#enfances #08 | mordre cailler partir

on dirait qu’on seraitL’édredon armé de cordes en besace : des pommes, du pain, des allumettes… Dans la boîte à gâteaux les centimes dérobés sont trésor à enfouir. Jeter les nu-pieds. Pieds nus prendre le chemin : ce bout du chemin en pays lointain, là tout devant, entre arbres et broussailles : on dirait qu’on serait… « De vrais. Romanichels! »,  elle crie. Continuer la lecture#enfances #08 | mordre cailler partir

#enfances #08 | trois moments en suspens

Pendant que grand-père s’enferme dans la chambre pour faire la sieste, grand-mère fait la vaisselle, range la cuisine, puis elle vient à la salle à manger, baisse le son de la télévision et dit : Puis, sans attendre de réponse, elle ouvre le bas du buffet et prend le jeu, une grosse boite en bois qui lorsqu’on l’ouvre d’un côté présente Continuer la lecture#enfances #08 | trois moments en suspens

#enfances #08 | Jours de chances

Une fois par semaine, le dimanche, ou peut-être tous les quinze jours, apparaissent Céline et Maurice. Deux êtres disparates, une grande gigue au chignon roulé toujours en talon, maquillé aux yeux langoureux et lui petit homme en pull rayé qui ressemble à Popeye. Mon père a une tante, c’est elle, elle vit avec Maurice, mon père l’appelle oncle et nous Continuer la lecture#enfances #08 | Jours de chances