#écopoétique #05 / la maison sur la falaise

C’était un pavillon ordinaire, comme il se faisait dans les années 1970, avec un grand jardin tout en longueur jusqu’à la falaise. Au bout, trente mètres plus bas, il y avait la mer. Enfant, je n’avais pas le droit de m’approcher du bord. Le grand-père y veillait. Toujours fourré dans ce potager qui prenait bien la moitié de la surface Continuer la lecture#écopoétique #05 / la maison sur la falaise

#écopoétiques #05 | une église singulière

La place Camille Jullian de Bordeaux, un avant, un après. Rechercher sur internet quelques photos des années soixante-dix. Au centre un monument composé d’une colonne et de pierres provenant du mur d’enceinte de la ville romaine, en hommage à l’historien Jullian, spécialiste de La gaulle romaine. Des voitures garées autour du monument. Sur un côté de la place, la vieille Continuer la lecture#écopoétiques #05 | une église singulière

#écopoétiques #05 | Vignes Planes

C’est un chemin. Un chemin, ça n’a pas de nom. C’est un chemin en terre, un chemin étroit, bordé de hauts talus. On l’emprunte pour aller en ville. On dit en ville, on devrait dire au centre du bourg. Personne ne dit le bourg. On dit ville, on pense village. On ne croise pas grand monde sur le chemin. Le plus souvent, on ne croise personne. On marche, on regarde, on ramasse des mûres, on pousse le landau, la poussette, on tient les enfants par la main, on les laisse gambader. Continuer la lecture#écopoétiques #05 | Vignes Planes

#écopoétique #05 | un coin

Le coin d’une rue et d’un passage (là vivait une enquêtrice, elle avait un fils, ses parents vivaient sur le faubourg, ils étaient en froid ou je ne sais plus – elle a dû rester dans la boîte quelque quinze ans – on avait travaillé ensemble chez RJJ quelques années aussi – auparavant, le travail c’est aussi cette époque-là) il Continuer la lecture#écopoétique #05 | un coin

#écopoétique #05 | vivre un peu plus

Six étages de briques rouges, presque parfait accord avec l’immeuble voisin, celui qui fait l’angle et qui doit dater du début du vingtième siècle. Au rez de chaussée, des locaux de la largeur des boutiques anciennes de la rue. Quatre ont été regroupées et sont occupées par une Association, Centre Social et Culturel, c’est écrit sur la façade. Accessoirement, le Continuer la lecture#écopoétique #05 | vivre un peu plus

#écopoétique #05 | Un bout de boulevard

Les derniers cent mètres de l’Avenue des Quatre Reines se nomment Boulevard Bouche. La ville étant petite, sans doute fallut-il un jour honorer à la fois les reines[1] et le député de 1789, nés ici, et faute de grandes artères leur partager une avenue, cette cohabitation ne devant guère gêner leurs restes illustres malgré des positions politiques à priori opposées. Continuer la lecture#écopoétique #05 | Un bout de boulevard

#écopoétique #05 | spectralité ambiante

« Ce sentiment de vivre dans des ruinesécologiques, économiques,Vous le ressentez ?guerres, épidémies, ne pas savoir ce qui sera dans cinq ansdepuis longtemps qu’on ne l’avait pas vécu » C’est ce qu’il appelle la spectralité ambiante.Grégory Delaplace n’est ni un politique, ni un poéte,juste un antropologue médaillé d’or du CNRSson terrain est la Mongolie Cet intérêt pour les fantômes, les maisons hantées, Continuer la lecture#écopoétique #05 | spectralité ambiante

#écopoétique #05  | le perchoir

Face à mon perchoir, une rambarde de fenêtre qui s’ouvre sur la rue, un bout de trottoir là où précisément il y avait un garage, « le  garage » avec ce que cela suppose de familiarité et de négligence pas dommage (qui ne craint rien) à mes yeux d’enfant. Il s’étendait, une horizontalité sur quelques dizaines de mètres. Courants d’air et pigeons le traversaient Continuer la lecture#écopoétique #05  | le perchoir