#anthologie #19 | points zéro

{Codicille — j’ai déjà participé à la proposition du cycle #autobiographie en décembre 2021 et vous trouverez mon texte Soixante fragments sans conséquence en cliquant ici. Au lieu de reprendre ces fragments et de leur adjoindre une nouvelle couche, je préfère en choisir quelques autres pour avancer dans un projet qui prend forme avec cet atelier. Il s’agit d’un homme Continuer la lecture#anthologie #19 | points zéro

#anthologie #19 | « Il est toujours joli le temps passé… »

« Il est toujours joli le temps passé, une fois qu’ils ont cassé leur pipe… », Brassens à Bobino, j’ai dix ans, c’est tonton Lulu qui m’a emmenée, quand on l’applaudît je suis sûre qu’il rougit, je le voudrais comme père les mots bombés en rouge sur le panneau de chantier à Angoulême « Ils nous ont ordonné de perdre, Continuer la lecture#anthologie #19 | « Il est toujours joli le temps passé… »

#anthologie #19 | (se) souvenir

79 occurrences du journal 19. regard rétrospectif sur le journal tenu lors du confinement premier – publié d’abord sur le site du collectif L’AiR Nu sans trop d’images à mon souvenir – je ne m’aperçus de la conjonction des dates (la Commune, l’enlèvement et la mise à mort d’Aldo Moro) qu’assez tardivement, retrouvant dans la bibliothèque un livre (lequel m’était Continuer la lecture#anthologie #19 | (se) souvenir

#anthologie #19 | Memo

une fête de fin d’année avec tous les lauréats du bac  , debout  face photographe qui immortalisent la super promo  de l’année 1971 au Lycée Pasteur de Neuilly sur Seine ; FH  , le futur président,  l’ avait obtenu avec la mention Assez Bien ; j’ai de l’avenir… la photo des obsèques de Johnny , on aura beau être au firmament de Continuer la lecture#anthologie #19 | Memo

#anthologie #19 | Écriture de soi et vérité

Savez-vous que les adolescents tiennent encore leur journal sur des carnets (avec petit cadenas parfois), qu’ils les cachent dans leur chambre (sous le matelas) ou les gardent toujours avec eux dans leur sac ? Savez-vous qu’ils sont à peu près aussi nombreux qu’il y a trente ans et que les garçons le font aussi (moins que les filles) ? Savez-vous que désormais Continuer la lecture#anthologie #19 | Écriture de soi et vérité

#anthologie #19 | Garçon… !

 elles ne disparaissent pas, il suffit de les rappeler. la jeune femme de la gare St Lazare, son pull en mohair bleu ciel à large encolure, coupant la foule devant la sortie Rome, bras croisés sur un bloc de classeurs et bouquins, figure de proue fendant l’écume. aller chercher du lait dans une timbale en aluminium très cabossée, d’une capacité Continuer la lecture#anthologie #19 | Garçon… !

#anthologie #19 | quelques flashs

Le marcheur, Giacometti ambulant traçant d’un bon pas, chaque jour de la semaine et de l’année, toujours le même parcours, le corps balancé de droite à gauche, une allure reconnaissable de loin. Pour une femme, voir Allemagne mère blafarde c’est perdre la parole, devenir muette, être sidérée. Comment les hommes, eux, voient-ils ce film ? Enfant, j’avais un point de repère Continuer la lecture#anthologie #19 | quelques flashs

#anthologie #19 | Avant ou après

Une photo sans cadre, une photo sans paroles, une photo de silence, lèvres fermées, regards perdus loin, tu es assise sur le vieux banc du jardin, il n’y a pas de vent, seul un air de mélancolie enveloppe, respire sous le grand chêne. Tu tiens quoi sur tes genoux ? ce n’est pas une poupée, un morceau de tissu ? une Continuer la lecture#anthologie #19 | Avant ou après

#anthologie #19 | Echos d’images

La boîte à malices métallique verte, avec à l’intérieur des petits objets, des friandises, que ma mère nous ouvrait en nous invitant à y plonger la main en fermant les yeux pour se saisir d’un cadeau quand elle estimait que nous l’avions mérité Le sachet de berlingots de lait Nestlé, aux parfums de fraise, banane, abricot, une promesse de bonheur Continuer la lecture#anthologie #19 | Echos d’images

#anthologie #19 | Une trace sur la peinture encore fraîche

Parce que si pardon un jour peut-être, oubli jamais Parce que demain peut se prendre pour hier Parce qu’aller chercher des images, plus loin derrière, et plus encore, ce sera pour plus tard Parce que laisser une trace quand la peinture est encore fraîche Parce que… L’orchestre improvisé de casseroles le soir à vingt heures et puis. Plus rien Ecouter Continuer la lecture#anthologie #19 | Une trace sur la peinture encore fraîche