#enfances #09 | Trente-trois mètres cubes
en essayant le plus possible de ne pas se cogner Continuer la lecture#enfances #09 | Trente-trois mètres cubes
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en essayant le plus possible de ne pas se cogner Continuer la lecture#enfances #09 | Trente-trois mètres cubes
J’aimais davantage la vue que la pièce elle-même. Le lieu était simple, deux mètres sur trois. Il y avait avec un bureau de bois sur des tréteaux et un tabouret aux pieds émaillés de blancs dont le plateau tournait. Sur le mur, au-dessus était fixée une bibliothèque artisanale faite du même bois que la planche du bureau. J’avais un tourne-disque Continuer la lecture#enfances #09 | Chambre d’enfance
Les mélanger les chambres en un lieu parfois inquiétant, parfois réjouissant où toujours il y avait des murs, des portes et un lit. Pour ranger pyjamas ou chemises de nuit il y avait sur l’oreiller une housse en tissu avec les mots « jolis songes » brodés de volutes de fleurs colorées. Le matin il fallait faire son lit ranger son pyjama Continuer la lecture#enfances #09 | Les mélanger les chambres
Dans la pièce très froide, sans chauffage, une chambre sans fioriture, cuvette et broc d’un côté, leur céramique un peu ébréchée, armoire dans le fond, austère, droite, c’est là que le lit prend toute la place mais calé à gauche contre le mur. Le lit haut, ses montants effilés en bois foncé, et ses épaisseurs d’édredon qui masquent les draps Continuer la lecture#enfances #09 I Brique chaude pour chambre froide
Il y a le lit et tout ce qu’il faut, l’oreiller, la lucarne – la lucarne, c’est pour grimper sur le toit en chausson, parce que la nuit ça ne glisse pas, même quand il pleut, c’est comme ça la nuit – il y a le bois qui craque et qui couine – ça couine parce que dedans, c’est peuplé, Continuer la lecture#enfances #09 | La cathédrale de dents
Une chambre aménagée dans le grenier, la porte à gauche sur le palier d’un escalier sans contremarches coincé entre un mur de pierre et une rambarde de poteaux ronds métalliques rouges, bleus ou jaunes, assez espacés pour passer un bras ou même deux, un orgue bigarré. La lumière s’impose dans mon souvenir de la première fois, la lumière de la Continuer la lecture#enfances #09 | Chambre bleue
La porte de la chambre frotte sur le carrelage. C’est quand elle est ouverte qu’on entend à sa droite, le ronronnement rauque d’un réfrigérateur. On allume d’un clac l’ampoule solitaire, à quoi répond le tic-tac d’un réveil sur l’étagère. Dessous se trouve un lit où pèse un édredon. À moitié enfoui : un livre de Simenon. Face au lit, une armoire Continuer la lecture#enfances #09 I Ronron, tic-tac, clac
C’est depuis cette chambre que la lumière révèle son épaisseur. Elle se glisse au petit matin entre les lames des persiennes orientées plein Est et va rayer l’édredon grenat d’un lit deux places. Sous ce lit, là où elle ne peut encore trouver où se poser, dorment, parmi les moutons et les livres, les monstres invisibles avides des cauchemars d’enfants. Continuer la lecture#enfances #09 I Que la lumière soit
Le grand lit, un grand lit, solide, un grand lit aux draps frais pour 2 personnes. Elle a pu entrer seule dans cette chambre, comment a-elle pu entrer dans ce grand lit, et dormir autant. La nuit parfois elle se levait, elle descendait les escaliers, dans le noir, et les remontait. Se coucher toute seule et repartir. L’arrangement des pièces Continuer la lecture#enfances #09 | Une chambre en enfance
Elle s’y sent mal après plus de quarante ans de distance. Pourtant, tout paraît moelleux dans cette chambre. Une petite bonbonnière, c’est comme ça qu’elle l’appelle. Elle a dormi dans une petite bonbonnière rose avec des fleurs blanches. Aux murs, du tissu tendu et une chambre à coucher en merisier de style Louis-Philippe. Une chambre de petite fille, donc, avec Continuer la lecture#enfances #09 | en rose avec des fleurs blanches