#versuneécopoétique #01 | dormir à la belle étoile

Je confondais Joan Didion et Annie Dillard. Ou plus exactement, j’avais du mal à imaginer Joan Didion passionnée par Thoreau, ce qui est le cas d’Annie Dillard. J’ai tapé « Joan Didion et Annie Dillard » dans la barre de recherche pour m’apercevoir qu’il y avait des réponses, que je n’étais pas la seule à les rapprocher si ce n’est les confondre Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | dormir à la belle étoile

#versuneécopoétique #01 | échos du silence

Le ciel: un gouffre. La terre: un désert. Dans l’entre-deux, dans cette brèche où tenir droit, pris dans l’immensité, retenir son souffle. On n’a pas l’étoffe pour cette immensité. De cette gravité, rien ne dépasse. Une herbe rase où quelques cheveux d’anges, comme un tremblement de tendresses entre les pierres sèches, arabesques pensées qui s’effilent, ondulent dans un froissement d’air Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | échos du silence

#versuneécopoétique #01 | Silencieuse

La maison de pécheur avait été rénovée, les fenêtres agrandies, isolées du froid et, d’après leur fabricant, du bruit. Cela me paraissait une bonne idée cette promesse de silence dû au double vitrage. J’emménageais au début de l’automne pour la rentrée scolaire. Le premier soir, je constatais qu’isoler les fenêtres dans une vieille maison ne suffisait pas à la rendre Continuer la lecture#versuneécopoétique #01 | Silencieuse