#anthologie #24 | Si loin vers l’intérieur

crédit photo : Claude_Jonas Tinos Prologue : Les réponses1. Pourquoi changer ?4. Planque ultime5. Vivable pas vivant6. Plus simple expression7. La pénombre tourne autour du soleil11. Rentre avec Sasha12. Sofia-Boston-Glasgow-Beyrouth-Sauveterre13. Coupé de tout14. Idiomes antiques15. Ne suis pas17. Sole Célérier20. La très longue partie de cache-cache23. Parfait puits24. Si loin vers l’intérieur #24 | Si loin vers l’intérieur Il était Continuer la lecture#anthologie #24 | Si loin vers l’intérieur

#anthologie #25 | Bifurcation

0 – Naître 1 – Traversée 2 – Le canapé en velours rouge 3 – Le stylo Bic quatre couleurs 4 – Habiter 5 – Je n’y pense pas 6 – Seule 7 – Soirée d’été 8 – La vieille 9 – Gueule cassée 10 – Pierre Beslay 11 – Partir si tard 12 – J’y suis allée 13 – Continuer la lecture#anthologie #25 | Bifurcation

#anthologie #17 Charles | #18 Travail de l’image || Carnet 40×50

« Notre tâche n’est pas finie / Elle commence / Être toujours vigilant / Être toujours prêt / Être toujours inquiet / Mais toujours optimiste / Et ne pas avoir peur du coup dur / Voilà quelle doit être notre règle de conduite » — Robert Desnos, « Poèmes de minuit » Continuer la lecture#anthologie #17 Charles | #18 Travail de l’image || Carnet 40×50

#anthologie #12 | Paris, Douvres, Sarajevo

Juste éveillés, les rêves encore tout près, à la lisière du réel, on se presse dans le couloir, valises contre les jambes Bruit des freins descendre les marches en fer Le quai Des familles, enfants endormis dans les bras, beaucoup de familles, beaucoup d’enfants quand on se croyait seuls isolés dans notre couchette Long quai gare inhabituelle Austerlitz Matin d’hiver Ce n’est pas encore la foule mais déjà les grands espaces, le bout du quai si loin, des voyageurs pressés, des employées de la gare, des chariots.  Continuer la lecture#anthologie #12 | Paris, Douvres, Sarajevo

#anthologie #12 | 3 fois entrer dans la ville

12 : 3 fois l’entrée dans la ville D’ici le ciel semble en guerre, lutte de corps gazeux, muscles de coton contractés, les nuages s’entretuent. L’appareil les transperce. J’aperçois le fleuve brun-bouillon, serpentant entre les palmeraies. La ville est encore invisible. J’amorce la descente sur son anonymat. Elle n’appartient encore à aucune histoire à raconter. C’est une ville avec laquelle Continuer la lecture#anthologie #12 | 3 fois entrer dans la ville

#anthologie #12 | traversées

Traversée de Londres impossible. Longue marche sur les trottoirs interrompue par les montées et descentes des escalators de l’underground. Plus aucune notion d’où se trouvent les quartiers par rapport les uns aux autres. Les distances réduites à des attente, attente sur le quai, attente dans la rame. A chaque fois ressortir, traverser une rue, dont on observe le changement d’architecture, Continuer la lecture#anthologie #12 | traversées

#anthologie #12 | Tréguier – Saint-Malo – Dunkerque

Une fois calé sur le phare des Héaux de Bréhat, on trouve la ligne plus claire du sillon de Talbert, cordon de galets et de sable comme une rambarde guidant vers l’entrée de la rivière. Le Jaudy brille, métallique, entre ses berges de pierres dépouillées et boudeuses qui laissent finalement la place à du vert, des arbustes, des arbres. Le Continuer la lecture#anthologie #12 | Tréguier – Saint-Malo – Dunkerque

#anthologie #12 | loin de la convulsion méditerranéenne

L’arrivée se fait par les villes de la frontière, cette frontière mobile qui se déplace au fur et à mesure de la guerre, Conil de La Frontera, Chiclana de La Frontera, Herez de La frontière, et nous arrivons à Séville par le grand pont et les rives du Guadalquivir, et même immergés dans le trafic de la fin de l’après-midi Continuer la lecture#anthologie #12 | loin de la convulsion méditerranéenne

#anthologie #12 | La double négation

Comment ne pas ne pas? Bien sûr, bien sûr. On avait probablement traversé au moins un désert à mes yeux d’enfants avant d’arriver dans cette ville dont j’ai fait tout un quartier de mes rêves mais dans lequel je retourne rarement. Je sais tout juste qu’il y est. Et rien que cette pensée me fait du bien. Cette pensée me Continuer la lecture#anthologie #12 | La double négation

#anthologie #12 | Les laissés-pour-compte

La Rochelle, seize rue Saint-Sauveur – que reste-il de vos amours quand ton corps androgyne se soulevait dans vos étreintes. Peut-être que l’enfant ne dormait pas et prenait part dans les ténèbres de sa chambre à vos longs râles bestiaux dans le salon, aux chaloupés des corps, aux respirations fractionnées qui venaient ponctuer chacune de vos séquences. On dit que Continuer la lecture#anthologie #12 | Les laissés-pour-compte