#40jours-06-cartes | marquer le monde

les cartes du monde diplomatique pour illustrer un article : Carte du conflit Erythréen Carte détaillant les réseaux de circulation routière autour de Moscou Carte des balkans qui détaille la géographie de chaque population (serbe, croate, bosniaque) et les problèmes que ça pose de frontière ;la carte fait cohabiter des populations qui ne cohabitent pas en réalité. Ça fait comme une Continuer la lecture#40jours-06-cartes | marquer le monde

#40jours #double | Flambée

Le double et l’envers de #38 … un classique. De l’autre côté de la rue sont les petits pavés et l’immeuble de quatre étages. Les travaux ont démarré depuis six semaines. Les murs sentent fort la peinture. Les murs reflètent la lumière et ça fait mal aux yeux. C’est très blanc. Le ciel aussi est lumineux et la chaleur étouffante. Continuer la lecture#40jours #double | Flambée

#40jours #35 | démolition

Depuis que je suis arrivée à Boulogne-Billancourt. (cela fait maintenant six mois), la disparition soudaine et entière de pâtés de maison me surprend. Le vide grignote mon quartier. Toutes les semaines s’ouvrent de nouveaux chantiers de construction. Quand j’habitais à N. les choses ne changeaient jamais. Parfois, on refaisait un trottoir, on réparait une canalisation, on installait la fibre mais Continuer la lecture#40jours #35 | démolition

#40 jours #Hors série Le bruit du monde (mise en fiction)

Un souvenir d’enfance de Laurent P. Son enfance était surplombée par la présence de sa grand-mère, une femme dure et autoritaire. La vie en haute montagne, dans un petit village à 1300 mètres d’altitude, au début du siècle dernier, forge une résistance particulière aux intempéries, aux rudesses de l’existence, qui implique aussi une distance aux autres, une grande réserve qui Continuer la lecture#40 jours #Hors série Le bruit du monde (mise en fiction)

#40 jours. #17 Disponibles

Elle a enlevé ses chaussures sous la minuscule tablette. L’hiver elle met ses pantoufles. De toute façon personne ne voit jamais ses pieds, elle pourrait bien ne pas en avoir ce serait du pareil au même. Elle a à peine la place pour se tourner dans cette bulle de plexi arrondie, équipée de trois trous pour renseigner ceux qui viennent. Continuer la lecture#40 jours. #17 Disponibles

#40jours #38 | Confins

L’immeuble se situe sur une haute butte qui domine la ville, niché au milieu d’un passage pavé. La nuit, les réverbères serrés les uns derrière les autres ainsi que de fourmis sur la trace d’une source sucrée éclairent la pierre d’une lueur dorée. Hier il sort. Au bout du passage, la rue s’étire perpendiculairement. Il lève les yeux. En face, Continuer la lecture#40jours #38 | Confins

Faransi-Languélé / #40jours-38

Passer par là avec Makuto un premier janvier, c’est avoir seulement la sensation de passer une frontière de temps, le passage d’une année qui a fini d’apporter son lot à une année encore inconnue et pour elle, quelle différence ? La terre de la piste se prolonge en continu et les herbes jaunies de la saison sèche fraîche finissante s’entremêlent encore Continuer la lectureFaransi-Languélé / #40jours-38

#40jours #34 | le trésor

Pour aller à l’école Ferdinand Buisson à Boulogne Billancourt, je traversais la cité Pouillon : des grands cubes de béton blonds, une esplanade couleur saumon et des pelouses bordées de troènes. Le gardien de ce grand ensemble était un grand escogriffe, pâle et roux qui marchait au pas de l’oie le long des haies en uniforme bleu pétrole ; on Continuer la lecture#40jours #34 | le trésor

#40jours #33 | Danielle disparue

Mais bon sang, où est-elle passée ? Elle est partie dans la nuit sans doute après minuit car j’ai lu dans mon lit jusqu’à tard dans la nuit et je ne dormais pas ; je me suis levée pour pisser et j’ai vu la lumière dans la cuisine. J’ai entendu le crissement du briquet et son souffle expirant la première bouffée d’un Continuer la lecture#40jours #33 | Danielle disparue

#40jours #32 | leurs villes, miennes

La rue est, pilonnée sans pitié par le soleil. Le bitume fond et forme des coulures poisseuses, noires et brillantes sur la chaussée. C’est midi, il n’a personne, ni pigeon, ni voiture, ni passant. La ville ploie et se tait absolument. Et le silence est lourd d’une menace diffuse. (Le Lyon de René Belleto, mon souvenir de Changning, Shanghai) L’avenue Continuer la lecture#40jours #32 | leurs villes, miennes