vers un écrire-film #08 | et la nuit, la nuit

Si j’étais cinéaste je filmerais des trajets en voiture la nuit avec une go pro minuscule maintenue sur le tableau de bord du véhicule à l’aide d’une petite bande velcro que j’aurais acheté exprès pour ça. Je crois que j’aimerais filmer tout le temps le même trajet. Sur un temps très court, peut être cinq minutes (c’est le temps du Continuer la lecture vers un écrire-film #08 | et la nuit, la nuit

Vers un écrire/film #08 | chant d’homme

Si j’étais musicien, je composerais une symphonie comparable au chant des oiseaux. J’essaierais de retrouver la plénitude qu’on éprouve quand, dans la nature, quelques pépiements viennent vous glisser à l’oreille l’impératif libératoire, le décompressage salvateur, l’abandon exutoire. La technologie des sons et de la musique est suffisamment riche pour imiter le chant des oiseaux. Mieux, des bruiteurs et autres siffleurs, Continuer la lecture Vers un écrire/film #08 | chant d’homme

Vers un écrire/film #08 | Ébullition

1. Si j’étais cinéaste, je filmerais l’ébullition. Celle des casseroles, de l’eau qui frétille en attendant les pâtes. Bien sûr, il faudrait se méfier des vapeurs. Les lentilles ne sont pas friandes de la buée — pas plus d’ailleurs que les micros ne sont friands du brouhaha de la hotte. L’allumer risquerait de compromettre la prise de son ; ne pas Continuer la lecture Vers un écrire/film #08 | Ébullition

Vers un écrire/film #08 Gastéropodes

1Si j’étais cueilleuse, je chercherais des bigorneaux. Ils vivent en colonies parmi les patelles, les algues, les moules, les balanes. Ils s’abritent de la houle et s’accrochent de toute leur force au rocher. Ils se font noirs dans l’eau luisante, gris bleu ou gris vert au sec. Il en existe des brun clair. Déroutant de les nommer sans se tromper : Continuer la lecture Vers un écrire/film #08 Gastéropodes