#écopoétique #1 à #10 | le Sud

01 – aube depuis chambre02 – ça a commencé par les oiseaux03 – la restanque04 – respirer 05 – l’immeuble rose du 22 boulevard Raspail06 – pluies07 – ni seule ni avec08 – sur une branche feuillue09 – exploration10 – maquillage qui s’efface #01 – aube depuis chambre Je me suis levée trop tôt dans la chambre pendue au dessus Continuer la lecture#écopoétique #1 à #10 | le Sud

#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

1 – Le pré 2 – La maison du fou 3 – Les jardins parlent et se taisent parfois 4 – Comme des tâches de gras 5 – Les tours verte et bleue 6 – La pluie 7 – Ni une ni deux 8 – Des Récollets à Vouvray 9 – La sève 10 – L’ardoise #01 le pré Le Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

#écopoétique | Hors

La profondeur du jardin se montre une dernière fois quand on ferme la porte. Une partie de la fenêtre, à l’issue de l’enfilade des couloirs et des pièces, demeure visible. Un carré-témoin de ce qu’on laisse derrière soi, de ce que l’on quitte dès l’instant où le vélo est sorti de l’abri couleur d’orage et pourquoi ? Les framboisiers qui Continuer la lecture#écopoétique | Hors

#écopoétique #02 | dans la cour de Marcel

Une remorque, une voiture épave aux pneus crevés, un frigo en panne, des cordes, des sangles, une poêle, des grilles, les restes d’un volet roulant blanc tordu, fondu, des échafaudages, une table en bois, un thermos bleu, une canne à pêche, des bouts de tuyaux flexibles, une grande rallonge noire, un bidon renversé, un bateau à moteur, des bouées jaunes, Continuer la lecture#écopoétique #02 | dans la cour de Marcel

#ecopoétique #02 | le rat, les épluchures, le ciste

Pour voir, je lance l’enregistrement au moment du repas, voir ce qui se passe de l’assiette à la poubelle ? Vraiment, je vais finir par demander à manger à la cuisine, loin de la télé, comme quand j’étais petit… CrFfffcrrCfff Ou alors je vais dérégler les canaux 2 et 1 de la télé, ceux qui crachent des déchets d’infos à l’heure Continuer la lecture#ecopoétique #02 | le rat, les épluchures, le ciste

#écopoétique #02 | Pierres gravées

Traces, un hommage aux pierres gravées en vallée d’Aure. On ne voit que ce que l’on connaît. On ne voit pas les gravures sur les pierres alors que presque partout, dans les villages de haute montagne, sur les chemins des estives, on trouve des gravures. La plupart de ces signes nous semble sans valeur parce que le sens échappe à Continuer la lecture#écopoétique #02 | Pierres gravées

#écopoétique #02 | objets perdus d’un monde disparu

C’est cette manie qu’il avait de tout garder. L’appartement à son décès était plein comme un œuf, fauteuils boiteux, des murs entiers de livres, des monceaux de sacs plastiques, des milliers de diapositives bien rangés dans leurs boites numérotées qui renvoyaient à plusieurs cahiers remplis de son écriture illisible, chaque photo y était recensée.  Les boites avaient varié de formes et Continuer la lecture#écopoétique #02 | objets perdus d’un monde disparu

#écopoétique #02 | la trousse

Dans la poubelle près du bureau du professeur dans salle de classe se trouve une trousse. Elle y est depuis une semaine. La trousse est fermée, la tirette remontée jusqu’au bout sans aucune accroche entre les dents de la tirette qui pourrait faire voir l’intérieur de la trousse. Elle est cylindrique dans un tissu souple. Le tissu ne s’affaisse pas, Continuer la lecture#écopoétique #02 | la trousse

#ecopoetique #02 | fouilles archéologiques et peau d’âne de Jacques Demy

Des fragments de verre argenté, un morceau de graffite, une boucle de métal, des clous utilisés pour la construction de la cabane, des strass en guise de diamants, des tessons de céramique, le cadre du miroir de la fée, un petit bouton bleu venant de la malle magique de la princesse, une grosse perle bleue, sans doute une des perles Continuer la lecture#ecopoetique #02 | fouilles archéologiques et peau d’âne de Jacques Demy

#écopoétique #02 | ce qui reste après leur passage

Le mieux c’est d’avoir des poules. Je les ai installées tout de suite. Enfin, le plus tôt possible. Parce qu’il fallait d’abord leur créer un enclos dans lequel il y aurait un grand chêne dans un angle pour l’ombre. Un enclos grillagé avec les bordures enfoncées profond dans la terre. Les prédateurs sont nombreux par ici, aptes à gratter pour Continuer la lecture#écopoétique #02 | ce qui reste après leur passage