#anthologie #05 | Elle poussait son corps devant elle

Elle portait son corps devant elle…Elle poussait son corps devant elle… Des cliniques portent des nom de Saints , Sainte thérèse, Sainte Marie, St Paul , st Augustin ceux qui y exercent sont plus ou moins en bienveillance , plus ou moins en compétence, c’est l’écoute qui compte le plus. C’est un chirurgien plasticien dit aussi chirurgien esthétique qui appelle Continuer la lecture#anthologie #05 | Elle poussait son corps devant elle

#anthologie #05 l Les portes de l’Anatolie

Besiktas, Kadikoy, Karakoy, Fathi, Gezi park, Emimonu, Kabatas… Voyager c’est apprivoiser par petites touches l’espace. Ces noms me sont devenus familiers sans que je sois capable pour autant de les poser sur une carte. Voyager pour moi c’est faire confiance et laisser l’inconscient organiser l’espace sans m’en mêler. Ma méthode n’est pas rationnelle et donc totalement inefficace quand il faut Continuer la lecture#anthologie #05 l Les portes de l’Anatolie

#anthologie #05 | PPP

Il porte son corps devant lui. Il est debout, en pantalon de toile, manches retroussées sous le blouson de cuir, une énergie vitale dans le regard, une énergie dans le geste, dans les plis cassants des étoffes que le peintre emprunte au XVIIe siècle. Il porte littéralement son corps devant lui, son cadavre. Son corps devant lui porté à bout Continuer la lecture#anthologie #05 | PPP

#anthologie #05 | La femme-Auguste

Je sus avant même la sortie de mère marcher sur ta tête. Je suis celle dont on mordit la naissance alors que dejà morte. Collée contre l’homme qui m’empêcha de me parler, je roule dans l’histoire comme un de ses fils, devant toi pas prénommée moi. Je suis celle qui donna nom à l’oubli d’elle. Je suis l’homme qui mangera Continuer la lecture#anthologie #05 | La femme-Auguste

#anthologie #05 l’homme volant au vélovolé

A la ville de Plot, j’ai longtemps vécu, phacochant à l’école de la descente, j’ai extrait des racines carrées, j’ai dessiné des parallélogrammes patibulaires, j’ai ramassé beaucoup d’escarchauds, j’ai coupé mes pattes, j’ai rangé mes os, j’ai avoué que deux et deux ne faisaient pas toujours quatre pour rentrer dans les mailles de l’éducation primale. Les beaunainbos s’épouillaient gentiment en Continuer la lecture#anthologie #05 l’homme volant au vélovolé

#anthologie #05 | Avec son ventre de petite baleine crevée et sa déception plein les yeux

une femme porte son corps devant elle et dit je vais dans les tramway je vais partout où vous allez je vais partout accompagnée j’ai l’homme qui me colle au pied et l’autre petit engendré au bout du bras parfois j’aimerais lâcher mais ça continue et je vais où il faut aller sans penser si j’ai encore la force d’aller, Continuer la lecture#anthologie #05 | Avec son ventre de petite baleine crevée et sa déception plein les yeux

#anthologie #05  | fragments, énigme, je-tu suis 

Autant vous le dire d’emblée, même si je me suis, je ne suis pas seul et il m’arrive de m’adresser « aux autres » parties de je, un jeu de nous divisé en toi et moi, si je me perds je m’y retrouve bientôt puisqu’on ne cesse de s’adresser l’un à l’autre avec une courtoisie toute relative que je prétends nous entretenir. Continuer la lecture#anthologie #05  | fragments, énigme, je-tu suis 

#anthologie #05 | Le corps droit devant

On ne s’estime pas heureux quand le visage déclenche les mots désagréables, les sourires de biais, le sans-gêne tirailleur. L’arrière-grand-mère en souffrit depuis ce temps, où même l’école était à peine suivie, sans escale de bien-être, où le travail percute et relance un autre labeur, où même l’école est une assignation, puis vastes années plus loin, la grand-mère et puis Continuer la lecture#anthologie #05 | Le corps droit devant

#anthologie #05 | la météo du corps

Gérard, y fait chaud ! Mais qu’est-ce qu’y fait chaud ! Apporte-moi un verre d’eau s’il te plaît, j’en peux plus. Ah ça sonne, mais qui ça peut-y bien être à c’heure ci ? Allô ? Ah c’est Véronique ! Alors, vous avez quel temps ? Parce que nous, on a chaud, mais chaud ! Mais c’est insupportable, cette chaleur ! Et c’t après-midi, y a Serge et Continuer la lecture#anthologie #05 | la météo du corps