#40jours #16 | écrire en ville… voilà le gros morceau

Voilà comment ça a vraiment commencé. Mathilde travaillait en ville , depuis quelques années, d’abord à Bron dans l’hôpital psychiatrique rebaptisé Centre Hospitalier Spécialisé pour ne plus faire peur aux gens, elle y a soigné tous les âges de la vie et accompagné les patients les plus marqués par la maladie, elle aimait le travail d’équipe, seul rampart à la Continuer la lecture#40jours #16 | écrire en ville… voilà le gros morceau

#40jours #15 | kermesse

Kermesse qu’est-ce qu’on fête qu’est ce qu’on fout qu’est-ce qu’on fout là dans cette foire ce foutoir fracas d’enfants de cris de foule boîte à sardines et la fête bat son plein code couleur pas respecté qu’est-ce qu’on fout qu’est-ce qu’on fout là pourquoi rouge pourquoi basque au secours pourquoi moi pourquoi seule pourquoi froid quand les rires pourquoi pas Continuer la lecture#40jours #15 | kermesse

#40jours #11 | perdu ?! retrouvé !?

Tout est fichu, se lamentait-il en arrivant près de son champ de laitues que quelques sangliers avaient dégustées sans ses accord et bénédiction / Anéanti par ce désastre / Il resta tout interdit Mais non, lui souffla P’te voix / Ils n’ont dévoré que les cœurs / Bientôt elles renaitront, un peu tordues / Mais tout autant savoureuses Si la Continuer la lecture#40jours #11 | perdu ?! retrouvé !?

#40jours #16 | première gnosienne

À l’époque, je n’écrivais pas. Et j’ai entendu un jour à la radio Charlélie Couture, le chanteur, parler de l’atmosphère de New York et dire qu’elle avait une tonalité particulière qui faisait qu’on y écrivait comme nulle part ailleurs. Pour, moi, pour écrire, il suffisait de prendre un papier, un crayon et voilà, question d’inspiration. J’ai gardé ça en tête, Continuer la lecture#40jours #16 | première gnosienne

#40 jours #10 | Nuits fauves

Tu te souviens, à Villexavier, la dernière maison du village du pote qui t’avait invité ? un petit pavillon, non ? tu te souviens avec qui t’y étais allé ? il y avait des filles, maman t’avait emmené, à l’époque la voie de contournement n’existait pas, c’était par la petite route, les virages dans le bois et puis le bourg, au fond à Continuer la lecture#40 jours #10 | Nuits fauves

#40 jours #09 | Sauveterriens

À l’aide de son smartphone, il photographie une boîte à livres rouge, ancien tonneau dont le petit collet est au sol. Et puis la structure qui s’élève et masque l’édifice en travaux. Au moment où il prend le cliché, deux bras l’enserrent et le soulèvent presque, une femme en noire apparaît. Et ça aura bougé. Monsieur B., ancien sénateur-maire de Continuer la lecture#40 jours #09 | Sauveterriens

#40 jours #08 | Ombrières

C’est jour d’élection à Sauveterre. Les gens arrivent par la porte du château, le pont-levis, et se plantent là. De tout petits groupes, deux, trois, quatre personnes qui se postent sous le porche au pied des tours, totalement masquées par des panneaux en tôle ton pierre masquant les échafaudages couvrant la façade et la toiture du château, structure de métal Continuer la lecture#40 jours #08 | Ombrières

#40 jours #15 | recommencez, on n’a rien compris

Il fait nuit non matin non le soir si le soir il marche non il sort non il est assis non il roule oui il roule doucement ou vite ou peut être il dérape non il fait presque nuit il marche ou il court non il fait encore jour il sort en marchant il traverse non ca hurle ça crisse Continuer la lecture#40 jours #15 | recommencez, on n’a rien compris