#écopoétique #09 | glucose goddess

Hier encore je ne connaissais pas Jessie InchauspéAujourd’hui je commence ma journéepar une cuillère de vinaigre de cidre J’en mets partout avec de l’extrait de feuilles de murier blancde la cannelle, j’ai anti spike formula de Glucose Goddess Je n’aimais pas trop les desserts, le sucre, les confitures et les bonbonsje m’en gave désormais (avec du vinaigre) J’ai banni le Continuer la lecture#écopoétique #09 | glucose goddess

#ecopoetique #09 – 2 | septembre descendre

Descendre elle a dit. Je voulais te le raconter: descendre à une lenteur vertigineuse sans toucher le fond, jamais, ce serait trop simple : tuez moi. Descendre elle l’a dit, descendre encore, elle le disait, pas à moi cependant je n’étais pas née pour, mais elle l’a dit, on ne peut pas nier : descendre et pas de fond où Continuer la lecture#ecopoetique #09 – 2 | septembre descendre

#écopoétique #09  | Pierre Patrolin  | au cœur…

Sortir des draps froissés du tant aimer à demi de sommeil une évaporation une suspension avant de glisser un pied puis l’autre et déjà le froid du ciment de la chambre grimpe le long des jambes, juste ce béton la brutalité de la matière qui ancre le corps dans l’immédiateté sans fard, l’étau du rêve se desserre et les paupières Continuer la lecture#écopoétique #09  | Pierre Patrolin  | au cœur…

#écopoétique #09 | Je reste iCi

Potier, si tu es perspicace, garde-toi de meurtrir la glaise dont fut pétri Adam ! Omar al-Khayyem, La corde de la sagesse Ne n’inquiète pas, Gamin, je reste ici. Pour l’instant, je n’ai aucune envie de creuser à l’aveugle dans la matière qui gargouille et menace de s’effondrer sous mes pieds. D’autres le feront sans doute. D’autres l’ont fait et le Continuer la lecture#écopoétique #09 | Je reste iCi

#écopoétique #09 | Au milieu de la lande avec Mercier et Camier

Le voyage de Mercier et Camier, je peux le raconter si je veux, car j’étais avec eux tout le temps. Je peux raconter la fin du voyage à travers la lande d’Irlande, la disparition dans la branche droite de l’arbre pour Camier, la disparition dans la branche gauche de l’arbre pour Mercier. Pourtant ils n’avaient pas envisagé cette issue un Continuer la lecture#écopoétique #09 | Au milieu de la lande avec Mercier et Camier

#écopoétique #06 | 09/11/2024

J’ai mis au moins 10 minutes à le retrouver, il n’était pas sur le bureau de l’ordinateur, je ne le retrouve pas dans les mails d’hecate010, il a fallu que je branche carrément le disque dur de secours, celui que j’ai acheté l’année dernière quand. Heureusement, il était là. Qu’aurais-je fait si je ne l’avais pas retrouvé, mon précieux ? Le Continuer la lecture#écopoétique #06 | 09/11/2024

#écopoétique #09 |  À mains nues

À mains nues je creuse, ça ne sert à rien, mais je creuse. Ils ont dit il faut creuser, vous ne pouvez pas rester là sans rien faire, il faut creuser. Avant je ne savais pas creuser la terre je ne savais même pas qu’elle existait et je ne savais pas que j’existais pour la creuser. Puis ils ont dit Continuer la lecture#écopoétique #09 |  À mains nues

#écopoétique #08 |  Dévastatrice

Me voilà, poussez-vous, rien ne m’empêchera pas de passer. C’est moi qui décide je me glisse, me faufile, je renverse, je traverse, j’escalade, je dévale, j’inonde, je déborde, je ne fais pas de quartier, je descends de mon nuage, fracassant tout sur mon passage, je fais peur, je fais pleurer, je ne réfléchis pas, je ne trie pas, tous et Continuer la lecture#écopoétique #08 |  Dévastatrice

écopoétique #07 | Amandine André, ni, ni

Ni ma mère, ni mon père, ni mes sœurs, ni mon frère, ni mes grands-mères, ni mes grands-pères, ni homme, ni femme, ni enfant, ni adulte, ni syllabe, ni lettre, ni élément, ni tout, ni nécessaire, ni superflue, ni utile, ni inutile, ni de là, ni d’ailleurs, ni artiste, ni artisane, ni vivante, ni morte, ni gentille, ni méchante, ni Continuer la lectureécopoétique #07 | Amandine André, ni, ni

#écopoétique #09 | Ce qui se dérobe.

Il suffirait de suivre l’odeur. On avancerait le corps comme chien pisteur à petits coups d’inspirations furtives par les narines et il nous faudrait descendre. Marche après marche depuis là-haut. Pivoter le buste après la première volée d’escaliers, le regard à peine distrait par la fenêtre étroite tout en face avec son fin voilage froncé comme pour protéger la mariée Continuer la lecture#écopoétique #09 | Ce qui se dérobe.