#écopoétique#09 la traversée des catacombes

Rdv tunnel de la gare de Montsouris à minuit avec Qtu rencontré dans une friche le samedi précédant à Pantin. Après avoir longé le Boulevard Jourdan, écarté un ruban de chantier interdit au public devant la gare de la petite ceinture, parcouru le quai, emprunté la voie, voilà le demi cercle des briques du tunnel soutenant les ombres du Parc, Continuer la lecture#écopoétique#09 la traversée des catacombes

écopoétique #09 | Petit éloge de la profondeur

Petit éloge de la profondeur mais laquelle ? Celle de l’infiniment petit invisible à l’œil nu, celle, cachée derrière une membrane cellulaire, la profondeur d’une nervure de feuille, d’un vaisseau sanguin, du filament souterrain d’une racine ? Chaque plante à nos côtés sur le trottoir, sur le bord de nos circulations, les plantes communes, celles dont on se fiche la plupart Continuer la lectureécopoétique #09 | Petit éloge de la profondeur

#écopoétique #1 à #10 | le Sud

01 – aube depuis chambre02 – ça a commencé par les oiseaux03 – la restanque04 – respirer 05 – l’immeuble rose du 22 boulevard Raspail06 – pluies07 – ni seule ni avec08 – sur une branche feuillue09 – exploration10 – maquillage qui s’efface #01 – aube depuis chambre Je me suis levée trop tôt dans la chambre pendue au dessus Continuer la lecture#écopoétique #1 à #10 | le Sud

#écopoétique #01 à #10 | automne 2024

#01 étendue de la prairie #02 ce qui reste après leur passage #03 mais avant tout les jardins#04 du latin aurum#5 odeur de neige#6 frapper-les-tambours#7 luxuriance qui cache#8 visible ou invisible#9 s’enfoncer#10 sombre biotite #01 étendue de la prairie La masse végétale prend possession des espaces pour peu qu’on la laisse tranquille et les arbres prennent leur temps pour s’ériger Continuer la lecture#écopoétique #01 à #10 | automne 2024

#écopoétique #09 | crayères

Pouilleuse. Etait ainsi qualifiée la terre qui t’a vu naitre, maman. Terre vallonnée, pâleur diffuse en surface. Et les vignes là-dessus, alignées en vagues régulières, avec leur éclat de vieil or en octobre. A présent on écrit crayeuse. Champagne crayeuse. Adjectif blanchi. A l’approche du cimetière, est remonté le morceau de craie trouvé dans le jardin rémois. Pas le bâton Continuer la lecture#écopoétique #09 | crayères

#écopétique #09 | Une torsion

C’est un personnage commun, mais qui n’est pas un Parisien, une Parisienne en l’occurrence, non c’est une provinciale, une provinciale commune, avec un petit p, provençale même, par choix et pour la vie. En ce beau jour de novembre, période de soleil de chrysanthèmes de morts et de feuilles rouges, elle va vers sa journée où rien ne l’attend, sinon Continuer la lecture#écopétique #09 | Une torsion

#écopoétique #09 | six pieds sous terre

D’une fente comme une plaie jamais cicatrisée on voit un filet de lumière et on imagine la descente en rappel dans les profondeurs. C’est descendre qui compte. Toujours plus loin, plus profond. Six pieds sous terre pour trouver du neuf ou ne rien trouver d’autre qu’un antérieur. Ou trouver quoi sinon soi-même ? Je pense au courage des premiers qui sont Continuer la lecture#écopoétique #09 | six pieds sous terre

#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

1 – Le pré 2 – La maison du fou 3 – Les jardins parlent et se taisent parfois 4 – Comme des tâches de gras 5 – Les tours verte et bleue 6 – La pluie 7 – Ni une ni deux 8 – Des Récollets à Vouvray 9 – La sève 10 – L’ardoise #01 le pré Le Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

#écopoétique #09 | glucose goddess

Hier encore je ne connaissais pas Jessie InchauspéAujourd’hui je commence ma journéepar une cuillère de vinaigre de cidre J’en mets partout avec de l’extrait de feuilles de murier blancde la cannelle, j’ai anti spike formula de Glucose Goddess Je n’aimais pas trop les desserts, le sucre, les confitures et les bonbonsje m’en gave désormais (avec du vinaigre) J’ai banni le Continuer la lecture#écopoétique #09 | glucose goddess

#ecopoetique #09 – 2 | septembre descendre

Descendre elle a dit. Je voulais te le raconter: descendre à une lenteur vertigineuse sans toucher le fond, jamais, ce serait trop simple : tuez moi. Descendre elle l’a dit, descendre encore, elle le disait, pas à moi cependant je n’étais pas née pour, mais elle l’a dit, on ne peut pas nier : descendre et pas de fond où Continuer la lecture#ecopoetique #09 – 2 | septembre descendre