la fabrique | Écrire l’été IV

Dimanche Le plus long dans l’écriture c’est de s’autoriser à écrire ce qu’on veut absolument écrire. Je négocie comme au marché des Vacillantes chaque changement de destination d’un texte. Or, à part moi, qui pourrait s’offusquer que ce ne soit plus Selim, mais Osmin qui vive ou dise ou rêve ceci ou cela ? Lundi Matinée d’écran pour la mise en Continuer la lecturela fabrique | Écrire l’été IV

#L7 En tout cas, une affaire de fantôme(s)

Une visiteuse arrive dans une ville, un appartement. Elle y vient régulièrement, pour y voir une femme de son entourage : une femme âgée – ou d’un certain âge (sœur, tante, amie). Cette fois, elle fait le voyage à l’annonce de la mort de la femme. Écrire encore sur la traversée en bateau, dans la cabine. Préciser les liens qui unissent Continuer la lecture#L7 En tout cas, une affaire de fantôme(s)

#L9 Une rue longue comme une vie

Marcher dans une rue, une rue longue, longue comme une vie, marcher dans cette rue comme on retraverserait sa vie, à rebrousse temps, tu gravis cette rue comme si tu cherchais à remonter le temps et tu désires si fort t’y voir, t’y rencontrer, enfant, tomber sur toi par hasard, te voir là, jouant sur le trottoir, riant avec d’autres Continuer la lecture#L9 Une rue longue comme une vie

Lire avec vous / sentimenthèque d’un été Tiers-Livre.

Je t’aime comme de l’eau Je t’aime comme de Kafka à Kafka Je t’aime comme l’écriture comme un couteau Ôter les masques Y penser toujours — « Je t’aime comme mouillette d’œuf coque et d’enfance, ou l’omelette de petite adulte dans son studio. » page 33 Merci Milène Tournier pour Je t’aime comme et Sébastien Bailly pour la proposition d’écriture et le tirage Continuer la lectureLire avec vous / sentimenthèque d’un été Tiers-Livre.

#L7, fantômes

#L1 Je ne suis jamais parti totalement en voyage, totalement c’est à dire seul. J’ai voyagé sac au dos, mais toujours dans un but, dans un groupe, dans une mission précise, un voyage avec d’autres. Je m’en rends compte à la lecture de ce premier document word dans lequel j’arrive enfin et que je suis encore le seul à lire. Continuer la lecture#L7, fantômes

#L9 De l’escalier à la verrière en passant par les jardins

Elle pose le pied sur la première marche de l’escalier en bois dont une ligne de foulée se dessine sous l’écaille du vernis, dévoilant les montées et les descentes, le passage des pas voilés de fatigue ou tonitruants de légèreté, les cavalcades, les sauts et les frôlements, l’écho des chagrins et des baisers volés, les chutes et les confidences, un Continuer la lecture#L9 De l’escalier à la verrière en passant par les jardins

#L9 | Féérie perpétuelle 2

29/08 [MAL]Tu as tous les droits, sauf celui de te faire mal, dit-elle à l’enfant qui semble immédiatement comprendre l’ampleur de cette responsabilité.  **« C’est mal » s’écrit souvent : « c’est très vilain », en rose sucre, avec un petit sourire. Mais parfois, trop souvent, en lettres de honte sur mon visage durci par le scandale. *** Les mots vidés de leur contenu, la parole sans Continuer la lecture#L9 | Féérie perpétuelle 2

# L9 Mémoire future

Méta documentaire Les excursionnistes arrivent de n’importe quel point du pays, font parfois trois mille kilomètres pour visiter la région que tous disent se situer au milieu de nulle part. Ils révèlent abondance de détails de leur voyage, les caractéristiques des moyens de transport utilisés, motos, véhicules tout terrain, caravanes, filment les longues heures sur les routes droites et vides, Continuer la lecture# L9 Mémoire future

L9 – Virginia Woolf dans la Pléiade

Dans ma Sentimenthèque, une citation de Virginia Woolf : « si nous acceptons qu’il n’y a aucun bras auquel nous accrocher, si nous marchons seules… nous serons nous-mêmes, libres… Elle dit son engagement pour les droits des femmes, elle regrette que la littérature soit dominée par les hommes. Elle devient, en 2012, la neuvième femme à entrer dans la Pléiade Continuer la lectureL9 – Virginia Woolf dans la Pléiade

#L9 | Albion Telegraph, découpes

5/7, le reste est à venir, sans doute. Fragments de journaux découpés. Chroniques insignifiantes. Détails dont on ne s’émeut pas. De ces petites choses sans importance dont l’évocation remonte à mon épluchage. Tout est collé dans un carnet d’études. Sur la page de garde, capitales de feutre noire revendiquent les sujets élus. BISTON BETULARIAQUIS UT DEUS TÊCHIPKO ANDOLANLYSANDRA CORIDON * Continuer la lecture#L9 | Albion Telegraph, découpes