#anthologie #29 | où en est-on

C’est depuis toujours que le monde changerien jamais rien ne changera jamais et depuis toujours qu’il est en guerreil s’agit de cette période qu’il faut oublier, qu’il faut mettre de côté comme si elle n’avait jamais existé parce qu’il n’en a jamais parlé – ou alors on a oublié : toujours semblable, toujours différentil ne reste que son cahier, aujourd’hui ; Continuer la lecture#anthologie #29 | où en est-on

#anthologie #29 | … empêché

|… pourtant, au-delà des forêts coiffant le plateau, forêts de pins sylvestres mélangées de petits chênes, de charmes et de bouleaux, il apercevait des friches, il aurait bien voulu passer par là pour rentrer chez lui | … mais on l’en empêchait, on le retenait ; quand on voit des friches, pensa-t-il, on pense l’infini, on croit que rien ne peut Continuer la lecture#anthologie #29 | … empêché

#anthologie #29 | L’homme en noir

#anthologie #13 | Sans prétention Bar tabac Santa Guilia sans prétention, plutôt populaire,  on y joue à l’intérieur aux courses, on y achète son tabac, on donne des grilles de loto au patron qui les enregistre, on boit un verre ou un café. Emplacement stratégique, sur l’avenue des C., en face du boulevard Cassini qui monte et de la rue Continuer la lecture#anthologie #29 | L’homme en noir

#anthologie #29 | Ce chemin

dans ce retour l’idée de voir ce chemin qu’elle n’a pas pris ce qu’il aurait été si elle l’avait pris… ce qu’ Elle aurait été si elle l’avait pris. Elle fait le chemin ou le chemin la fait? Elle est une addition des lieux traversés par erreur, mauvais choix, bon choix, quel est le résultat de l’addition sinon s’extraire de Continuer la lecture#anthologie #29 | Ce chemin

#anthologie #29 | dans la peau

… j’ai accompli mon chemin de nuit traversé des rêves tortueux et à nouveau ça recommence | je me réveille je sors du lit j’ouvre les fenêtres avec cette envie de découvrir la nature du jour, la température, l’ambiance du ciel dont mon écriture dépendra | dehors là-bas sous les arbres il y a Jude | il s’est inventé il Continuer la lecture#anthologie #29 | dans la peau

#anthologie #29  | Chienne ou chien, il faudrait savoir à la fin 

……Ah tiens, tiens, ce texte qui traîne-là … Quelque part, je dois être un chien. Dès que je rentre chez moi, je renifle, je dois renifler. C’est très important pour moi. Je dois le faire unbedingt avant tout autre chose, avant d’enlever mon manteau ou d’allumer la lumière. Non, je dois d’abord renifler, d’abord et avant tout autre chose. Ah Continuer la lecture#anthologie #29  | Chienne ou chien, il faudrait savoir à la fin 

#anthologie #29 | être, peut-être…

… et toujours ils s’enchaînaient les uns aux autres dans ce monde de jadis. Ils étaient tous semblables et te voulaient comme eux. Il fallait faire semblant Enfin ils sont partis. Ils étaient tous à crier et parler à tort et à travers. À faire des blagues qui ne font rire qu’eux, à se pavaner et à se moquer. Je Continuer la lecture#anthologie #29 | être, peut-être…

#anthologie #29 | La porte entrebâillée.

#anthologie #16 | Tu ne dis rien ? En italique et en gras, le personnage. Rien, pas un mot, pas un son, ne lui venait aux lèvres. Elle savait qu’il ne dirait rien. Je savais aussi qu’il ne dirait rien. Il s’était carapaté derrière un silence borné. Et je le connaissais si bien ce visage borné, fermé à toute éventualité, Continuer la lecture#anthologie #29 | La porte entrebâillée.

#anthologie #29 | l’homme caméra

codicille : reprise du texte #anthologie #09. Mon idée de départ, après lecture de la proposition, était d’intégrer des consignes de réalisateur de film, des didascalies, des précisions de mises en scène. Après avoir écouté la consigne sur YouTube, j’ai préféré y intégrer un personnage qui était lui-même la caméra, œil de l’écrivain enfermé dans l’histoire. Essai étrange. … et toujours Continuer la lecture#anthologie #29 | l’homme caméra

#anthologie #29 | pas que Jane

J’ai choisi la contribution 17, Jane, en prenant le « je » initial pour le témoin de la consigne. Le texte d’origine est en italique. … Je ne veux plus être là et je ne peux pas partir. Pourtant ici tout est chic, les visages sont souriants, les rires bien pleins et les corps généreux, je ne suis pas à ma place. Continuer la lecture#anthologie #29 | pas que Jane