autobiographies #01 | l’air du large
Fenêtre grande ouverte sur le gris de la ville. Effluves du port, odeurs de poissons, de mazout, de goudron, d’eau vive, d’égouts parfois. Marée haute. Ce matin, les chalutiers dansent à ras le quai. Toujours tu t’étonnes. Marée haute, marée basse, tanguent les chalutiers. Ils te saluent, arrogants d’être portés par cette masse d’eau liquide, dépités de s’enfoncer avec elle Continuer la lectureautobiographies #01 | l’air du large