#écopoétique #03 | Dans mon jardin il y a…

Dans mon jardin il y a… de l’air. Il suffit d’ouvrir la porte d’entrée, la porte-fenêtre de la cuisine, la baie vitrée de la salle à manger, la fenêtre du salon ou d’une chambre, et voilà, on a vue sur le jardin, et on a l’air, on a le ciel. Quel que soit le temps, il y a toujours de Continuer la lecture#écopoétique #03 | Dans mon jardin il y a…

#écopoétique #05-2 | l’infatigable invivable contre l’inestimable inhabitable

Bien sûr qu’ils diront que tout cela n’est qu’une affaire de cervelle en capilotade ! Que mon esprit, battu comme une crème épaisse, a perdu de sa vigueur, que mes pensées se diluent comme un vin coupé d’eau de vaisselle ! Mais voyons, qui sont-ils, ces doctes morveux qui tâteraient l’âme comme on tâte un melon ? Ils se rassurent, Continuer la lecture#écopoétique #05-2 | l’infatigable invivable contre l’inestimable inhabitable

#écopoétique #05 | le moulin fortifié de Cougnaguet

Le moulin de Cougnaguet dans le Lot, à deux kilomètres de Rocamadour est aujourd’hui classé Monument Historique. La Vallée de la Dordogne à laquelle il appartient fait partie du Parc Naturel régional des Causses du Quercy, c’est un lieu protégé par les normes environnementales. On lit sur le site internet chargé de faire la promotion touristique du lieu que le Continuer la lecture#écopoétique #05 | le moulin fortifié de Cougnaguet

#écopoétique #05 | la place

Dans ma ville , ils lui  avaient fait une place Un  matin des bulldozers  ont transformé Le marché en un champ de ruine Plus d’étals, plus de fruits , plus de fleurs Un marché, puis , soudain, Une énorme crevasse , Les rats, en panique, ont fui la place, Se sauvant  à la queue leu-leu Sur toutes les gouttières du quartier Continuer la lecture#écopoétique #05 | la place

#écopoétique #04 | les tongs sauvages – mangrove 2

Le projet était d’explorer la mangrove qui se trouve à proximité de chez moi. J’ai utilisé le terme d’exploration tant que je me tenais en marge, n’osant m’enfoncer trop avant dans une végétation qui m’apparaissait alors hostile et inextricable. Finalement, il a suffi de quelques pas de plus pour m’ôter le goût de l’aventure. C’est la rencontre d’un pêcheur qui Continuer la lecture#écopoétique #04 | les tongs sauvages – mangrove 2

#ecopoétique #05 | habiter l’inhabitable

Je traverse des chambres d’hôtel, des lieux épars où chaque détail semble s’effacer dès que je m’en éloigne. Les murs sont jaunis, les meubles fatigués, et les draps, souvent humides, exhalent cette odeur particulière de moisi mêlé à un parfum anonyme. Barbès, Château Rouge, La Goutte d’Or… Des noms qui résonnent comme des promesses de marge, des endroits où personne Continuer la lecture#ecopoétique #05 | habiter l’inhabitable

#écopoétique #04 | Sous les pieds

Marcher dans la ville et ne pas voir. Ne pas voir ce qui est sous les pieds. Observer, décrire, se souvenir, lire Vivre en arsenic de Claire Dutrait et essayer de comprendre, lire la ville autrement. Observer un immeuble tout récent, quatre étages, une vingtaine de logements, un plus pour cette ville, Bordeaux, où il est difficile de se loger. Continuer la lecture#écopoétique #04 | Sous les pieds

#écopoétique #05 | L’infatigable misère sociale

L’infatigable misère sociale Il y a plein d’adjectifs pour la qualifier sans l’éradiquer. Pas besoin d’aller très loin autour pour la trouver. A la lisière de la capitale des Gaules Délimitée par le périphérique sud – est Elle ne se montre pas d’emblée hostile Elle se devine pourtant aux grappes de dealers Silhouettes fuyantes aux vêtements sombres Casquettes à capuche Continuer la lecture#écopoétique #05 | L’infatigable misère sociale

#écopoétiques #04 | les vendanges

Des vignes à perte de vue, ceps nus l’hiver, silhouette emmitouflée, les sarments pour le feu, dès septembre, chants, odeur du marc, grappes colorées de raisins, de femmes, d’hommes, d’enfants, les chevaux, les charrettes, les tracteurs, et fin octobre, après avoir travaillé pour un patron, revenir pour cueillir les derniers raisins, les retardataires, les gratuits, les démocratiques.  Continuer la lecture#écopoétiques #04 | les vendanges