#ecopoétique #09 | monter et descendre

Dans le temps, l’expression « monter à Paris », « descendre dans le Sud » peut fournir une indication, quoique vague, d’un lieu d’où l’on part. On dit aussi qu’on habite un endroit quelque part sur la carte, à la surface du monde, ça ne nous met pas la tête à l’envers pour autant. On part de chez soi, d’un lieu nôtre vers leur Continuer la lecture#ecopoétique #09 | monter et descendre

#écopoétique #09 | Pierre Patrolin, enfoncement dans la substance

Quel est le point de départ d’une aventure vers « le centre » ? Pour moi, aujourd’hui, le point de départ est l’épuisement, condition nécessaire au sens philosophique du terme, c’est-à-dire qui ne peut ni ne pas être ni être autrement, pour « accepter » « de tout perdre ». Obession perso : quelle est l’unité de mesure ? Ou comment dépasser la recherche de raison pour entrer dans Continuer la lecture#écopoétique #09 | Pierre Patrolin, enfoncement dans la substance

#écopoétique #06 | Aux nuages noirs

Le nuage noir.                                                             La vague du nuage noir, j’ai encore fait ce drôle de rêve.                                        La vague du nuage noir, je sais pas ce que ça représente, cette vague qui monte sur l’horizon.                                 Ce rêve du nuage noir qui monte, qui monte, tendu sur tout l’horizon, qui monte d’autant mieux qu’on se situe Continuer la lecture#écopoétique #06 | Aux nuages noirs

#écopoétique #08 | Garonne

Journée de presque été en ce premier jour de novembre. Décider de prendre le bus pour rejoindre le fleuve. Descendre Porte de Bourgogne sis au bout du cours Victor-Hugo à Bordeaux Nouvelle-Aquitaine. A quelques centaines de mètres, le Pont de pierre voulu par Napoléon 1er pour relier le quartier centre de la ville à celui de la Bastide. Deux morceaux Continuer la lecture#écopoétique #08 | Garonne

#écopoétique #05 | liminaire ordinaire

Efe, 13 ans, m’explique la notion de liminal space. Il me parle de lieux vides qui suscitent en lui une sorte de nostalgie ainsi qu’une vague crainte. Ces lieux désertés sont d’anciens bureaux, des quartiers abandonnés en pleine construction, des piscines vidées pour l’hiver, des usines, des hôpitaux désaffectés. Ils semblent en attente. Et cette attente crée la nostalgie et Continuer la lecture#écopoétique #05 | liminaire ordinaire

#écopoétique #07 | Ni…

ni queue ni tête  ni vrais ni ressemblants ET d’où viennent ces poissons qui n’ont ni queue ni tête ? MAIS la faute à qui ? ni à l’un ni à l’autre  les poissons avec queue et tête ne sont ni ici ni ailleurs CAR les poisons ! OR  garantis ni additifs ni ogm  ni fait ni à faire Trop Continuer la lecture#écopoétique #07 | Ni…

#écopoétique #07 | Insecticide

Ni les piquants moustiques ni les frelons d’Asie ni les doryphores jaunes ni les libellules bleues ni les chenilles velues ni les coccinelles à 2 à 7 ou 22 points ni les scarabées d’or ni les hannetons communs ni les carabes à reflets d’or ni les punaises de lits ni les grillons champêtres ni les étonnants phasmes ni les fourmis Continuer la lecture#écopoétique #07 | Insecticide

#écopoétique #06 | De goutte à goutte

Pluies, remplissez le bassin de nos mots Pluies, reprisez au petit point la blanche nappe de nos phréatiques banquets  Pluies, averses, ondées, orages, déluges, cataractes, giboulées, trombes, crachins ou fines bruines,    entrez là en cortège, vos eaux sont les bienvenues Pluies, étoffez les torrents, les ruisseaux, donnez-leur corps et âme, fouettez leur ingénue transparence jusqu’au blanc de l’écume, jusqu’au sombre de Continuer la lecture#écopoétique #06 | De goutte à goutte

#écopoétique #05 | La remue

Avant, on s’en servait pour la remue. Fin de l’hiver, sortir les bêtes et suivre la pente, monter, en suivant la fonte des neiges, la pousse des herbes. Petit à petit, progresser par étapes et finir en alpage pour y passer l’été. Monter, de la ferme principale au refuge du dessus, et celui au-dessus, avec tous les objets qui feront Continuer la lecture#écopoétique #05 | La remue