#écopoétique #10 | notes pour la description d’une pierre ponce

—Type d’éjectas volcanique, famille des téphras ou pyroclastes, d’une constitution solide mais légère, quand on songe qu’elle est faite de cendres et de feu, plutôt poreux. —De la même forme qu’un oeuf dont on aurait scié l’un des côtés pour obtenir un côté plat. — gris comme la cendre évidemment. Avec à son sommet un trou noir fait de main Continuer la lecture#écopoétique #10 | notes pour la description d’une pierre ponce

#écopoétique #10 | gelé à pierre fendre

son gris s’approche de l’anthracite  un filament blanc l’entoure à une extrémité, une coquetterie d’origine inconnue restée en surface pendant la saison chaude quelques degrés au dessus de zéro font fleurir des traces de lichen  un grain fin, une douceur de surface résultat de siècles de ponçage au grès des marées glacières un galet dodu, dense et lourd,  compact ? Continuer la lecture#écopoétique #10 | gelé à pierre fendre

#écopoétique #10 | déguster une pierre

quel secret non effrité de la pierre son silencel’irrévélé se plisse en strates dans d’insondables replis lessivée rongée poncée par les pluies se laisse ravinerdégringole son unicité décrochée de la rochel’infime devenu pierre son appel clair entonne un chant inaudibledévoile l’invisible d’une discrétion d’une pudeurle signe d’une existence simple secrète effusion sa tension au creux de la paumela blessure au Continuer la lecture#écopoétique #10 | déguster une pierre

#écopoétique #08 | Petit bateau

Prendre une feuille de papier, rectangulaire, A4 par exemple, écrite ou pas, une version antérieure de ce texte, ce sera le papier parfait. Plier au milieu, longueur puis largeur, pour marquer les plis. Plier en deux dans le sens de la hauteur, ramener les coins sur le pli du milieu, replier le bas du papier vers le haut, faire de Continuer la lecture#écopoétique #08 | Petit bateau

#écopétique #09 | Une torsion

C’est un personnage commun, mais qui n’est pas un Parisien, une Parisienne en l’occurrence, non c’est une provinciale, une provinciale commune, avec un petit p, provençale même, par choix et pour la vie. En ce beau jour de novembre, période de soleil de chrysanthèmes de morts et de feuilles rouges, elle va vers sa journée où rien ne l’attend, sinon Continuer la lecture#écopétique #09 | Une torsion

#écopoétique #09 | six pieds sous terre

D’une fente comme une plaie jamais cicatrisée on voit un filet de lumière et on imagine la descente en rappel dans les profondeurs. C’est descendre qui compte. Toujours plus loin, plus profond. Six pieds sous terre pour trouver du neuf ou ne rien trouver d’autre qu’un antérieur. Ou trouver quoi sinon soi-même ? Je pense au courage des premiers qui sont Continuer la lecture#écopoétique #09 | six pieds sous terre

#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

1 – Le pré 2 – La maison du fou 3 – Les jardins parlent et se taisent parfois 4 – Comme des tâches de gras 5 – Les tours verte et bleue 6 – La pluie 7 – Ni une ni deux 8 – Des Récollets à Vouvray 9 – La sève 10 – L’ardoise #01 le pré Le Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

#écopoétique #09 | glucose goddess

Hier encore je ne connaissais pas Jessie InchauspéAujourd’hui je commence ma journéepar une cuillère de vinaigre de cidre J’en mets partout avec de l’extrait de feuilles de murier blancde la cannelle, j’ai anti spike formula de Glucose Goddess Je n’aimais pas trop les desserts, le sucre, les confitures et les bonbonsje m’en gave désormais (avec du vinaigre) J’ai banni le Continuer la lecture#écopoétique #09 | glucose goddess

#ecopoetique #09 – 2 | septembre descendre

Descendre elle a dit. Je voulais te le raconter: descendre à une lenteur vertigineuse sans toucher le fond, jamais, ce serait trop simple : tuez moi. Descendre elle l’a dit, descendre encore, elle le disait, pas à moi cependant je n’étais pas née pour, mais elle l’a dit, on ne peut pas nier : descendre et pas de fond où Continuer la lecture#ecopoetique #09 – 2 | septembre descendre

#écopoétique #09  | Pierre Patrolin  | au cœur…

Sortir des draps froissés du tant aimer à demi de sommeil une évaporation une suspension avant de glisser un pied puis l’autre et déjà le froid du ciment de la chambre grimpe le long des jambes, juste ce béton la brutalité de la matière qui ancre le corps dans l’immédiateté sans fard, l’étau du rêve se desserre et les paupières Continuer la lecture#écopoétique #09  | Pierre Patrolin  | au cœur…