#anthologie #35 | le café des aiguilles

(en lien avec #anthologie #16 | les aiguilles ) Ville : inconnue. Mais ville : immeubles, entrées, sorties, densité, passants, voitures, reflets. L’agitation de la ville contraste avec la lenteur et le presque figé du café. Le café du dehors. Le café du dedans. Deux femmes, une jeune, une vieille.  Il y a les rides, il y a les regards. Les rides Continuer la lecture#anthologie #35 | le café des aiguilles

#anthologie # 35 | le petit chemin

Intérieur d’une twingo couleur crème – traces de boue sur les bas de caisse – phares allumés – roule à bonne vitesse LA ROUTE NATIONALE (depuis l’autoradio les informations) – route à deux voies larges – le flan escarpé de la montagne à droite – à gauche la vallée – prairies et champs – restaurant fermé au bord de la Continuer la lecture#anthologie # 35 | le petit chemin

# anthologie # 35 | ces jours-ci

Lors d’un précédent atelier, il était écrit en codicille : Ça ne se terminera d’ailleurs pas ici. Il y aurait d’autres développements à expliciter, d’autres personnages bizarres peut-être; d’autres portraits à tracer (beaucoup de choses ont déjà été faites et dites et écrites et reproduites – j’abonde donc dans la diétrologie, en un sens). La figure d’Aldo, tout comme celle d’Eleonora Continuer la lecture# anthologie # 35 | ces jours-ci

#anthologie #35 | La forêt du lieu-dit du père

Voix off : Que va-t-il advenir de toute cette pluie, dit-elle, alors que depuis une heure, peut-être plus, l’averse n’en finissait pas de l’alanguir.  Le fleuve avait disparu. La berge et avec elle la jetée. Le petit banc de pierre devant le restaurant Les Glycines. Tout était inondé.  Voix off :  Enfin on le supposait parce que l’eau était entrée dans la Continuer la lecture#anthologie #35 | La forêt du lieu-dit du père

#anthologie #35 | dits d’escalier

au bout de l’allée, entre un figuier qui n’a que des feuilles et un mur de vignes et de chèvrefeuilles emmêlées, le mur de pierres finissant dans l’eau du bassin, elle est là sur le rebord où le soleil est encore, dans le silence d’après le bain. Voix off : l’arbuste est devenu arbre, rituelle la caresse à son écorce, Continuer la lecture#anthologie #35 | dits d’escalier

#anthologie #35 | Infinitif relatif (avec voix off)

On entend son nom et on se lève, laissant derrière soi visages assis sur leur histoire. On peut en inventer une pour chaque paire d’yeux qui déambulent entre le vide et le rien. Couloir où se fondent les pas, un pas de plus pour décider la vie, le gardien hoche gravement la tête en signe d’acquiescence. Ouvrir la porte, dire Continuer la lecture#anthologie #35 | Infinitif relatif (avec voix off)

#anthologie #35 | commentaires sur Bolaño

27 décembre 1990, Carrer del Lloro, Blanes, Espagne les lieux: Plaça de Catalunya, Rambla de Joaquim Ruyra, Carrer del Doctor Xavier Brunet, Passeig de Dintre (le marché), Plaça Espanya, Carrer del Lloro voix off Dans quelques années, il fera le même chemin. Il ne se perdra pas. Il retrouvera sans pourtant reconnaître. Les boutiques auront changé. L’ombre restera la même. Continuer la lecture#anthologie #35 | commentaires sur Bolaño

#anthologie #34 | en terrasse.

Ils sont tous deux à regarder en direction du café de la grande avenue, juste après le carrefour. Les fauteuils sont tressés de bleu et de blanc, le ciel est gris. Un seul serveur rentre et sort pour essuyer les tables et apporter les consommations. Il est mince. Il a les habits noir et blanc, le plateau et le torchon, Continuer la lecture#anthologie #34 | en terrasse.

« anthologie » | le cycle été 2024

Le cycle été, c’est lancé ! Avec une page dédiée sur Tiers Livre pour les modalités, accès et inscription, téléchargement des ressources d’appui, publication dans la plateforme collective… et c’est aussi la page sommaire pour naviguer et dans les propositions, et dans les contributions. Notre troisième expérience mode #40jours, on a trop appris les deux premières fois pour ne pas Continuer la lecture« anthologie » | le cycle été 2024