#40jours#33 | un je d’effroi

Un je toujours disloqué sous l’inquiétude. Un je ne comprends pas la brutalité qui cognent les corps. Un bébé violé, une femme brulée vive, un homme torturé, effroi.Un je vis dans un monde qu’il ne sait pas mettre à distance, tout percute tout fracasse contre l’œil. Les images transpercent continuent. Une fois le savoir acquis on ne peut plus s’en Continuer la lecture#40jours#33 | un je d’effroi

#40 jours #33 | effrois dans le dos

Il sait qu’il a peur et cette peur l’effraie. Des faiseurs de peurs aux profiteurs des guerres, la liste des inquiétudes qui menacent est trop longue et s’allonge. La liste de nos crimes, de nos haines et de nos lâchetés est pire encore.Humaines ou non-humaines, nos victimes. Légions, cohortes grandissantes, extension sans fin. Et toute la masse de nos empathies Continuer la lecture#40 jours #33 | effrois dans le dos

#40jours #33 | mesurer l’effroi

Ça mesure combien l’effroi ? Un mètre ? La différence de taille entre un enfant de deux ans et un adulte ? Une centaine de mètres, la hauteur du deuxième étage de la Tour Eiffel jusqu’au sol ? Vingt centimètres, ce qui m’a manqué pour attraper ta main quand tu as lâché prise ? Ça mesure quoi l’effroi ? La Continuer la lecture#40jours #33 | mesurer l’effroi

# 40 jours #33 | Effroi de toi

Inquiet de tout, tu t’isoles, tu te retires, tu te replies, tu fais sécession, tu te retranches, tu te recroquevilles. Inquiet de toi. Tu renonces, tu tues l’espoir, tu n’y crois plus, tu ne veux plus, tu ne peux plus, tu n’en peux plus, tu préfères ne plus, tu préfères ne pas. Dégoût de toi. Tu pars, tu quittes, tu Continuer la lecture# 40 jours #33 | Effroi de toi

#40jours-33-inquiétude-effroi | Inquiétude est froid

Des pétards qui éclatent. le grondement qui suit, long. En dehors de toute fête. Comme une menace. rappel agressif. Inquiétude. Des gens qui crient dans la nuit une engueulade violente qu’on perçoit de loin sans entendre le contenu mais on en sent par le caractère rentré la violence. Effroi. Entrée en ville par autoroute dans un bouchon en fin de Continuer la lecture#40jours-33-inquiétude-effroi | Inquiétude est froid

#40jours#33# n’est-ce pas

Une nouvelle peur, une peur supplémentaire de l’inquiétude a percé, une inquiétude pas encore omniprésente, mais pas loin de le devenir, pas une inquiétude de plus, non une inquiétude fondamentale, une majeure, elle s’impose, disparaît de moins en moins, elle risque de devenir une idée fixe, centrale, constituante, cette inquiétude, les autres, les moindres inquiétudes, éprouvent quelques difficultés à reprendre Continuer la lecture#40jours#33# n’est-ce pas

# 40 Jours # 33 | Les petites peurs et les grandes

La vocation des médecins est de soigner – « Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours ». Alors pourquoi certains médecins sont-ils maltraitants ? Discrimination, jugements de valeurs, violence verbale et physique, gestes imposés ou archaïques, ces brutes en blanc enfreignent la déontologie et la loi. Martin Winckler décrit ici les rouages de la maltraitance médicale et les moyens de s’en Continuer la lecture# 40 Jours # 33 | Les petites peurs et les grandes

#40jours #33 | résistances.

Chaos des villes, insensé le feu, rouge, orange,vert, le carrefour giratoire, laisser la priorité à celle ou celui qui s’engage, sûrs de leurs bons droits, barbarie des villes,On s’en fout du droit connard on prend le gauche. Bondir, tuer, ou tenir, patienter, se taire, laisser passer l’inquiétude, rester humain surtout et être con, quelle importance, cela devient la routine qui Continuer la lecture#40jours #33 | résistances.

#40jours #33 | Tirer son épingle du jeu

J’ai mis du temps à comprendre que ce qui me faisait peur, enfant j’ai toujours été très craintif, pas très courageux, je préférais me défiler face à l’adversité, fuir le conflit, me cacher pour éviter les embrouilles, ce n’était pas le danger, la violence des plus forts, des méchants, bien sûr devant eux j’étais impuissant, la violence me tétanisait, je Continuer la lecture#40jours #33 | Tirer son épingle du jeu

#40 jours #33 | La Défense, RER, un matin

Dans la foule dense de La Défense, il est saisi d’effroi. Autour de lui des hommes en costume-cravate, des femmes en tailleur marchent, vite, très vite, certains montent les escaliers roulant au lieu de se laisser porter. Lui, il ne bouge plus. On le bouscule. Il ne bouge pas. On passe à sa droite, à sa gauche. Il est saisit. Continuer la lecture#40 jours #33 | La Défense, RER, un matin