#écopoétique #1 à #10 | le Sud

01 – aube depuis chambre02 – ça a commencé par les oiseaux03 – la restanque04 – respirer 05 – l’immeuble rose du 22 boulevard Raspail06 – pluies07 – ni seule ni avec08 – sur une branche feuillue09 – exploration10 – maquillage qui s’efface #01 – aube depuis chambre Je me suis levée trop tôt dans la chambre pendue au dessus Continuer la lecture#écopoétique #1 à #10 | le Sud

#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

1 – Le pré 2 – La maison du fou 3 – Les jardins parlent et se taisent parfois 4 – Comme des tâches de gras 5 – Les tours verte et bleue 6 – La pluie 7 – Ni une ni deux 8 – Des Récollets à Vouvray 9 – La sève 10 – L’ardoise #01 le pré Le Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

#écopoétique | Hors

La profondeur du jardin se montre une dernière fois quand on ferme la porte. Une partie de la fenêtre, à l’issue de l’enfilade des couloirs et des pièces, demeure visible. Un carré-témoin de ce qu’on laisse derrière soi, de ce que l’on quitte dès l’instant où le vélo est sorti de l’abri couleur d’orage et pourquoi ? Les framboisiers qui Continuer la lecture#écopoétique | Hors

#écopoétique #01 / Panthère en solo

Dans la langue italienne, solo veut plutôt dire seulement. Dans beaucoup d’autres langues, le monde artistique, notamment de la musique et de la danse ,en a fait la forme de la performance à corps unique. On joue, on danse, on performe en solo, voire on fait un solo. L’art de faire à un ou à une plutôt que faire seulement, ou encore Continuer la lecture#écopoétique #01 / Panthère en solo

# écopoétique # 06 | variations pluies

Froides diagonales métalliques, ne barrez pas le passage, l’enfant malgré tout se risquera et traversera pieds nus sans parapluie sans paradis. Le monde habite les flaques. Laisse-là, ne la gonfle pas avec tous tes ruissellements, tes fuites en avant, tes fontes des neiges qui la débordent. Arrête-toi, laisse couler la rivière, tranquille comme elle l’est dans nos rives, dans nos Continuer la lecture# écopoétique # 06 | variations pluies

#écopoétique #01 | le silence, ça n’existe pas

La torpeur du soleil faisait taire la ville endormie. Assommée. Abrutie. Au fur et à mesure où elle s’éloignait de l’axe routier principal, le silence gagnait. En épaisseur. Même si le silence, ça n’existe pas. Ce qu’elle croyait. Frôlement des pas dans les herbes, pépiement des oiseaux, froissements. Le silence, pensait-elle, c’est l’inhabité. Le désert, c’est le silence. Elle déambulait Continuer la lecture#écopoétique #01 | le silence, ça n’existe pas

#écopoétique #01 | fil à couper le beurre

Le silence n’existe pas. Il a dit ça Le silence n’existe pas et il a appuyé son propos d’un long regard triste. Même les sourds n’ont pas accès au silence total, les morts peut-être vas savoir, la nature est bruyante elle aussi, le silence de la campagne est une croyance de citadin. dans la brousse il y a un de Continuer la lecture#écopoétique #01 | fil à couper le beurre

#écopoétique #01 | un silence

Juste avant d’arriver aux Eyzies en Vallée de la Vézère, capitale mondiale de la Préhistoire, on longe un monument naturel, imposante masse rocheuse, la falaise de Laugerie basse. Majestueuse falaise de calcaire de soixante mètres de haut et de cinq cents mètres de long. Couches de schiste percées de cavités et couvertes de végétation : châtaigniers, chênes verts, bruyères. Sans Continuer la lecture#écopoétique #01 | un silence

#écopoétique #01 | Voir le silence

Un geai déchire le silence de la forêt, la réalité se défait, l’aube tremble, le paysage se fige tout autour. C’est un cri déchirant qui rompt brutalement la tranquillité d’un monde qui existe sans l’humain. Dans le mouvement lourd d’un vol sur le vif, dans le cri strident qui prend par surprise, au moment où il s’échappe on prend conscience Continuer la lecture#écopoétique #01 | Voir le silence

#écopoétique #01 | enfin, les mains dans la terre

J’ai les mains dans la terre enfin, pourtant, je n’y connais rien, mais je farfouille. Je me sens autorisé par ceux qui m’ont précédé. On m’a raconté avec quelle agilité ma grand-mère descendait cette pente-là pour aller cultiver, récolter. Les mains terre à terre, je découvre des espèces jusqu’alors inconnues par moi. Une chenille toute poilue, une grenouille argentée ; les Continuer la lecture#écopoétique #01 | enfin, les mains dans la terre