Des carnets, j’en ai eu, puis plus, puis de nouveau, puis l’ordinateur. J’en reprends parfois quand il s’agit d’écouter des gens, à une réunion par exemple. Je reprends des vieux carnets dotn j’ai arraché toutes les pages écrites par souci d’économie. quand on perd l’habitude du carnet, on entasse des carnets à peine remplis, encore pleins de pages blanches qu’il serait dommage de mettre à la benne (même à papier). Il reste parfois quelques pages noircies…auxquelles on ne comprend plus rien, dont on ne connaît plus la date, ni les circonstances d’écriture. On les scrute, on cherche à retrouver quand, comment et pourquoi on a noté tout cela et rien ne vient. Juste une trace indéchiffrable qu’un jour on a été là et fait ça.
Oui, je suis là aujourd’hui, connectée, ça fonctionne. Dans quelques années, je ne saurai peut-être plus pourquoi, mais c’est noté là. Et déjà, je dépasse les 480 signes, de près de deux fois.
Bonjour Danièle, j’ai quelques carnets comme cela aussi, quelques pages griffonnées et le reste pas encore rempli. Le carnet est rature ou presque inutile, pas tout à fait un déchet mais presque. Une impression saisie à fleur d’usage. Bonne notes à venir.
Merci Nolwenn. Je trouve cela très amusant de ne plus rien comprendre.
Danièle, je connais cette sensation d’avoir perdu le sens, la raison de notes griffonées, comme une évidence disparue.
Merci Laure. Une impression troublante qui rappelle tout ce qu’on oublie dans la vie.