#versuneécopoétique | le pois vert

1 – Le pré 2 – La maison du fou #01 le pré Le Loir a inondé le pré pendant plus d’un mois. On le paie aujourd’hui. L’herbe, c’est de l’herbe à vache. Une herbe fournie, dense, drue et épaisse. Elle épaissit un peu plus chaque jour. Et il faut la tondre. La tondeuse ne passe pas. Elle n’arrive pas Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert

#versuneécopoétique #01 | Marie-Thérèse Peyrin

Le silence des pères Elle les regarde presque avec compassion, car ils sont nombreux les hommes taiseux, qui ont été gueulards et vantards à une certaine période de leur vie. Il n’est pas question de les juger ici, ce n’est pas le lieu, mais de mieux comprendre leur évolution en partant de leur petite enfance et des suites. En décrire Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | Marie-Thérèse Peyrin

#versuneécopoétique #01 l Réflexions autour du thème l Natacha Devie

François Bon nous propose donc de partir pour un voyage de quelques semaines vers les terres de l’« éco-poétique ». Ayant senti une légère déception de sa part face au manque d’attention (ou de compréhension) dont nous faisons collectivement preuve vis-à-vis des impulsions d’écriture qu’il nous donne dans ce cycle sur la nouvelle, j’ai l’intention de me montrer très disciplinée, et de Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 l Réflexions autour du thème l Natacha Devie

#versuneécopoétique #01 | Tyst !

« Le silence du monde avant Bach » Lars Gustafsson Svenljunga, est à une centaine de kilomètres de Göteborg. C’est un village aux maison de bois enduites de Falu röd, entouré de forêts. C’est là que je vis, dans une « stuga » enfouie dans la verdure, visitée par les écureuils, les chevreuils, les élans. Seul un mauvais chemin de sable, coupé de rochers Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | Tyst !

#versuneécopoétique #01 | dormir à la belle étoile

Je confondais Joan Didion et Annie Dillard. Ou plus exactement, j’avais du mal à imaginer Joan Didion passionnée par Thoreau, ce qui est le cas d’Annie Dillard. J’ai tapé « Joan Didion et Annie Dillard » dans la barre de recherche pour m’apercevoir qu’il y avait des réponses, que je n’étais pas la seule à les rapprocher si ce n’est les confondre Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | dormir à la belle étoile

#versuneécopoétique #01 | échos du silence

Le ciel: un gouffre. La terre: un désert. Dans l’entre-deux, dans cette brèche où tenir droit, pris dans l’immensité, retenir son souffle. On n’a pas l’étoffe pour cette immensité. De cette gravité, rien ne dépasse. Une herbe rase où quelques cheveux d’anges, comme un tremblement de tendresses entre les pierres sèches, arabesques pensées qui s’effilent, ondulent dans un froissement d’air Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | échos du silence

#versuneécopoétique #01 | Silencieuse

La maison de pécheur avait été rénovée, les fenêtres agrandies, isolées du froid et, d’après leur fabricant, du bruit. Cela me paraissait une bonne idée cette promesse de silence dû au double vitrage. J’emménageais au début de l’automne pour la rentrée scolaire. Le premier soir, je constatais qu’isoler les fenêtres dans une vieille maison ne suffisait pas à la rendre Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | Silencieuse