#L4| De l’ombre sur les épaules*

De Camus, et L’étranger, lorsque soudain on passe des lectures d’enfance aux lectures qui te demandent de penser, et qu’il te semble entrer dans le monde des grands. De Henry Bauchau dans Antigone, qui, après d’autres, trace le portrait d’une femme prise dans les épreuves, les doutes et la détermination. Un personnage qui est là toujours derrière moi. De Clarice Continuer la lecture#L4| De l’ombre sur les épaules*

#L4 | Le goût des autres

De Hans Traxler : que le fantastique se provoque facilement et qu’un « voyage au bout de l’éponge » permet de faire le tour de monde de tant de façons originales De José Mauro de Vasconcelos (Mon bel oranger) : qu’il n’y a pas d’âge pour être confronté à l’horreur et à la violence de ce monde et qu’un livre peut vous hanter longtemps… Continuer la lecture#L4 | Le goût des autres

#L4 | Celles qui me poussent à faire un livre

De… La petite princesse (Frances Hodge Burnett) : pour la dernière promenade dans Londres, l’idée qu’une fille puisse être princesse dans une mansarde, le prénom Ermengarde. Les vies inventées à la fenêtre, c’est un peu ça, inventer des personnages. Little Women (Louisa May Alcott) : la somme de toutes ces petites choses qui ne semblent pas avoir d’importance (savoir qu’elles en ont). Continuer la lecture#L4 | Celles qui me poussent à faire un livre

#L4 – du bon usage de sa « Sentimenthèque »

Il y en aurait d’autres… Il, IL a envie de vous parler des livres qui l’ont marqué. De combien déjà doit-il vous parler ? dix non trente-deux, il ira jusqu’à trente-deux, son nombre. Tu exagères, tu vas les souler, lui dit P’te voix. Non, ils doivent savoir ce que j’aime. Je me lance. Les dix premiers venus… Francoise Sagan Bonjour tristesse Continuer la lecture#L4 – du bon usage de sa « Sentimenthèque »

#L4 |la nostalgie du crabe

D’Enid Blyton, de Oui-oui et la gomme magique, le pouvoir, l’angoisse et la magie, la possibilité d’un espace qui ne soit pas et d’un espace qui soit sans, la possibilité d’un ailleurs l’ailleurs. (Italo Calvino, Fred) De Robert Musil, de L’homme sans qualité, le point d’interrogation, l’infini et le visage brisé sur la couverture – si j’aperçois le monde à Continuer la lecture#L4 |la nostalgie du crabe

#L4 Il n’y avait pas de livres.

Il n’y avait pas de livres. on les a rencontré un par un poussé par l’admiration commune, l’envie d’en être, le désir d’échapper au quotidien plat Un homme qui lit tient en cercle autour de lui l’ombre portée de tous les livres qu’il a lu ils le hantent comme des fantômes l’absorbent dans une rêverie de lecture réalisent un autre Continuer la lecture#L4 Il n’y avait pas de livres.

#L4 – COMMENT (PERSO) J’AI APPRIS (UN PEU) À ÉCRIRE (UN PEU) EN LISANT (BEAUCOUP) : ÉPISODE 1 : LA MATRICE

D’Artaud : quoi (kwa kwa) ? possible (donc) de naître sans papa sans mama ? en te dotant d’un maître (paradoxe) bien plus fort (énergétiquement parlant) que n’importe quel papamama & te bloquant (t’empêchant d’être) des années durant tant sa force (son impact) était terrible (terrific ou terrifiant) & sa puissance te ravageait. De Burroughs : permis de voler (ou Continuer la lecture#L4 – COMMENT (PERSO) J’AI APPRIS (UN PEU) À ÉCRIRE (UN PEU) EN LISANT (BEAUCOUP) : ÉPISODE 1 : LA MATRICE

#L4 sur une île

De Margaret Mitchell : Autant en emporte le vent, pour demain sera un autre jour De Jules Vernes : Michel Strogoff regarde, regarde de tous tes yeux De Alessandro Barricco : Soie le goût d’une histoire qui prend son temps De Ito Ogawa : la papeterie Tsubaki mon entrée en littérature japonaise, atmosphère feutrée, douceur des phrases. De Hubert Haddad : la découverte d’un formidable Continuer la lecture#L4 sur une île

# L4 | le goût de lire, le goût d’écrire

sentimenthèque

Paroles, (Jacques Prévert), — au chevet de l’enfance — pour la sensualité (son goût d’interdit alors) de Barbara, épanouie ravie ruisselante sous la pluie  Little women, (Louisa May Alcott), — me refuse au titre traduit car on se fiche bien du docteur March — pour Jo qui devient écrivain, que j’allais chercher à chaque lecture (six fois au moins entre Continuer la lecture# L4 | le goût de lire, le goût d’écrire

Dettes nourricières

De Montaigne, la conquête d’une vie d’homme, l’ouverture d’Altérité, l’errance et la mouvance universelle, le quant à soi et l’incertitude, l’individualité initiatique comme poste d’observation du branle pérenne. D’Apollinaire, la profération nouvelle de la langue, tresse artistique des amours jetée sans point dans le rythme de modernité De Saint-John Perse, l’âme plus scabreuse des déferlantes et des vents dominants, des Continuer la lectureDettes nourricières