#écopoétique #05 | Un bout de boulevard

Les derniers cent mètres de l’Avenue des Quatre Reines se nomment Boulevard Bouche. La ville étant petite, sans doute fallut-il un jour honorer à la fois les reines[1] et le député de 1789, nés ici, et faute de grandes artères leur partager une avenue, cette cohabitation ne devant guère gêner leurs restes illustres malgré des positions politiques à priori opposées. Continuer la lecture#écopoétique #05 | Un bout de boulevard

#écopoétique #05 | spectralité ambiante

« Ce sentiment de vivre dans des ruinesécologiques, économiques,Vous le ressentez ?guerres, épidémies, ne pas savoir ce qui sera dans cinq ansdepuis longtemps qu’on ne l’avait pas vécu » C’est ce qu’il appelle la spectralité ambiante.Grégory Delaplace n’est ni un politique, ni un poéte,juste un antropologue médaillé d’or du CNRSson terrain est la Mongolie Cet intérêt pour les fantômes, les maisons hantées, Continuer la lecture#écopoétique #05 | spectralité ambiante

#écopoétique #05  | le perchoir

Face à mon perchoir, une rambarde de fenêtre qui s’ouvre sur la rue, un bout de trottoir là où précisément il y avait un garage, « le  garage » avec ce que cela suppose de familiarité et de négligence pas dommage (qui ne craint rien) à mes yeux d’enfant. Il s’étendait, une horizontalité sur quelques dizaines de mètres. Courants d’air et pigeons le traversaient Continuer la lecture#écopoétique #05  | le perchoir

#écopoétique #05 | La grande mutation de Romans-sur-Isère

Je ne connaissais pas Romans-sur-Isère ; j’y suis venue pour voir l’exposition d’un copain dans la galerie d’un copain : « on est bien ici ».Le mieux, m’a-t-on dit, est de se garer de l’autre côté de l’Isère à Bourg-de-Péage, les quais sont aménagés en promenade le long de la voie verte qui suit l’Isère, puis de traverser le vieux pont à pied. Continuer la lecture#écopoétique #05 | La grande mutation de Romans-sur-Isère

#écopoétique #04 | Quadrilatère

Je n’y suis jamais retourné, ou alors sans le savoir – on ne sait jamais – sans le savoir vraiment – on ne sait pas on avance : c’était un dimanche matin, tôt dans le style des six ou sept heures personne dans les rues mais le jour y était, le rendez-vous place de la Nation, début des années quatre-vingt, Continuer la lecture#écopoétique #04 | Quadrilatère

#écopoétique #05 | Entre rêve et réalité

Elle a longtemps hésité et puis finalement elle l’a achetée la petite maison de ses rêves au bout de ses pas au milieu d’un pâturage près de la forêt. La porte grince, s’ouvre sur une seule pièce éclairée d’une seule petite fenêtre. Sur l’étagère au-dessus de l’évier en pierre, elle a mis des bougies, une réserve de bougies et de Continuer la lecture#écopoétique #05 | Entre rêve et réalité

#écopoétique #3 | A tâtons

Tout commence avec le regard, une observation attentive de ce qui m’entoure. Un peu comme si le jardin devait petit à petit me parler une langue secrète qui ne serait pas faite de mots mais d’inspiration fulgurante tandis que j’arpente les 800 mètres carré que me confère le titre de propriété. F. n’a que faire des lois de la propriété. Continuer la lecture#écopoétique #3 | A tâtons

#écopoétique #04: Un confetti de béton

Sans prévenir, ça a commencé par une petite pelleteuse pas très large avec sa petite pelle et sa petite cabine dans laquelle il y avait un petit être humain augmenté d’un gros casque anti-bruit. Elle est entrée par la petite porte en bois bleu clair, ouverture dans un mur de pierre pas très haut entourant une propriété de bout de lotissement. Continuer la lecture#écopoétique #04: Un confetti de béton

#écopoétique #05 | Impasse d’impasse

J’y ai fait toutes mes maladies infantiles sauf une. J’y reviens. La maison d’angle est celle du charcutier, qui a une loge au marché Victor-Hugo. Dans le long bâtiment bas qui longe le début de l’impasse se fabriquent les pâtés et les fricandeaux. D’autres produits peut-être aussi aux saveurs oubliées. Il y a là des odeurs qui montent en l’air, Continuer la lecture#écopoétique #05 | Impasse d’impasse

#écopoétique #05 l Amazonie, 66400 CERET

1989 – 1992, Place de la République et ses alentours, Céret Lycéennes à Céret, on avait une super planque pour fumer des pétards en cachette. C’était « l’« Amazonie ». Elle se situait dans le prolongement de la place de la République, à deux pas du centre ville. La place de la République se terminait par un parapet en contrebas duquel se cachait Continuer la lecture#écopoétique #05 l Amazonie, 66400 CERET