#anthologie #40 | un livre, cent pages

Le genre de l’auteur fluctue comme son âge L’auteur qui écrit le matin dit que ses idées qui sont plutôt des histoires , lui arrivent en écrivant, celui de la nuit le dit aussiL’auteur du matin doit se méfier de son imagination celui de la nuit aussi Si l’auteur n’attend pas l’inspiration il entend des phrases ; elles lui arrivent brusquement Continuer la lecture#anthologie #40 | un livre, cent pages

# anthologie #40 | (j’ai oublié)

L’auteur qui est-ce ?Dans le réduit, les deux types – dans l’appartement, deux autres puis encore un troisième – le reste du monde ou les deux autres lors de l’explication de la prise de décision (ces deux-là portent les messages tout au long du rapt – neuf fois (à recenser) – voire même les prisonniers qui sont en procès dans le Continuer la lecture# anthologie #40 | (j’ai oublié)

#anthologie #40 | continuums hypothétiques

Je cherchais un livre dans ma bibliothèque (était-ce un précis de science-fiction ou un exposé de quelques théories spatio-temporelles ?) et je suis tombé dessus. Vous savez, les livres qui se cachent derrière les livres, ceux qu’on croit perdus parce qu’ils sont rangés à l’abri des regards, couchés derrière d’épais volumes debout sur leur tranche dans un renfoncement improbable, ceux qu’on Continuer la lecture#anthologie #40 | continuums hypothétiques

#anthologie # 40 | retour sur…

Il y a plusieurs textes ici, pour lesquels bien certainement les auteur.e.s diffèrent. Une fiction réunionnaise • Un journaliste publie un roman dont l’écriture lui a été inspirée par un double drame : le scandale, de 1962 à 1984, de la déportation d’enfants réunionnais en métropole et un fait divers – la fuite une nuit d’un automobiliste qui vient d’écraser Continuer la lecture#anthologie # 40 | retour sur…

#anthologie #40 | sauter dans le blanc

Un ou une ermite, âgé, calfeutré dans sa cabane de bois. Qui n’a rien à faire de ses journées. Qui a un passé urbain. Quelqu’un de pressé qui écrit dans le métro, vite, avec une mallette pour travailler et des écouteurs sur ses oreilles. Une bulle. Qui regarde les gens en coin, un œil de pervers ? Peut-être. En tout cas Continuer la lecture#anthologie #40 | sauter dans le blanc

#anthologie #40 | Quatre, trois, deux , un….

4. La brocante Le dimanche, juste à côté du marché couvert, des brocanteurs amateurs s’installent pour la journée sur un bout de pelouse. C’est à la fois joyeux et triste, les exposants et les passants se connaissent, on est sur une petite île, et l’été c’est un bon moment pour vendre aux touristes ce qui sinon partira au mieux à Continuer la lecture#anthologie #40 | Quatre, trois, deux , un….

#anthologie #40 | corps d’hypothèses irréfutables

corps d’hypothèses 1 sur celui ou celle qui a écrit ça hypothèse 1, première sous-hypothèse. Se faire passer pour l’auteur Le texte n’aurait pas été écrit par moi. Mais par ma soeur ou par un frère. Ça aurait été une manière d’écrire sans s’engager, de me faire porter le chapeau, de me faire dire l’indicible, me faire formuler l’ineffable, me Continuer la lecture#anthologie #40 | corps d’hypothèses irréfutables

#anthologie #40 | Jeu de pistes

Hypothèses concernant l’ auteurCe livre est un Livre-Sauveur écrit par un auteur en dépression, vaguement tenté par une écriture de groupe lui permettant de passer l’été, de tenir jusqu’à l’automne où il trouvera peut-être une nouvelle bouée afin de conjurer son naufrage. L’auteure est une femme enfermée dans une hypothèse de vie empruntée par erreur, le livre doit lui permettre Continuer la lecture#anthologie #40 | Jeu de pistes

#anthologie #40 | rat de bibliothèque

L’auteur ? Une femme. La narratrice. Elle écrit je et ça nous dit assez le caractère autobiographique. Matière à confidence, pas journal mais témoignage de vie. Il faut lire pour connaître l’âge, un embryon de généalogie. Il faut lire pour découvrir l’envers du décor, la piste rouge d’athlétisme, la coureuse, la passion, le désarroi, la douleur et tout ce grain Continuer la lecture#anthologie #40 | rat de bibliothèque

#anthologie #40 | Un aller retour

Les auteurs sont toutes les générations dont on se souvient. Ici plutôt de la branche paternelle, du village de Paganica dans la région des Abruzzes en Italie. Tout est parti du prologue. Je me suis aperçue en l’écrivant que les prénoms s’étaient transmis de génération en génération, en italien, puis francisés. J’ai interrogé mon père afin qu’il remonte dans ses Continuer la lecture#anthologie #40 | Un aller retour