autobiographies #03 | l’épicéa
Pour atteindre le territoire de l’épicéa, il faut traverser la prairie, braver la peur de marcher sur une vipère assoupie, les jambes se griffent aux herbes hautes, le froissement de la course éteint le son strident des sauterelles, une dernière enjambée et c’est la lisière, un ourlet de lande, une végétation éparse, désordonnée. Il convient de s’arrêter là, dans l’ombre Continuer la lectureautobiographies #03 | l’épicéa