ce glissement du père au personnage, et doublement : je n’appelais pas mon père par son prénom, et le désigner ainsi me fait parler de lui à la 3e personne, personne de l’absence, dans le mouvement même Continuer la lecture#L12 | bis

#L12 | le temps ne compte pas

Oublier rêver croire aux beaux jours le temps ne compte pas Emploi de verbes juxtaposés à l’infinitif présent pour exprimer des actions abstraites du côté de l’oubli, du rêve, de l’espoir. La personne qui oublie, rêve, veut croire aux beaux jours n’est pas nommée, je me pose même la question : l’action n’est pas réalisée, elle est virtuelle, souterrains sans Continuer la lecture#L12 | le temps ne compte pas

#L12 | cette ville est la sienne

A la différence des autres chambres d’hôtel, dans celle-ci elle se sent en quelque sorte chez elle puisque cette ville est la sienne. C’est la première fois qu’elle prend une chambre d’hôtel dans sa ville. Pourquoi utiliser un pronom possessif pour parler de la ville où l’on habite, de la ville où l’on est né ? On peut tout au plus Continuer la lecture#L12 | cette ville est la sienne

#L12 | définitions

Il aperçoit l’autre sur la même ligne médiane que lui. Un peu plus loin derrière le bâtiment, une cabane en pierre et en bois, des tables devant sous un auvent. Le propriétaire a fait un petit potager entre des planches qui servent de haies. La végétation arrive à reprendre du terrain, il y a même un poirier, un mandarinier, des Continuer la lecture#L12 | définitions

#L12 | river le clou du père, en profane

River le clou du père s’entend ainsi (sans prééminence d’un signifiant sur l’autre) : rive & le clou du père (dupe-erre) rivé, le clou du père, (dupe-erre) rivet : le clou du père, (dupe-erre) river le clou du père, (dupe-erre) tous ces signifiants auxquels se combinent dupe-erre  le demi-patronyme « lec », soit le mi-dit du nom du père, non par troncature car « at » Continuer la lecture#L12 | river le clou du père, en profane

#L12 | tout ça à cause du fer

Elle imagine des rails, c’est une image atroce, des rails qui se perdent dans le point où ils se rejoignent à l’infini, on sait qu’ils ne se rejoignent pas et pourtant on le voit, des lignes noires barrées de brun dans le gris du paysage, à cause du fer, tout ça à cause du fer. Qu’est-ce qu’une phrase segmentée, traversée Continuer la lecture#L12 | tout ça à cause du fer

#L11 | Non pas. Alors, c’est quoi ?

Ce n’est pas le récit d’un festival, ce ne sont pas ses mouvements intérieurs, ce n’est pas ce qui s’est passé il y a quarante ans, ce n’est pas le début qui sera l’importance du livre, ce début n’est pas un résumé du livre. Ce n’est pas qu’une histoire de grandes personnes Ce n’est pas une histoire pour les enfants. Continuer la lecture#L11 | Non pas. Alors, c’est quoi ?

#L12 | vous avez des bagages?

– Vous avez des bagages? Sa sacoche, où est-elle ? Il l’a abandonnée là tout à l’heure, quand il est monté. Elle s’affaisse. Ce n’est pas un bagage, c’est du bidon. Un bagage ça a de l’allure, ça sent le cuir en version souple, c’est du solide, de l’indéformable en version rigide, ça peut en contenir des choses, oui, ça en Continuer la lecture#L12 | vous avez des bagages?

#L12 | comme une boule de flipper

…qui sillonne les rues en titubant, accrochant des passants dans la cohue, comme une boule de flipper lancée à l’aveuglette… Comme une boule de flipper…qu’est-ce qui m’est passé par la tête, à trouver cette phrase ou plutôt cette image, en plein milieu d’un premier texte de narrateur, il m’est déjà difficile de comprendre comment j’ai pu écrire le texte d’ouverture, Continuer la lecture#L12 | comme une boule de flipper