Moment simple. Un arrêt. Son souvenir l’ajoute à la multidentité du paysage. Il engage la nuit estivale et le silence de la vallée, l’épuisement et la provision. C’est la satiété. Un arrêt qui nous enracine. Une joie à portée de main, ou de souvenir.
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Tourne, tourne, tourne plus vite !
Aujourd’hui il n’est plus là. Il a disparu, à ma plus grande tristesse, à mon plus grand désarroi, parce que je l’aimais beaucoup. Pourquoi ? Je ne sais pas. Personne ne sait. Même mes cousins et ma cousine l’aimaient bien eux aussi. Comme moi, ils ne savaient sûrement pas pourquoi. Cette curiosité s’érigeait face aux intempéries, aux quatre saisons, au jour Continuer la lectureTourne, tourne, tourne plus vite !
Entre deux carrefours…
La nuit s’élance. Tourbillonnent des couleurs floues, crépitent, roulent furieusement dans la pénombre, et s’élèvent face aux briques noires cachées, reliant comme le courant, l’arc-en-ciel des routes. Un circuit électrique, des câbles rouges et jaunes, prenant chacun un chemin ; tout s’éblouit.
Carreau. Image.
– Tu es triste. – Oui. – Tu y es revenue. Tu es allée à la même fenêtre petite. Tu as regardé. Immobile tu étais. Tu as vu comme une flaque le goudron gris. – Oui. Oui. J’ai vu. Le petit goudron gris comme une flaque. Le temps mou… Je ne sais pas. Je vais vomir. Je ne sais pas. Continuer la lectureCarreau. Image.
L’intru
Une maison. Autour, d’autres maisons. Non, des immeubles. De grands immeubles qui la surplombent. Elle est petite. Toute petite cette maison. Elle ne respire plus. Coincée parmi les géants, elle crie son désespoir.
Suite ambiance carcérale
Et voila. 9H14. Encore en retard. Toujours en retard. Ca ne changera dons jamais. J’ai le temps de finir mon mégot. Je branche mes écouteurs a mon telephone et lance youtube. Et ouais c’est la desh… J’ai pas d’airpods ni spotify. Bon je suis plutot dans quel mood ? Queen ? Non. Jul ? Non. Red Hot Chilli perpers ? Continuer la lectureSuite ambiance carcérale
Quand ?
Une place de sable rouge. Bancs. Quelques arbres, verts. Un cube d’horloge, perché. Arrêté. Quand ?
Là-haut
Une rue en pente à flanc de colline. À perte de vue, des voitures en bataille. Grimper rapidement, grimper en mangeant, manger en se pressant, se presser en soufflant. À l’arrivée comme un but, l’imposante école, où s’accrochent les traditions, d’où fuitent des sons en cascade.
Les tours
Il y a les tours qui s’allient, les fenêtres qui brillent. Le vent fait s’envoler les draps. Les ombres s’animent, elles soufflent l’odeur de la lessive.
Un arbre enraciné
Dans la plaine, dans un coin, un saule pleure, long, lent, traînant par terre, ne sachant plus d’où il accroche le sol. Ou serait-ce la terre qui s’accroche à lui de peur qu’il s’envole?