#anthologie #24 | Si loin vers l’intérieur

crédit photo : Claude_Jonas Tinos Prologue : Les réponses1. Pourquoi changer ?4. Planque ultime5. Vivable pas vivant6. Plus simple expression7. La pénombre tourne autour du soleil11. Rentre avec Sasha12. Sofia-Boston-Glasgow-Beyrouth-Sauveterre13. Coupé de tout14. Idiomes antiques15. Ne suis pas17. Sole Célérier20. La très longue partie de cache-cache23. Parfait puits24. Si loin vers l’intérieur #24 | Si loin vers l’intérieur Il était Continuer la lecture#anthologie #24 | Si loin vers l’intérieur

#anthologie #25 | Bifurcation

0 – Naître 1 – Traversée 2 – Le canapé en velours rouge 3 – Le stylo Bic quatre couleurs 4 – Habiter 5 – Je n’y pense pas 6 – Seule 7 – Soirée d’été 8 – La vieille 9 – Gueule cassée 10 – Pierre Beslay 11 – Partir si tard 12 – J’y suis allée 13 – Continuer la lecture#anthologie #25 | Bifurcation

#anthologie #17 Charles | #18 Travail de l’image || Carnet 40×50

« Notre tâche n’est pas finie / Elle commence / Être toujours vigilant / Être toujours prêt / Être toujours inquiet / Mais toujours optimiste / Et ne pas avoir peur du coup dur / Voilà quelle doit être notre règle de conduite » — Robert Desnos, « Poèmes de minuit » Continuer la lecture#anthologie #17 Charles | #18 Travail de l’image || Carnet 40×50

# anthologie 05 # Avec Judith Wiart | Parler avec les adolescent.e.s

J‘ai de mes ancêtres gaulois l’oeil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte. Je trouve mon habillement assez barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure.Les Gaulois étaient des écorcheurs de bêtes, les brûleurs d’herbes les plus ineptes de leur temps.D’eux, j’ai : l’idolâtrie et l’amour du sacrilège; – oh ! tous les Continuer la lecture# anthologie 05 # Avec Judith Wiart | Parler avec les adolescent.e.s

#anthologie #05  | course noire

porter mon corps devant moi le pousser et sans me retourner et un et deux et trois petites foulées avancer accélérer franchir la ligne la peur pas la peur porter mon coeur — mon corps — mon coeur qui s’essouffle ne s’essouffle pas debout le vent dans le dos jusqu’au bout du bois, du retard la course noire rattraper le Continuer la lecture#anthologie #05  | course noire

#anthologie #05 | Pour parler mon corps a d’abord tremblé

A cinq ans j’ai failli. Et cela reste. Je n’ai pas défailli et cela reste aussi. J’ai assemblé du beau monde Lego compris. Justement pas tout bien compris. J’ai fait mon public. Debout sur l’escabeau du lavage de dents j’ai exposé. Pour mon corps j’ai tourné dans un sens dans l’autre c’était presque amusant et mon public attentif. Pour parler Continuer la lecture#anthologie #05 | Pour parler mon corps a d’abord tremblé

#anthologie #05 | La casquette orange

Boulotte et pas bien grande. Très jeune aussi. Juste ado. Une silhouette lourde à porter. Tout est de trop, les seins qui pointent, les bras tout ronds, le ventre qui déborde, un peu, ça tremble, sautille, danse quand elle danse. Parce qu’elle danse, elle sautille, elle virevolte. Elle est lourde, mais pas tant que ça. Elle court au milieu des Continuer la lecture#anthologie #05 | La casquette orange

#anthologie #05 | la femme au corps qui danse

La femme au corps qui danse, elle dit je danse pour réparer les corps, je fais danser les corps épuisés par de longs voyages. La femme au corps qui danse, elle dit j’ai appelé mes frères, j’ai appelé mes sœurs, de tous pays, j’ai appelé les gens qui avaient beaucoup marché et nous avons dansé la longue route à travers Continuer la lecture#anthologie #05 | la femme au corps qui danse

#anthologie #05 | mon ventre devant

mon ventre devant     ce ventre qui m’est poussé sans que je sache comment     sans que je le voie venir    peut-être l’âge     ou le bon vin     il bute contre le lavabo    je peux plus le rentrer comme avant     Continuer la lecture#anthologie #05 | mon ventre devant

#anthologie #05 | tu avances

tu avances les yeux fermés, tu avances, porté par des mains invisibles qui te soulèvent, t’emmènent hors de toi-même, tu avances dans la nuit, fantôme de désir d’autrefois, tu avances dans l’air irritant, piquant la gorge, coinçant les mots au fond du gosier, tu ne sais plus où te rendre pour voir le jour se lever, tu ressasses beaucoup trop, Continuer la lecture#anthologie #05 | tu avances