#L4- Sentimenthèque

Alphonse Daudet – La chèvre de Monsieur Seguin– : à l’orée découverte d’une idée plastique de liberté pureté injustice implacables…. Jack London – L’Appel de la Forêt- : liberté des grands espaces des liens tisseurs entre mondes…Claude Simon – Archipel et Nord- : ivresse apaisante des alliages pareils parfois à ceux du dessinateur : englobant magiciens alchimisés sans fin…Julien Gracq- La Presqu’Île– : géologie frappée Continuer la lecture#L4- Sentimenthèque

#L4. Deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu’au matin

Dans la solitude de mon enfance, les livres ne m’ont jamais laissée tomber : ils m’ont câlinée, consolée, m’ont prise par la main pour partager leurs aventures, m’ont fait rire, pleurer, vibrer, montré le chemin… Lien indélébile, indéfectible, insubmersible. De Jim Harrison à Keigo Higashino, en passant par Victor Hugo, Italo Calvino ou Robert Louis Stevenson, j’entretiens un dialogue permanent avec Continuer la lecture#L4. Deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu’au matin

#L4 | Tatouage(s)

On en parlait souvent avec les collègues, de l’immense difficulté à s’exprimer sur des livres aimés, l’impression féroce de se mettre à nu, et que franchement, à leur âge, on aurait vécu cette impossibilité ce refus de dire, les mensonges à débiter pour raconter ce qui était bien d’avoir goûté, investi, digéré. Et puis, il y a eu les échanges Continuer la lecture#L4 | Tatouage(s)

#L4 « Selon la vie qu’on a, le vers lui emboîte le pas »

Vers d’Alexandre O’Neill, un poète portugais. On pourrait d’abord penser en lisant ses poèmes qu’il porte un regard particulier sur la ville, mais c’est de tout autre chose qu’il parle. C’est un rire en ricochet, poésie en trompe l’œil. Plus on lit, plus on lit autrement (« Défais-toi de ces rimes qui si bien terminent, brioches des sots, tords-leur le Continuer la lecture#L4 « Selon la vie qu’on a, le vers lui emboîte le pas »

#L4 | Flânerie, fadeur et farfadets

Des Mille et unes nuits : le foisonnement, le merveilleux, la cassure, l’enchevêtrement, la continuité, et le tissage, laissant en soi pour la suite le rythme et la trace du conte. D’Hoffmann, l’Homme aux sables, les Mines de Falun : parce que le marchand de sable n’est jamais celui que vous croyez et pour l’amertume, la lumière et l’obscurité au Continuer la lecture#L4 | Flânerie, fadeur et farfadets

#L4 | sédimentations (sentimenthèque)

Comment ça a commencé pour moi, le goût des mots ? Comment ça a commencé, les livres dans les mains, les pages tournées avec le doigt mouillé, les mots forts en train de rentrer dans la tête, dans le corps, y déposant des particules pareilles à des limons fertiles ? Peu de livres à la maison dans mon pays pauvre, donc Continuer la lecture#L4 | sédimentations (sentimenthèque)

#L4 Histoires rencontrées

De Ernest Hemingway, Le vieil homme et la mer. Pour les récits de mon père entre deux murs a-parents, la méritocratie de Bourdieu et les souvenirs à la Big Fish. Les histoires ont peuplé mon enfance avant d’avoir une bibliothèque où les ranger. https://youtu.be/p4VWC7ViJsE De Jostein Gaarder, Le Monde de Sophie. Interrompu à la page cinquente-trois. Pour la raison que Continuer la lecture#L4 Histoires rencontrées

#L4 | archéologie

Livre 1 scène 1 des livres d’enfance à gogo, accès illimité sans conseil, des mots à boire et à manger, rêve sur le nom des auteurs, des bouts d’eux dans les pages, des lectures honteuses d’enfant pas éduquée au sein d’une famille éduquée — mettra longtemps à le comprendre, et l’action de freinage que cela provoque — ensuite des livres Continuer la lecture#L4 | archéologie

#L4 Mais c’est quoi, un livre

De mon livre de lecture du Cours Préparatoire, « Michel et ses bêtes », pour la sonorité, les frottements mouillés des lettres les unes collées aux autres formant les mots  « Ripp jappe de joie » Du livre de recettes de la Cocotte-minute, dans lequel j’apprends que les mots donnent à manger De Butor, Michel, l’enfermement au vous, cette prison de destinée me mettant Continuer la lecture#L4 Mais c’est quoi, un livre

#L4 Livres de mort, livres de vie

Des Sept boules de cristal d’Hergé, d’envoûtements en aventures, fascination, sacrilèges, boules de feu, tourbillon de chaise, jeu de piste savant teinté de sourdes inquiétudes, de jurons en pagaille et de cette peur qu’une nuit d’orage surgisse aussi dans mon lit la momie vengeresse de Rascar Capac. De Vingt ans après d’Alexandre Dumas, la tranche rouge de la couverture, la bibliothèque Continuer la lecture#L4 Livres de mort, livres de vie