#écopoétique #1 à #10 | le Sud

01 – aube depuis chambre02 – ça a commencé par les oiseaux03 – la restanque04 – respirer 05 – l’immeuble rose du 22 boulevard Raspail06 – pluies07 – ni seule ni avec08 – sur une branche feuillue09 – exploration10 – maquillage qui s’efface #01 – aube depuis chambre Je me suis levée trop tôt dans la chambre pendue au dessus Continuer la lecture#écopoétique #1 à #10 | le Sud

#écopoétique #01 à #10 | automne 2024

#01 étendue de la prairie #02 ce qui reste après leur passage #03 mais avant tout les jardins#04 du latin aurum#5 odeur de neige#6 frapper-les-tambours#7 luxuriance qui cache#8 visible ou invisible#9 s’enfoncer#10 sombre biotite #01 étendue de la prairie La masse végétale prend possession des espaces pour peu qu’on la laisse tranquille et les arbres prennent leur temps pour s’ériger Continuer la lecture#écopoétique #01 à #10 | automne 2024

#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

1 – Le pré 2 – La maison du fou 3 – Les jardins parlent et se taisent parfois 4 – Comme des tâches de gras 5 – Les tours verte et bleue 6 – La pluie 7 – Ni une ni deux 8 – Des Récollets à Vouvray 9 – La sève 10 – L’ardoise #01 le pré Le Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

#écopoétique | Hors

La profondeur du jardin se montre une dernière fois quand on ferme la porte. Une partie de la fenêtre, à l’issue de l’enfilade des couloirs et des pièces, demeure visible. Un carré-témoin de ce qu’on laisse derrière soi, de ce que l’on quitte dès l’instant où le vélo est sorti de l’abri couleur d’orage et pourquoi ? Les framboisiers qui Continuer la lecture#écopoétique | Hors

#écopoétique #05 | liminaire ordinaire

Efe, 13 ans, m’explique la notion de liminal space. Il me parle de lieux vides qui suscitent en lui une sorte de nostalgie ainsi qu’une vague crainte. Ces lieux désertés sont d’anciens bureaux, des quartiers abandonnés en pleine construction, des piscines vidées pour l’hiver, des usines, des hôpitaux désaffectés. Ils semblent en attente. Et cette attente crée la nostalgie et Continuer la lecture#écopoétique #05 | liminaire ordinaire

#écopoétique #05 | La remue

Avant, on s’en servait pour la remue. Fin de l’hiver, sortir les bêtes et suivre la pente, monter, en suivant la fonte des neiges, la pousse des herbes. Petit à petit, progresser par étapes et finir en alpage pour y passer l’été. Monter, de la ferme principale au refuge du dessus, et celui au-dessus, avec tous les objets qui feront Continuer la lecture#écopoétique #05 | La remue

#écopoétique #05 | Chez Dada il y a…

Il y avait un sentier. On passait entre les murs du fenil et de la vieille grange abandonnée, qui commençait à tomber en ruines, et y avait plus qu’à suivre dans l’herbe, parfois haute, la petite ligne noire. Ça y menait directement. Souvent, on rencontrait un petit garçon ou une petite fille, ou les deux, en train de jouer sur Continuer la lecture#écopoétique #05 | Chez Dada il y a…

#écopoétiques #05 | dans la colline

Ce qu’il y avait avant, je le sais très bien. Plusieurs fois je suis venue par ici me promener. Ici, avant, il y avait des arbres, des chênes verts, des pins d’Alep, d’autres essences forestières. On s’y enfonçait par de petits sentiers ou l’on coupait à travers ronces. C’était à cet endroit un espace ombragé traversé de petits mammifères, de Continuer la lecture#écopoétiques #05 | dans la colline

#écopoétique #05 | Sous le pont de la République

Sous le pont de la République vit une famille de ragondins, au moins huit, mais Karim a dit trois à la mairie pour ne pas qu’elle les empoisonne. Ils occupent un trou sous un enchevêtrement de branchettes et de racines. Plutôt un beau septembre avec, plusieurs fois, trois jours de rayonnement de suite. Le soleil frappe impeccablement sous les arcades Continuer la lecture#écopoétique #05 | Sous le pont de la République

#écopoétique #05 | les restes

Ça fait tant d’années que je n’étais pas revenu. Au moins trente ans, j’ai du mal à compter. Mon grand-père était vivant, Raymonde aussi. Quant à Marguerite, son nom est toujours inscrit sur la boite à lettres en bas du petit immeuble semi-bourgeois de la traverse de la solitude. À Marseille, le style semi-bourgeois se caractérise par des plafonds hauts Continuer la lecture#écopoétique #05 | les restes