#écopoétique #05  | le perchoir

Face à mon perchoir, une rambarde de fenêtre qui s’ouvre sur la rue, un bout de trottoir là où précisément il y avait un garage, « le  garage » avec ce que cela suppose de familiarité et de négligence pas dommage (qui ne craint rien) à mes yeux d’enfant. Il s’étendait, une horizontalité sur quelques dizaines de mètres. Courants d’air et pigeons le traversaient Continuer la lecture#écopoétique #05  | le perchoir

#écopoétique #05 | La grande mutation de Romans-sur-Isère

Je ne connaissais pas Romans-sur-Isère ; j’y suis venue pour voir l’exposition d’un copain dans la galerie d’un copain : « on est bien ici ».Le mieux, m’a-t-on dit, est de se garer de l’autre côté de l’Isère à Bourg-de-Péage, les quais sont aménagés en promenade le long de la voie verte qui suit l’Isère, puis de traverser le vieux pont à pied. Continuer la lecture#écopoétique #05 | La grande mutation de Romans-sur-Isère

#écopoétique #05 | Entre rêve et réalité

Elle a longtemps hésité et puis finalement elle l’a achetée la petite maison de ses rêves au bout de ses pas au milieu d’un pâturage près de la forêt. La porte grince, s’ouvre sur une seule pièce éclairée d’une seule petite fenêtre. Sur l’étagère au-dessus de l’évier en pierre, elle a mis des bougies, une réserve de bougies et de Continuer la lecture#écopoétique #05 | Entre rêve et réalité

#écopoétique #05 | Impasse d’impasse

J’y ai fait toutes mes maladies infantiles sauf une. J’y reviens. La maison d’angle est celle du charcutier, qui a une loge au marché Victor-Hugo. Dans le long bâtiment bas qui longe le début de l’impasse se fabriquent les pâtés et les fricandeaux. D’autres produits peut-être aussi aux saveurs oubliées. Il y a là des odeurs qui montent en l’air, Continuer la lecture#écopoétique #05 | Impasse d’impasse

#écopoétique #05 l Amazonie, 66400 CERET

1989 – 1992, Place de la République et ses alentours, Céret Lycéennes à Céret, on avait une super planque pour fumer des pétards en cachette. C’était « l’« Amazonie ». Elle se situait dans le prolongement de la place de la République, à deux pas du centre ville. La place de la République se terminait par un parapet en contrebas duquel se cachait Continuer la lecture#écopoétique #05 l Amazonie, 66400 CERET

#écopoétique #05-2 | l’infatigable invivable contre l’inestimable inhabitable

Bien sûr qu’ils diront que tout cela n’est qu’une affaire de cervelle en capilotade ! Que mon esprit, battu comme une crème épaisse, a perdu de sa vigueur, que mes pensées se diluent comme un vin coupé d’eau de vaisselle ! Mais voyons, qui sont-ils, ces doctes morveux qui tâteraient l’âme comme on tâte un melon ? Ils se rassurent, Continuer la lecture#écopoétique #05-2 | l’infatigable invivable contre l’inestimable inhabitable

#écopoétique #05 | le moulin fortifié de Cougnaguet

Le moulin de Cougnaguet dans le Lot, à deux kilomètres de Rocamadour est aujourd’hui classé Monument Historique. La Vallée de la Dordogne à laquelle il appartient fait partie du Parc Naturel régional des Causses du Quercy, c’est un lieu protégé par les normes environnementales. On lit sur le site internet chargé de faire la promotion touristique du lieu que le Continuer la lecture#écopoétique #05 | le moulin fortifié de Cougnaguet

#écopoétique #05 | la place

Dans ma ville , ils lui  avaient fait une place Un  matin des bulldozers  ont transformé Le marché en un champ de ruine Plus d’étals, plus de fruits , plus de fleurs Un marché, puis , soudain, Une énorme crevasse , Les rats, en panique, ont fui la place, Se sauvant  à la queue leu-leu Sur toutes les gouttières du quartier Continuer la lecture#écopoétique #05 | la place

#ecopoétique #05 | habiter l’inhabitable

Je traverse des chambres d’hôtel, des lieux épars où chaque détail semble s’effacer dès que je m’en éloigne. Les murs sont jaunis, les meubles fatigués, et les draps, souvent humides, exhalent cette odeur particulière de moisi mêlé à un parfum anonyme. Barbès, Château Rouge, La Goutte d’Or… Des noms qui résonnent comme des promesses de marge, des endroits où personne Continuer la lecture#ecopoétique #05 | habiter l’inhabitable

#écopoétique #05 | L’infatigable misère sociale

L’infatigable misère sociale Il y a plein d’adjectifs pour la qualifier sans l’éradiquer. Pas besoin d’aller très loin autour pour la trouver. A la lisière de la capitale des Gaules Délimitée par le périphérique sud – est Elle ne se montre pas d’emblée hostile Elle se devine pourtant aux grappes de dealers Silhouettes fuyantes aux vêtements sombres Casquettes à capuche Continuer la lecture#écopoétique #05 | L’infatigable misère sociale