13/11/2022
toi qui entres ici sois le/la bienvenu.e (mais garde patience s’il le faut)
14/02/2023
trois mois de billets cessent ici – la suite est ici située (comme on dit aujourd’hui)
- 17/11/2022 : d'accord c'est le bazar
- 21/11 : d'accord de plus en plus - je vais mettre les codicilles en fin histoire de ne pas trop plomber l'entrée
- 05/12 : mais ça en fait trop
- 20/12 : la tartine - relis-je ou ne relis-je point (j'ai relu pour les étiquettes - la tartine) ? - demain, mise à jour probablement terminale
- 22/12 : ensuite c'est à bas bruit (daté pourtant) - "implémenté" cependant - je ne codicille ni ne fais remonter (mais donner, toujours donner, ouvrir et continuer - à toi)
- 26/12 : sinon aujourd'hui et (se) (3/01) prouver qu'on existe
- 31/01 : mise à jour (l'incise du 3 est toujours valable) le mardi c'est adopté (mais je l'ai manqué cette semaine: ce sera vendredi)
40 (treize zéro 2)
je suis allé voir un petit peu Galle, 22 rue de l’Hôpital (province du Sud, Ceylan d’alors, Sri-Lanka ces temps-ci)
et plus spécialement lui, là, à gauche (cette fatigue hein)
40 (douze zéro 2)
j’ai pris une photo qui montre deux énergumènes (on n’est pas obligé non plus de ne poser que des belles propositions) (je reconnais que le couple est abject) qui sont en train, comme le leur indique ordonne intime leur mentor (hypocrite cintré menteur), de foutre à la poubelle le service public (ici l’audiovisuel, ailleurs l’énergie électrique (ça ne marche pas bien mais enfin), l’école et l’université, la sécurité sociale (pour l’hôpital,c’est fait) , encore ailleurs la retraite (j’en passe) – et de financer par là l’armée ses servants et ses outils, et la construction de prisons – elle est pas belle la vie ?)
spécimens de la libéralité de l’état de droit (envie de gerber ? allons, allons) – ce ne sont pas gens élus, certes –
si ce carnet était bien fait, on y poserait (on n’en a pas le droit mais on la tient à disposition de qui la voudrait lire dans son entier) la tribune postée dans le journal/canard/de référence paraissant vers 13h/ signée d’un collectif d’avocats (1948 Avocats) au sujet de l’insubordination et du droit de grève
obituaire : dans le même canard (découpe personnelle (copyright inclus) d’une image d’un fonds milliardaire) Carlos Saura, disparu la veille de la remise d’un Goya d’honneur (c’est marqué voilà oui), à quatre vingt onze piges : salut l’artiste !
40 (onze zéro 2)
(il y a un moment où ça s’arrêtera, à n’en pas douter) (pour l’instant faisons mine de croire que nous en sommes les instigateurs et trices – oui on pense aussi à Masha) la voilà libérée
dans mon souvenir (c’est autre chose mais c’est sur le même monde et le même mode, les choses se passent comme il se doit qu’elles, c’est à dire pleine de bruits de cris et de fureur) c’est ce film qui m’a donné le goût du cinéma (alors me dis-je voilà quelque chose qui peut servir à quelque chose – quoi, c’est une autre affaire)
en fond : Manset La mer rouge et Manteau rouge
40 (dix zéro 2)
hein
et puis réminiscences d’avant garde – les études des sciences des structures et de la matière soixante-quatorze/ soixante-dis-sept
40 (neuf zéro 2)
8h39
à suivre
40 (huit zéro 2)
7h46
8h04
40 (sept zéro 2)
l’écartement laisse croupir à l’intérieur des geôles celles et ceux qui sont accusé.es d’espionnage – la pourriture s’exhale des paroles de ces dirigeants manageurs – mais Jafar Panahi est sorti, vivant, et c’est tant mieux
il y avait en suivant le fil de la vie des exilés l’apparition du sourire de Jean-Luc Godard (rareté photographique)
je rechercherai taleur cette image de lui qui fait semblant de jouer au tennis tandis que son épouse (ou sa compagne ou autre) (au premier plan du reste) repasse
40 (six zéro 2)
sans commentaire
via madame Célerier (qu’elle en soit ici remerciée), cette magnifique musique pour contrer la honte ressentie devant l’image précédente
à rapprocher peut-être
40 (cinq zéro 2)
porté à l’invent’hair (jouxtant l’officine où s’inscriront sur une feuille jaune les paramètres du petit battant 76_150-80)
obituaire : on trouve encore des caissiers (ou des caissières – je me souviens de cette amie du Saint-André-des-Arts) dans ces magasins (ce sont salles aveugles fauteuils (souvent rouge – pourquoi rouge) en rangée devant un des murs (le quatrième sans doute) couvert d’une toile blanche) – celui-ci, celle-ci (celle que cet homme tenait) (à bout de bras) avait ouvert ses portes avant la première guerre mondiale – l’homme (son père avait pris la succession de son grand-père) s’est éteint à la fin du mois dernier (le 25) – Claude Gérard, gérant de l’Espace Saint-Michel, une des salles de cinéma de Paris au quartier latin à la programmation magnifique
il semble que ses fils reprennent le magasin.
40 (quatre zéro 2)
on pourrait plagier le grand Charles dans un « Jafar blessé, Jafar outragé… mais Jafar libéré » si on en avait le cœur – mais contre caution, le cinéaste iranien Panahi a recouvré sa liberté – Aucun ours (2022) son dernier film en date chroniqué en maison[s]témoin – (j’en profite pour demander ici à qui en aurait (et lirait ce carnet confidentiel) des nouvelles Christine Jeanney). Ici une image qui en vient (c’est lui)
les images de l’immeuble (via l’ANR & DGL) intitulé « Signal » qui était (aussi) le nom d’une publication (ou magazine je ne sais plus) nazie en tout cas – l’architecte star nouvel avait baptisé sa tour à la Défense du même nom (il ne l’a pas construite il me semble) – en répertoire de la voiture robot ici que je vais compléter : on dit que l’immeuble sera démantelé; les premiers bulldozers sont sur place, ça a commencé hier sous l’égide d’un ministre dit la chronique
40 (trois zéro 2)
en grève de la faim depuis trois jours, Jafar Panahi
poursuivi depuis des lustres par un pouvoir abject – ici un beau document de cinéma et des fleurs pour Abbas KIarostami
(il y a le problème de la pléthore – profusion – le trop noie la qualité par sa quantité – pour mémoire donc) évidemment (ça n’a rien d’évident, bien sûr) le 18 février prochain tombe le lendemain du départ prévu pour des vacances bricoleuses (on doit finir le mur et poser une porte) (l’ampleur de ce travail me dépasse de très,très, très loin) mais cependant il y aura à Noisy-le-Grand en sa médiathèque Georges Wolinski une réunion à laquelle j’aurais bien aimé participer. Sous le lien : les coordonnées de la conférence où Joachim Séné reçoit Marie-Anaïs Guégan et Martine Sonnet
40 (un zéro 2)
(panne de commentaires et de lectures – ça me désole mais c’est le cas) croisé sur le mur (qui dégouline jusqu’à l’écœurement bizarrement d’images de Robert Zimmerman, augmentées de celles de ce groupe anglais originaire de Birmingham ou Manchester je ne sais plus, et de jeunes femmes dépoitraillées dans des appareils plutôt recommandés sur les plages : ce sont « suggestions » de l’ordure) cette image de Marcel Bozzuffi (le parrain est assis) – lui porte un marcel comme de juste – avec manches, certes – qui (dans Z (Constantin Costa-Gavras, 1969) (il est de 33)) sur le triporteur conduit par Renato Salvatori, tue le député d’un coup de matraque porté sur le crâne
pourtant je déteste les drapeaux
40 (trente-et-un zéro 1)
de la différence des points de vue (peut-être – on ne va pas commencer à comparer) cependant ici on fait paraître l’image souriante d’un anarchiste (condamné à une vingtaine d’année de prison (en 2012) pour avoir réitéré la pratique dite de jambisation (tirer dans les jambes des ennemis politiques) nommé Alfredo Cospito
qui a entamé,il y a cent jours, une grève de la faim pour protester contre les conditions (fascisantes) qu’il subit – le journal de référence (auquel je suis abonné) illustre cette information (le transfert du condamné dans une prison milanaise, après des manifestations anarchistes en sa faveur,en Italie, Allemagne, Catalogne) d’une image de la présidente du conseil des ministres (fervente admiratrice de l’immonde pendu par les pieds : c’est dire son âme…) (image qu’on ne retrouve pas dans l’édition papier,d’ailleurs – spéciale internet, donc)
c’est probablement influencé (quel mot détestable) (haïssable) par ce quarteron (il yen a cinq) d’émissions de radio (qu’on recommande vivement) qu’est venu se loger ce troisième voyage – influencé-je ? – influencé (idem) aussi par cet Henri Michaux dont je lisais quelques mots dans le livre à lui consacré dans la collection « Poètes d’aujourd’hui » (il en porte le numéro 5) éditée par Pierre Seghers (biographie plus textes réalisé.es par René Bertelé) – on apprend par exemple qu’il honnissait la musique – sans doute est-ce générationnel – tout en étant parfaitement absurde – et Hélène Mouchard-Zay dit de la chanson interprétée par Jean Ferrat « Nuit et brouillard » (1963) qu’il n’y est nulle part question des juifs (sauf un prénom, « ils s’appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel ») (« la lune se taisait comme vous vous taisiez » dit-il aussi) – ici une image (mais on n’y voit pas la mère) mais Catherine et Hélène, donc et leur père, Jean Zay, assassiné par la milice, française, le 20 juin 1944.
(je demande ici l’autorisation de cette publication)
Est-ce fiction ? Mais non. Enfin si.
(Longtemps que ce texte mûrit, un peu comme une marinade qui attendrit la viande, la colore – ces italiques sont-elles condamnables ? – l’histoire contée est celle qui me reste de mon grand-père – c’est à peu près tout ce que je sais de lui – je dispose de photographies de lui – il en est une des cent dix portées aux interstices).Il a aussi quelque chose à voir avec l’autre partie du voyage.)
40 (trente zéro 1)
voir le rue Debacqz, 69, Saint-Gilles, Bruxelles – et le salon pour chien dont l’intitulé fait référence à STGME2 (remplacée par STGMC3)
la porte d’entrée du 69 (l’immeuble blanc sur la gauche de l’image robotique) est ouverte sur un escabeau (ce qui est purement fortuit) (autant que cela peut être) : par cette porte, sans doute, le petit Michaux Henri de son prénom sortait-il (il est, semble-t-il, de 99) pour aller étudier chez les jésuites, au tout début du siècle dernier – avant world war number one (2WNO)
parti avant hier – obituaire – pseudonyme Binet (en souvenir aussi de son cousin, Marc, aux annales, assassiné le 16 juin 1944)
dans le même ordre d’idée, la sœur de Catherine Martin-Zay, Hélène, parle dans le poste
40 (vingt-neuf zéro 1)
hier, sur l’esplanade du Trocadero avait lieu un rassemblement pour ne pas oublier les huit otages détenus en Iran par cette dictature religieuse qui se prétend république. Pour ne pas oublier
40 (vingt-huit zéro 1)
des difficultés à intégrer la double détente de la consigne – ce sont des empêchements normaux (la vie, c’est quelque chose qui finit par s’arrêter, pour nos proches et nos bêtes) – le carnettiste n’a pas de justification à apporter à ses élucubrations, le support peut s’intituler pense-bête par exemple – je ne suis pas certain d’avoir adopté une contrainte mais enfin les images oui : celles qui se trouvent dans le dossier ‘capture d’écran’ – recadrées – rarement retouchées contrastées etc.- des gens aimés comme haïs – détestés – abjects – c’est la confrontation qui agit, est-ce garder des souvenirs ? élaborer une ligne de conduite ? un reflet d’un certain état de l’âme ? Ne pas trop tortiller non plus – mais noter à nouveau que le cadeau de Noël (abonnement au canard pour 10 euros le mois) entre pour une part importante des sources – ici c’est trouvé ailleurs
il m’est préférable de laisser à l’image le choix de la légende
Je préfère – hier je postai un mail qui demeurera sans réponse (comme souvent – en fait non) (c’est égal : un peu comme pour les vœux que cette année j’ai mis sous le boisseau (wtf ?) (unité de volume, ainsi que le tome) – mes cartes (en images) me venaient de mon ami – il s’est tiré, voilà tout – paix sur son âme – j’ai tenté mais je n’y ai point réussi – cette image qui corrobore le travail mené ces temps-ci sur ce qu’on nomme par ici le « sous-continent » (ce mépris, cette horreur)
à quoi tu penses ? Don Quichotte et ses moulins avait au moins la qualité de l’humour – ici non, je n’en use point, ça m’est difficile sans doute – le monde
Memphis, Tennessee, où on assassine aujourd’hui comme en 1968 le pasteur (ad. 29/01 : les cinq suivants accusés de meurtre, emprisonnés puis quatre d’entre eux libérés sous caution – le monde est beau) (unité spéciale (c’est à pleurer (et c’est salaud pour cette espèce) : acronymée scorpio) qui fait penser à celle nommée wagner (qui n’est pas un acronyme supposé-je mais une référence au musicien (et très probablement au film de Coppola, Robert Duval, antisémitisme etc.) – parce que pourquoi ce nom-là précisément jte le demande) (le (notre) monde, face à ce type de mafia, n’aura plus que ces paramilitaires (ou cette police) à opposer…)
à ce propos ou plutôt à un autre, il (me) faudra mettre au point un dispositif de remise à niveau de cette publication (tous les mardis ?) (adopté)
40 (vingt-six zéro 1)
(je codicille avant l’écriture) (j’essaye de surnager, mais je suis assez en bas – ce n’est pas l’apax mais presque) j’ai réuni une dizaine d’images mais je me suis trompé de ligne – j’avais la volonté et le désir de lire la consigne écrite mais il n’y en fut point – c’est égal ça fera l’affaire
– si maudire quelqu’un avait quelque effet, le sort le philtre d’amour ou quelque chose de ce genre une action, on s’en servirait – la couleur de la chemise
du type (SRK, 53 ans,musulman mais laïc)
a (dit le canard) provoqué des remous (l’immonde a cependant rappelé à ses troupes l’inutilité de leur démarche)
40 (vingt-cinq zéro 1)
en pleine affectation – désaffecté, j’aime assez cependant – passe en boucle le tube « pour que tu m’aimes encore » (écouter les paroles (la musique est toujours déjà là, ici, dans ce brouillard) la voix de taureau : j’adore – une espèce de force dans une espèce d’amour fou lequel se moque de réciprocité – prête à tout – quelque chose d’un peu excessif hein – le mien est plus espiègle joyeux heureux d’être et de vivre, plus – c’est que le surlendemain sera tanti auguri tsais (tempête sous un crâne : une image, sous enveloppe, envoyée et rien d’autre ? impossible de ne pas signer) (se signer est une affaire assez affectée) (l’écueil c’est que j’aime les mots, qu’ils aient quelque sens que ce soit (quelque sens qu’ils aient que ce soit) – le titre de la chanson fait penser – et « Les travailleurs de la mer » (pour l’écueil), que je lisais dans la chambre en sous-sol où E. tramait son cahier (magnifique, magnifique) (ici
) de plain-pied avec le jardin aux citronniers – cette maison était entre l’aéroport et la place des nations – j’aime tant Lisbonne tu sais – peut-être à cause de ses autobus aussi – je te cherche une image
bah c’est tombé sur elle – j’en ferais une autre taleur) (la voilà
ça pourrait (évidemment) se trouver n’importe où)
– c’est égal chercher une carte, probablement en arabe – je joue car c’est là qu’on pose le baiser – le romantisme peut-être oui, la belle âme aussi – par amour des actrices aussi bien – sous tendu de libido – à nos âges ? non, mais c’est le tempérament de la Dion qui importe – le crédit en est un synonyme (à tempérament) – prête à tout jte dis c’est formidable, dans les mots : dans la réalité c’est autre chose – ce matin cette image formidable
toute une vie
je vais au partiel vers 18
10/20 : la classe (N. a noté (très) large) – en revenant ces mots qui ouvriront le numéro deux hiver 23 : « Il est rarement possible de dire pourquoi certaines choses vous blessent profondément. C’est le plus souvent qu’elles sont idiotes ».
Trouve quelque part, cette photo de Jean Ray (aka Harry Dickson)
40 (vingt-quatre zéro 1)
la semaine sera bousculée comme la précédente – outre tout ce qu’il y a à faire, il faut aussi réviser – je n’ai plus la graphie, c’est déjà pas mal – une image viendra sans doute : j’avais celle de la plage où, noyé, est mort l’ordure, il est certain qu’elle se trouve quelque part mais lorsque j’avais entrepris Norma je n’avais pas encore lu le livre que lui consacre Olivier Guez (non à Norma, mais à son chéri)
non, c’est pas là (ici les îles Lofoten) – laisse continue – oui
souvent, c’est tranquille et calme, pas heureux mais presque et tout à coup ça s’excave – joli poème express retrouvé
c’est aussi que très souvent la nécessité d’écrire se rompt, on s’assoit, on lit, on écoute on parle on téléphone on poste et puis plus rien – blette – rien
40 (vingt-trois zéro 1)
panne de commentaires
des journaux autres : ici
mais là
et là
lire prend du temps, on a des choses à faire – sans compter celles qui urgent et hurlent de profession – il faut gagner sa vie –
40 (vingt-deux zéro 1)
Mexique Inde Italie – tant d’autres pays – inconnus – on se demande un peu ce que ce monde maquille : mais il s’agit toujours des mêmes affaires… Les images pour essayer de voir de quoi est faite l’abjection (l’histoire ne repasse pas les plats dit une espèce de maxime)
il faudrait que je me concentre plus sur mes travaux – la poursuite des recherches sur Aldo par exemple – c’est que l’ensemble du travail permet d’accroître un capital symbolique qui m’échappe toujours – je continue je m’accroche
Formidable le portrait de John Wayne par Katharine Hepburn dans son « Moi // Histoires de ma vie » (le double slash est du rédacteur) (pas un traître mot sur du Soudain l’été dernier (Joseph Mankiewicz, 1959) adapté de Tenessee Williams, avec Liz et Montgomery)
40 (vingt-et-un zéro 1)
on peut aussi en faire un journal
doté d’un carnet (comment était-ce pour cet état des civilités – mondain je crois ?)
non « carnet » tout court (il n’y faut pas voir (je suppose) de rapport de cause à effet mais on trouve aussi sur cette page ce qui s’intitule (sans doute un argot corporatiste – ainsi en est-il du « marronnier ») « l’ours » du journal soit la liste de celles et ceux qui ont contribué à l’édification de ce monument quotidien) : juste la mention des morts (elle s’achète à la ligne) et des dates de cérémonie ainsi que le dress-code (comme on dit maintenant) – sans fleurs ni couronnes – (ce serait d’assez mauvais goût – mal perçu par celles et ceux qui restent en tout cas – de recenser (une liste comme une autre) les gens (c’en sont encore) qui apparaissent dans cette rubrique (pour les célébrités, passe encore) : humour noir sans doute (nos connivences) – le journal est un support agréable (le papier j’entends – reçu en cadeau de Noël cet abonnement à cette feuille : tellement merci !) – il paraissait vers une heure, on avait des vendeurs qui se glissaient entre les voitures embouteillées dans la rue Réaumur, on fumait à la fenêtre ouverte (un franc peut-être ? ici un tiers d’euro/jour) – une autre rubrique donc – téléscopage dans les captures d’écran
des grands noms qui quittent le navire… (qui veut la feuille la demande)
40 (vingt zéro 1)
pour aimer ce qu’on écrit, il suffit d’écrire ce qu’on aime (message personnel)
j’en étais là de ces supputations exsangues (c’était le matin et il était assez tôt quand même) lorsque de la boîte a surgi ceci
(je dispose d’une assez grande collection de héros personnels (et d’héroïnes qui ne le sont pas moins) mais Ernesto n’en fait pas partie (je suis curieux cependant) (Ernest n’est pas si mal comme prénom – j’ai tant aimé (exemple au hasard) Lubitsch (je l’aime toujours d’ailleurs)) (je vais sans doute m’emparer de cet espace pour y déposer – gratuitement et sans plus de publicité – les codicilles au voyage double de cet hiver vingt-trois) (je ne suis pas certain de le doubler : par devers moi je garde Norma tout en tentant d’y faire référence)
Chan Chan
40 (dix-sept – six/quinze janvier)
ici cessera ce carnet (dit individuel) (je vais me mettre aux voyages – ici mes remerciements à Ugo/Severa pour avoir donné une clé possible de reprise du travail mien intitulé Norma (qui n’a rien à voir avec la Jeane Mortenson) (la lecture ces temps-ci du parallèle entre le parcours de la blonde soixante-et-un et deux, et celui de la brune reine d’Égypte se trouve en arrière plan dans la boutique – tiroir treize, maille milanaise)
40 (seize)
cette image-là qui vient d’une ancienne rubrique (sur les pas)
un arbre sur la route – les images du voyage, d’un voyage – Setubal je n’y suis jamais allé, je n’y ai jamais été – il s’est agi de jongler – le linge qui sèche, la chaise fauteuil blanc, la voiture à l’ombre – non mais je ne sais pas exactement, il y a le travail (tari), il y a les vœux et les études (les écritures arabes, la prononciation, le vocabulaire), il y a cette tristesse, le gris des nuages et du ciel – son bleu aussi et sa lumière, il y a le cinéma (ses livres, ses ragots, ses drames et merveilles, comme normalement tout le monde) (avec ses excès et ses parodies) (toujours beaucoup aimé Fellini, les pleurs de La Strada lors de la projection télé
(c’était un Noël peut-être soixante deux ou trois – il y a eu la télé rapidement, puis un jour, elle n’était plus sur la table du salon, au fond, au coin, on avait installé dans la cheminée un chauffage au gaz – mon père criait « les portes ! » afin qu’on les fermât), le plus beau film du monde (8 et demi), la plus belle jeune fille de tout l’univers (la fin de La dolce vita elle est quelque part, je vais la retrouver) il me faut du temps, tu sais – et puis ces travaux de villette norma – mon ami qui est parti – il me faut du temps, rechercher les articles pour l’année soixante-dix-huit, mars à mai – sur la planche ça ne manque pas – peut-être à cause de cette solitude du fantasme – peut-être cette saleté d’écoulement des jours et des vies –
40 (quinze)
un vrai ami répond – plutôt rapidement – avec sincérité sans doute, loyauté peut-être nous ne sommes qu’humains – c’est une rue qui se termine en impasse – ou alors il est mort – j’ai suivi ces traces, je ne sais plus qui, peut-être quelqu’un d’ici, je me suis dit « cette rue, oui, en impasse derrière le cimetière, non? » Amélie Poulain et le scénariste, la maladie de verre et les coups reçus par la Sandrine – une espèce de nuage – quelque chose qui passe, oui il me semble me souvenir, Arnaud Maïsetti
au début de la rue
ces trucs-là (je veux dire les plaques de marbre aux façades) ça a quelque chose de l’abjection (ici en 2012) (pour se souvenir) en remontant
puis 2014
2016
2018 (porte repeinte, changement de teinte)
et 2020
apposée donc (à Bernard-Marie Koltès – on ne lit pas d’ici, non) qui n’y mourut pas mais dans le 7 – de plus en plus, ce gâchis dans les rues
des gens y meurent aussi, dans la rue comme ça, sans prévenir et personne ne les sait là, ils sont partis (elles aussi) chassés par la misère, la guerre, la parfaite inhumanité de ce qu’on appelle patrie ou nation, sur cette même planète pourtant, même organisme et même nécessité à se tenir là, mais teinte de peau différente sans doute, ils et elles se retrouvent ici, là ou ailleurs : et c’est là qu’on les tue
Paris…
40 (quatorze)
depuis l’émergence de ce carnet-ci et de l’atelier auquel il est attaché(case) (ou tiroir) les chantiers Aldo M. et DF restent en souffrance (ils ne crient cependant pas de cette absence de considération – ils sont là, têtus comme des bourriques) (les positions respectives des mains droites des figurants de la droite de l’image peuvent renseigner, ainsi que la publication négligemment (est-ce hasard, est-ce préméditation ?) posée en bas, droite cadre)
Norma (elle) tente de survivre – à la même époque, les Qui
au nord de l’Île-Rousse se trouve la plage de Saleccia (la plus belle de l’île, dit-on) où furent tournés des plans du débarquement lors du tournage du Jour le plus long (distribution longue comme le bras) (pendant ce temps-là, Liz se remet de la double pneumonie qui a failli l’emporter)
ce n’est pas que je sois au travail, mais je relis – retrouvé ce « j’ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume/mon pas d’oiseau forçat enchaîné à sa plume » qui voisinait alors avec la plus belle photo de l’année
40 (treize)
dans la monographie consacrée au Cléopâtre de Joe Mankiewicz (un de mes héros) on apprend que la jeune Liz Taylor (aux yeux, comme on sait, améthyste) (elle est de 32) a demandé un million de dollars (ça se passe en 1960) (augmenté de dix pour cent des profits putatifs du film) au producteur Walter Wanger pour sa participation – précédemment, on apprenait la mort accidentelle (son avion s’est écrasé contre une colline, mexicaine il me semble) de son mari précédent qui se nommait Mike Todd (né le 22 juin 1909, mort le 22 juin 1958) – il faudrait que je t’explique (et par la même occasion, m’explique) ce qui me fait chercher les images de certains de ces gens – ceci est un carnet – ici l’image de ce producteur de cinéma (entre autres, du film réalisé par Michael Anderson (1956), Le tour du monde en quatre vingts jours – David Niven dans le rôle de Phileas Fogg)
cigare éteint (pas encore allumé sans doute, décor de pacotille ?) peut-être mais surtout d’abord le bracelet montre légèrement lâche en maille milanaise
et manchette(s) à bouton amovible
je m’interroge sur les conditions sociales de production de certaines images
40 (douze)
est-ce que ça commence toujours par une image ? ETLC j’ai cherché – un peu loin sans trouver – les raisons de cet état d’âme, cette façon de ne dormir qu’une heure, puis se réveiller puis se rendormir – cinq ou six fois – épuisant – partir, il ne fait pas froid on n’a pas froid aux yeux – ou alors une chanson
réponses partielles et à fréquence lente aux questions du forum de Victor Francey tout en me disant que je ne lis que peu les livres des ami.es (le récapitulatif de Philippe Annocque : mais quelle santé !) (l’une d’entre elles, par exemple:quel est le livre de l’année ? m’a un peu arrêté :quelle année ? non, mais c’est le prochain évidemment) – c’est que le jeu est ce qui fonde (pas seulement celui des comédiens)par exemple arrêté aussi par ces deux images (les échecs, c’est comme les chansons: c’est à 50% les mains…)
il y eut l’année dernière (en juillet 2021) il me semble d’autres joueuses d’échecs qui s’exilèrent du pays – les images sont au journal mais je ne les ai pas retrouvées (cependant si c’est là) – c’est à cause de l’exil ? à cause de l’iniquité absurde de ces gens qui se disent intègres ?
souvent ce sentiment de se battre contre des moulins à vent des tigres en papier des châteaux de cartes des illusions inutiles souvent
40 (dix onze merde)
Portrait
Je me souviens d’elle, elle fumait des Lucky Strike (coup de chance) paquet mollasson et portait des lunettes noires, il se peut qu’elle ait été assez proche de certaines boissons, je ne sais rien de ses amours et je ne la connaissais pas du tout – elle était amie d’une des miennes. Elle allait le soir à Enghien, en taxi; parfois elle prenait sa voiture pour s’en aller à Saint-Valéry-en Caux – elle avait ses habitudes, gagnait ou perdait des fortunes conduisait une Rover, mais je ne sais pas où elle pouvait bien la garer (bicolore verte et noire) – dans ce genre
– sans doute dans le parking en sous-sol devant l’hôtel (add. du 5.01.23 vers 15h30 : j’y passais tout à l’heure – la suite du huitième étage est à quatre mille la nuit – dans l’établissement voisin, la chambre est à quinze cents) – une journée de début janvier fin des années soixante-dix peut-être, elle nous avait employés pour réaliser l’inventaire de sa papeterie (spécialisée dans les actes notariés) – puis elle avait invité tout ce petit monde (on devait être une vingtaine – on était au smic – je ne sais plus si c’était de la main à la main mais c’est plausible – une journée) tout ce monde à la pizzeria qui marque le bout de la rue (les images du robot de 2011, 14, 20
) en face et plus loin en remontant dans la rue (la grande maison, alors, n’était pas encore construite, Ferreri y avait tourné « Touche pas à la femme blanche », la nuit des sabbaths probablement noirs y avaient lieu un peu comme dans les jardins qu’il y avait dans la cour du Louvre du côté de l’arc de triomphe du Carrousel) la soupe à l’oignon du Pied de Cochon vers cinq heures tu te rappelles, en remontant les respectueuses arpentaient les voies (plus tard, mais dans ces années-là déjà, Jane devait y faire ses reportages) poussaient parfois jusqu’au Sébasto, elle aimait leur parler – elle était vêtue très souvent d’un noir profond satiné brillant des pantalons souvent toujours sûrement, des vestes longues, des écharpes fluides – drôle de spécimen, elle se prénommait s’appelait Jeanne
40. (dix)
c’en est au millième (mais il n’y a pas eu tous les numéros) (début en 625) (il y avait rue Saint-Martin, sur un mur, contre collé un de ces poèmes express de Lulu deuch’nord, carrément du street art) (après il y avait déjà eu le magnifique Patismit et bien d’autres choses encore – ici l’image correspondant au dernier commentaire
(d’ailleurs Lulu Beluga vient de m’écrire de la lui envoyer afin de la poser – elle sera là-bas aussi, tant mieux)
En cadeau express
(car c’est le cas, pour le moment)
40 (neuf zéro 1)
une petite cérémonie avait lieu tous les ans vers cette époque – vingt vingt-deux garde ce goût particulier d’une année où j’ai perdu l’un de mes meilleurs amis, où est arrivée cette conjonction parfaitement spéciale (un truc de dingues de malades de ouf) – je recevais des images datées
et je les postai (une cinquantaine de mails), je m’amusais à compter – professionnellement, je me souviens, parfois d’autres mots que les convenus – j’ai (mais j’ai aussi eu) de bon.ne.s ami.es dans ce compartiment du jeu (certain.es ont disparu – d’autres restent, apparemment pas que les meilleur.es, mais ça ne se choisit pas) – les réponses – ça ne se fera pas, vingt vingt-trois (1 fois 7 fois 17 au carré : la voilà qui m’apparaît plus sympathique) (on est déjà le 2 mais ça ne veut pas se tenir tranquille) (3:24)
(4:42)
ces trucs-là ne se commandent pas : j’ouvre ma boite mail et voilà qu’arrivent ces deux images alors je les pose (remerciant les auteurs : Corinne Deloy, Klelya Mathez et Marielle Debos d’une part, de Richard Banégas de l’autre)
(5:21) j’aperçois sur sa vidéo du moi(s) le carnet à venir de Pierre Ménard
40 (huit zéro 1)
RAF RAS RAB du premier de l’an – encore que non on en profite pour des vœux magiques tout ça – les agapes – trouvé ce bidule dont on s’est servi à noël
comme je suis curieux,je suis allé voir j’en ai rapporté quelques images (maison[s](probablement)témoin (en vrai non, plutôt ici) mais pas celle-ci (magnifique nonobstant) (elle y est aussi, mais doublée)
ce sont ces deux arbres,lauriers roses, plus ce petit rosier qui en font sont le charme) – ce doit être l’après-midi – et pusiqu’on est en Italie, je ne résiste pas à la tentation de poser ici cette image, sublime d’entre les suprêmes images (formidable, magnifique, splendide) (et légendée)
Avec mes (donc)meilleurs vœux
40 (sept zéro 1)
c’est avec effarement que je m’aperçois qu’on ne parle pas ici de l’Ukraine et de cette guerre (24 février dernier, comme si de rien n’était) (c’est sans doute que rien n’est) je n’en ai pas d’images (les flots et les tombereaux d’images rétrospectives – ce soir réveillon, résolutions, « l’ami public numéro un » à la télé – souvent sourd une certaine fatigue – je laisse, oui)
40.(six zéro 1)
depuis l’intention de poser une image de la préfète virée, le « roi » du ballon rond (comme on dit) est mort – quatre-vingt deux aux pelotes, ça va bien je trouve – mille trois cent et quelques buts aussi et rien contre les généraux (fo bolsonaro quand tu nous tiens hein) (il aurait peut-être alors mourru ? qui sait ? quand je pense au stade je vois celui de Santiago mais c’est probablement plus fort que moi) (il y a une tripotée d’images de ce pelé – sans majuscule ça vous a un autre sens – je vais les garder les mettre dans un coin on les verra plus tard – quelque part – j’en sais rien) – j’ai plus à l’idée ce genre d’images
ce genre de personnages, cependant, sur la même planète
le même monde et le sort fait aux femmes – Vie et Liberté ( je mélange tout, tu crois vraiment ?)
ici la préfète virée remerciée démissionnée – on se rassure en lui ayant trouvé une place dans le conseil d’administration d’une agence (je n’étais pas spécialement inquiet) (ses sentiments sont « plutôt de gauche » mais ayant suivi les enseignements de l’école nationale supérieure de la police et en en étant sortie major(e), elle n’avait que peu à craindre – normale sup avant quand même aussi). Une image
et une autre
40.(cinq zéro 1)
marronnier 1
marronnier 2
mes lacunes en ces matières étant assez incommensurables, et comme je tente(malgré mon âge avancé, de les combler) je suis allé voir un petit peu premièrement page XXX dudit ouvrage
et indicatif (page 522, colonne centrale – il y en a trois par page)
C’est donc un mode (j’ignorais assez – pas vraiment, mais presque – j’avais oublié peut-être ces leçons d’école primaire probablement – qu’aux verbes s’attachaient des modes) qui exprime l’état l’existence ou l’action d’une manière certaine… Qu’en termes galants ces choses-là sont dites (hein) (j’aurais pu mettre des liens vers je ne sais quel site – sans doute ai-je agi (comme le fait souvent remarquer, assez courtoisement peut-être mais certainement inélégamment, une certaine wtf jeunesse) à l’ancienne.)
et donc,je me suis laissé berner par l'index du diko : ind. veut plutôt dire indirect (transitif indirect, qui s'appuie sur une préposition (pour gloser c'est [sur] - on en apprend tous les jours
on est toujours un peu hanté – je me disais sans images, cinémas, chansons, ça ne serait juste rien (la lecture des classiques, la culture traditionnelle enseignée étudiée cultivée) et je revoyais mon bleu de travail – après je suis allé marcher et cette image
40. (quatre zéro 1)
ça s’est téléscopé, bizarrement : hier le type s’est jeté dans le fleuve on a bien tenté de le faire revenir mais non, il s’était éclipsé, de son propre chef, il s’appelait Mohammad Moradi, il était Iranien et son pays (mais ça veut dire quoi « son » ?) depuis tant de temps
et j’ai aussi vu regardé admiré tant aimé un film (c’est un disque qu’on a loué sur l’avenue – il y avait une photo de Brad Pitt dans le magasin, collée contre les boîtes vides de disques) – une histoire qui se passe en 1942, en France (ce pays, le mien semble-t-il – non, ça ne veut rien dire, non) et il y a là cette femme (la grand-mère de l’héroïne) qui dit à son fils, à un moment, que s’il cède aux injonctions de l’État qui l’oblige à indiquer « juif » (ou « juive » soyons clairs) sur les papiers d’identité, elle se jettera par la fenêtre (dans le rôle, Françoise Widhoff : sublime)
mon pays, il y a quatre-vingts ans; le sien, aujourd’hui; je suis, comme cette grand-mère, juif (pour les antisémites seulement, certes), il était musulman – hier, ça s’est téléscopé. Dans ce pays. Bizarrement.
et quelques images reçues, taxées, prises ailleurs, qui aident à tenir (alors merci)
Louis Prima Just a gigolo
40.(trois) (26/12/2022)
j’avais trouvé jolie cette inscription, je l’ai gardée – elle renvoie au court-métrage (formidable) de Jafar Panahi, qui y raconte (un peu comme Michel Foucault il y a des lustres – 1969 (son qu’est-ce qu’un auteur ?), ou Diderot Denis des siècles – 1763 (et sa Lettre sur le commerce de la librairie – ici par exemple)) ce que veut dire être un auteur (cinéaste en l’occurrence – le lien vers le film est plus bas en 40)
fini le « des droits et devoirs de l’auteur » (dont le titre questionne peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ? Gisèle Sapiro, seuil 2020) (qui m’a fait penser à Margot et son coupable forcément adressé à la mère) (vaguement résolu d’en faire l’index puisque aucun des exemples retenus ne prend une femme pour sujet – il me semble) je me suis demandé ce qu’était un point de vue (JLG (se) posait la question de savoir ce qui était le plus important dans l’image, le point ou la vue – toujours insupportable, même parti de son plein gré – j’ai quelque part une image de lui capté par le robot dans les rues de Rolle) et j’ai trouvé cette photo d’un motard (poignée dans le coin qui prend son angle)
mise en ligne automatique programmée je ne sais plus exactement quand (si : le 12 février – le truc est implacable tant qu’on disposera d’électricité) de l’atelier été 2021 tandis que je travaille Norma
il y avait ce type qui servait le champagne rosé ne tenant pas la bouteille par le goulot tsais – et qui partait – allait partir pour un mois – en avril – avec son épouse pour la floraison (sans l’avoir voulu fait exprès prémédité ou autre chose) des cerisiers – ils iraient évidemment quelque part où c’est tellement normal de villégiaturer – quelque part entre Tokyo et Fukoaka – non, le nord non – oui cette île aussi oui bien sûr – lui l’avait déjà vue une fois « une merveille » (la floraison) – par ailleurs très sympathique – homme d’affaires, consultant, quelque chose, soixante cinq peut-être – et en exergue de ce livre ce proverbe de là-bas « une rencontre est presque le début d’une séparation »
Willy DeVille Stand by me
40 (deux) (24/12/2022)
écœuré – dans cette ville – n’importe qui, n’importe comment, mais tuer – guerre meurtre et femme vie liberté –
ce monde-là (pour ne pas oublier sans doute : Leyla Söylemez, Sakine Cansiz et Fidan Dogan, assassinées elles aussi à Paris) – cette ville
un peu de calme – non à nouveau (renvoyer de l’un à l’autre) (ne pas pouvoir s’en passer) continuer (revoir Norma – travailler) – un peu de calme
j’ai perdu l’image de JiPé au comité Russell (il (et elle donc) est dans la dispersion 15) mais il disait cependant (non dans ce tribunal mais dans un écrit cité par Sapiro dans son essai) « nommer une chose c’est la transformer » (je pose ça là) (et j’ajoute que les nommer, ces choses-là, c’est aussi – malheureusement parfois – sans doute le faut-il pourtant – les faire exister)
40 (et un) (22/12/2022)
promenades – cuisines – musiques et chansons – elle est déjà au 35 mais c’est égal (« encore un moment et tu seras/comme la pluie/ qui nettoie les trottoirs/et nous glisse sur les joues… comme une lune d’hiver/qui nous éclaire/et tout ce ciel qui tourne autour de nous/tu verras/une respiration aujourd’hui »)
Gian-Maria Testa Come di pioggia
(pas envoyé la 40 – il eut fallu la travailler un petit peu – bah) en ville on transforme un magasin de fringues « aux prix les plus bas » en habitations de luxe (et dans les rues du 10, on tue)
40. Fin de partie
cuisine (alias arrière-cour, back office, corporate contrôle technique et autres bureaux de vérification) : quelques trucs réglés - d'autres à venir - en vrai on n'enlève rien mais on règle un peu - pas remis les premiers en derniers etc. dans l'anti-ordre - c'est pourquoi un retro-planning s'impose
le numéro 274 de la série des lions (journal)
Une telle question engage la nature des sémiophores ainsi que les discours expographiques qu’ils étayent. (n’est-ce pas)
plains-chants (4 plus un) (les diverses traductions de l’anglais sont du robot)
1. j’ai remis sur le tourne-disque le « ne pense pas deux fois, ça va aller » où j’apprécie assez le « i giver my mind but she wanted my soul » – t’en fais pas tout va bien
2. je ne pensais pas que cette chanson « la ville longue » comme elle est belle cette ville -pleine de tes couleurs, comme elle est belle… » avait quelque chose à voir avec mais oui
3. tout de moi (Billie – qui a très mal fini, par ailleurs) : « tu as pris le meilleur /pourquoi ne pas prendre le reste (?) »
4. chorales a capella
sans numéro : à observer dès que possible
autre chose (extrait journal 1) :
Ce n’est pas que j’espionne mes contemporains, mais parfois me viennent de ces bribes, j’étais dans le métro tranquille comme Baptiste, j’entends le plus vieux des deux dire : « si je change à place d’Italie, je suis direct non ? » et son ami (est-ce un cousin, un fils sans doute pas, un ami ? un filleul je dirais) : « non, par Jaurès, tu y seras bien plus vite, dans une demi-heure quand même mais bien plus vite… », et donc on a changé ensemble (j’allais dans l’autre sens)
ils parlent ensemble » tu sais, lorsque j’ai su que D. ne m’avait pas prévenu, j’ai quand même été choqué », et le plus jeune (il est à gauche, là, casquette beige, le plus vieux casquette noire, tous deux vêtus cravate costards chaussures à trois cents enfin le kit) « mais c’est professionnel…! D. son truc ce sont les relations… » (un sourire) « il me ressert à chaque fois que c’est lui qui m’a présenté E. mais c’est parce que il ne sait pas faire autrement… », « ça m’a attristé… c’est parce que moi, je fais tout gratuitement, tu comprends… » « ah! oui, toi oui…! mais lui, non certainement pas…
et puis (extrait journal 2) :
(mon voisin m’a téléphoné, m’a informé qu’il allait plutôt bien et qu’il se demandait comment moi j’allais : j’ai dit « comme ça peut » il m’a dit « dieu est avec toi » j’ai dit d’accord)
Quelle belle quarantaine… et que c’est un joli mot que celui de retro-planning
Stacey Kent Ces petits riens
Le film d’hier (une terreur, une merveille : ce monde-là, pourtant) Aucun ours (Jafar Panahi (emprisonné depuis le 11 juillet 2022),2022)
et ces roses que va poser son ami sur la tombe d’Abbas Kiarostami (merci à Christine Jeanney pour le lien en commentaire)
40bis. add. du 23/12 : définir un dispositif pour tenir ensemble le journal et le carnet – noter les consignes d’un mot (ah non, jamais fait)
et puis, (extrait journal hier)
ici Patti S. avec celui qui signa son contrat (merci à Phil)
ce n’est pas de jeu – ici Robert M. dans le même
puis le monde (c’est pris au journal, en effet) (hashtag metoo number one)
et number two
image de Charles B. (photo cadre lumières contrastes (c) du rédacteur)
dans la boite aux lettres (dans la série déception)
sans oublier les Parleuses de Nice
39.
je me suis dit « je vais demander à (ici, un prénom, le tien, toi qui lis, ou le mien, ou quelqu’un d’autre, je ne sais pas exactement, je crois aussi que c’est un secret) de poster pour moi un texte – quelque chose que j’aurais écrit cette nuit, sans le savoir, vraiment (sans le voir ça, comme on sait) puisqu’il n’y a pas de secret mieux gardé que celui dont on ne sait rien, je me suis dit je vais écrire ce texte-là pour l’envoyer à (ici, comme tout à l’heure) mais pourquoi faire brouiller des pistes, qu’on ne sache pas que c’est moi qui l’a écrit, qui ça on qui va savoir quoi, j’ai lu la consigne après la suite du Tigre (c’est le Tombeau) je me suis dit j’en ai rien à battre foutre taper saquer j’en sais rien, il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien, je ne sais rien de ce que ça peut bien vouloir dire ( tu me diras, ça ne fait que trente neuf fois (il y a un film de sir Alfred intitulé « les trente-neuf marches » un film d’espionnage, James Bond, Docteur No, Goldfinger Shirley Bassey et tout le bataclan) que je me dis « je n’en sais rien de ce que ça peut bien vouloir dire » et que sur le même métier je remets encore et encore repose cet ouvroir), et que demain – oui je me suis dit laisse infuser (quelqu’un disait ça) – j’y retourne immédiatement
- ça servirait à quoi ?
c’est comme pour les chansons, les films, il y en a toujours un qui correspond à quelque chose à quoi il faut bien que ça corresponde
invitation to the blues Tom Waits
il s’agit de choses auxquelles on a eu la faiblesse de croire, car croire est une faiblesse, que sait-on de la réalité sinon ce qu’on en voit de sa petite et misérable lucarne, voyagerait-on en avion privé ? On les garde, ce n’est pas qu’elles nous fassent honte non, on a le sentiment d’avoir eu une certaine chance de les vivre, même si la douleur, non, mais elles nous portent au ridicule sans doute d’avoir tenté de donner une telle proportion à un fait qui, après tout, n’en avait pas tant. Juste normal, comme d’habitude. On les protège par des mots de passe, c’est tellement dérisoire. Ainsi de cette histoire. On peut invoquer le hasard mais, ferait-il peut-être parfois bien les choses, il n’en est et n’en reste pas moins aveugle. Tellement, l’usage, l’utilité : passe ton temps, regarde un peu devant, de quoi est-ce fait, de quoi l’as-tu fait ? Alors on peut revêtir quelque chose, sur la tête pour se protéger de la fureur des dieux, un voile, un casque, n’importe quoi pour éviter la violence du ciel, on peut même aller jusqu’à croire uniquement à ce que l’on voit, on peut faire quelques gymnastiques, mentales ou pas, ingurgiter quelques phyltres filtres fylthres philtres comment est-ce, quelques tours appositions potions médecines se parfumer se maquiller sortir ses bijoux, toutes sortes d’appareils et d’apparat, ses plus merveilleux atours et même aller jusqu’à professer des idées auxquelles personne ne va tenter de croire – personne pour n’écouter, que soi ; personne n’écoute que soi, ou alors il faut payer – on peut faire pas mal de choses qui aident à passer le temps, à le faire passer en tentant de croire qu’on le vit, elles ne nous sont de rien, « les gens nous aiment et puis nous laissent, et c’est sans doute mieux » – la route, longue, tout à coup, s’interrompt
38. à D.
En couleurs – très contrastées comme certaines des images – très souvent dans le cadre, en action parfois, mais parfois aussi en point de vue subjectif – dans les vingt ans quand on sait sinon – parfois cheveux longs comme sur une de ces images conservées dans une boite à sel repeinte dans les bleus et les roses, ces images presque carrées que donnaient les polaroïds (ici on pourrait faire l’inventaire de ce qu’il y avait dedans, les bananes flambées avec D. et son cousin R. ou des images prises de gens de déguisements je me souviens) (la boîte est restée dans la cuisine de la maison brûlée) – halluciné bien sûr toujours – quoi qu’il en soit j’ai toujours un peu les yeux qui pleurent dans la veille et parfois ils sont vraiment beaux (là on pourrait émettre un développement sur mardi pas le dernier mais le précédent, le soir, vers sept heures et demie) – doucement tranquillement posé « les gens absents » qui était une chanson d’amour avant – j’ai cherché toute la journée d’hier cette image de la montagne sans parvenir à la trouver – vois comment c’est « toute la journée » et cette amie qui disait « c’est vrai alors tout ça » – d’ailleurs c’est toujours un peu la même chose, avec eux comme avec les chansons, ce sont toujours des affaires qui ont à voir avec l’amour et puis ça se transforme ça prend une autre couleur un autre sens une autre direction on ne sait pas bien où ça va on n’en sait rien de ce que ça peut bien vouloir dire et est-ce que ça veut dire quelque chose, et est-ce que ça veut seulement, et est-ce que ça – ça finit par finir, et ne reste plus rien – on est là, on reste là comme des cons à noter des trucs sur ce carnet, table de nuit c’est tellement inutile et ça nous sert tellement, il nous reste quelque chose de l’ouate mais eux s’en sont allés, tu sais où* ? ils nous ont juste quittés, je me disais s’il arrive je ne l’ouvre pas, je ne le regarde pas (il est arrivé), un peu avant hier soir on regardait « Le tigre du Bengale » un Lang de retour en Allemagne (cinquante huit) les gens grimés le teint jauni indouisé (on riait) le masque le maquillage les costumes les chaussures tout à l’avenant – j’ai toujours depuis toujours, j’ai toujours aimé Fritz Lang – je ne dis pas pour Metropolis, il avait quinze ans quand est né le ciné comme la psy, il en avait quarante pour Mabuse cinquante deux pour M – je l’aime toujours beaucoup, ce monocle cet intraitable objectif, j’ai cette image je vais la mettre, c’est qu’il en parle tellement bien (il ne parle pas, il montre) – tu vois il ressemble à mon grand-père et ses montres – je le revois parfois, sur cette photo (oui, voilà, cette photo) sur le balcon, derrière lui le lac, lui ses cheveux rares et blancs son costume trois pièces gris foncé et dans la poche de son gilet, sa tabatière, dans l’autre son petit crayon qu’il taillait au couteau, non au canif – et puis je me réveille
(*) je n’écris pas les rêves – ils partent – s’en vont – reviennent – ils restent où ils sont
37.(ne compte pas)
les chansons hantent, il chantait parfois un petit air de Brassens, le vent sûrement passant sur le pont qui va à l’Institut, chez les fâcheux – tout a une suite, tout correspond – il y avait « on devrait correspondre puisque tu me corresponds» en passant rive gauche hier, il y avait aussi lui qui passait la tête par la porte de la chambre verte, au deuxième « cette chanson c’est bien mais c’est qui ? » et ça chantait « des fois j’ai pu l’goût de rien faire/j’fumerais du pote j’boirais d’la bière/j’ferais dla musique ’vec le gros Pierre/mais faut que j’pense à ma carrière/je suis un chanteur populaire » des comme ça il en aurait des dizaines et des dizaines, des « back in the old folky days/the air was magic when we play » la Morris bien accrochée aux rêves, le groupe de Villiers-le-Bel et les sandwichs aux œufs brouillés, des chansons mais est-ce poésie ? Poser la question c’est peut-être y répondre comme disaient les marxistes alors ne la posons pas – passons à « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin/de venir près de moi un peu chaque matin » (on l’a déjà faite – elle était déjà venue) (c’est égal l’âge enfantin c’est cinq ans, c’est cette photo sur les hauteurs pyrénéennes) le plus français dans le fantasme, sûrement, l’un de ceux qu’a cités Annie Ernaux dans son discours, ou encore « ce héros au sourire si doux/parcourait à cheval le soir d’une bataille… en criant CARAMBA !! … le coup passa si près que le chapeau tomba/et que le cheval fit un écart en arrière/ « donne lui quand même à boire » lui dit mon père » – chevaleresque son père, est-ce ça ? Romantique ? Sentimental ? Ah oui tellement – c’est aussi que ce prénom, c’est celui d’un de ses meilleurs amis, son frère (un frère est plus qu’un ami si c’est un frère comme on sait), c’est celui d’un de ses meilleurs amis, son grand-père qui partageait avec lui sa bière lui en donnant la mousse, le seul qu’il ait connu car l’autre, au même prénom que le poète, encore et cependant, l’autre
« Prends une cigarette, tu fumes non ?… Alors prends une cigarette… Tu viens du fond, tu marches. Doucement. Tu l’allumes, tu donnes ton texte…Tu la fumes doucement elle dure ton texte tu comprends…? « … (monologue du choeur, Antigone, Jean Anouilh)
La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lève à la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l’un en face de l’autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur — et on dirait un film dont le son s’est enrayé…
« tout est affaire de décor » Catherine Sauvage « veste à carreaux ou bien smoking »
come lunga la citta
Che in questa nebbia che scende giù
Ti sembra che svaniscano le case
j’avais à l’idée ce trio, mais pourquoi ? Je ne sais plus – Jean Vilar Agnès Varda Gérard Philipe
parce que le poème, la poésie, ça ne compte plus, quand Louis Jouvet (mon maître, ses gants sur son eczéma et son appartement du quai des États-Unis) dit à Simone Renant « vous êtes un type dans mon genre, vous n’avez pas de chance avec les femmes »
Racine, souviens-toi « Moi, j’aimerais Roxane, ou je vivrais pour elle,
Madame? Ah! » etc. (Bajazet)
et tant et tant d’autres
et pour les midinettes en nous (tu remarqueras que « nous » est épicène) (ce que j’en dis) « je me changerai en or/pour que tu m’aimes encore » (beau comme de l’antique, Céline Dion, prête à toutes les extrémités, sur des mots et de la musique si je ne m’abuse de DjiDjiGé)
36. (3496)
Tout dépend du jour, tout dépend de la saison. Quel qu’il soit, quelle qu’elle soit, ouvrir, sortir, penser à ceux et celles qu’on aime. Se lever se vêtir. Tout dépend s’il fait beau ou nuit. Là, c’est trois heures. Dix. Ça ne voulait pas rester tranquille. Regarder le téléphone, rien. L’écran de contrôle, un avion minuscule en bas, à gauche. Je mettrais les photos* plus tard. Ouvrir la fenêtre, une petite lumière au fond de l’image**. Un verre d’eau. Rien d’autre. Ouvrir chrome, puis orange, « continuer sans accepter », adresse mot de passe regarder les mails, jamais rien, toujours déçu. Virtuel. Hier en spam un mail de T. « très bien très fouillé je reviens vers vous asap ». C’était signé T. Pourquoi pas AVQP ? Toujours déçu. Ou pas, c’est selon. Ouvrir libroffice (dossiers, fichiers, onglets, application – travailler avec application – progiciels et logiciels clavier). Vocabulaire de chiottes. Trop tôt fait chier. Merde. La sieste obligatoire, pas dans la chambre d’amis, pas dans le co-working. Le bruit hier « restez chez vous – travaillez à la télé – il va faire froid – restez restez chez vous ». Penser, classer, quel que soit le jour, depuis quinze ans, le journal. Blues toujours. Y avoir pensé avant, cette histoire, à Nice, la librairie et ses vitrines obstruées par des bâches noires. Ne pas froisser ce type. Après tout c’est le chef de la police. Il a eu, évidemment, une vie de jeune homme. Ça veut dire ? Rien de spécial, violer (ce n’est pas un viol puisqu’elle était consentante), violer donc et profiter de sa position pour se faire faire un pipe, rien d’extraordinaire. Non mais où est le problème ? Ce monde-là, et son ballon rond. Comme on dit. Machin y va, « mon public ne le comprendrait pas » disait Dario Moreno refusant le rôle du méchant dans un james bond. Même chose pour cintré bleu. Jésuite. Providence. Éduqué. Laisse, vingt-et-une. C’est quoi, au juste ? Trente-cinq ou six ? Enregistrer. intituler « atelier 40 Novembre 36 » . Putain c’est déjà trop long. On s’en fout, on continue. Quel que soit le jour, et quelle que soit l’heure. Dormir c’est ranger. Les désirs, les joies, les peines, les choses qui passent qu’on oublie, les choses qu’on n’oubliera pas. Si tu veux, je fais un protocole j’arrête à quarante, quoi qu’il puisse en être. Pas de relative. Je nettoie taleur. Je ne crois pas, non. M’en fous. À la librairie hier, commander le livre de Sapiro, œuvre auteur. Penser à toi. Marcher encore longuement (ça revient au journal). Se sentir malade, bronches encombrées. Articulations grippées. Doliprane cinq cents. Rester éveillé c’est se laisser déranger. Ça arrive de plus en plus fréquemment. L’âge. Les os. Les pieds. Le corps, assis là. Passer sur les attributs. C’est quand même là. Écharpe autour du cou, couvert. Une mobylette passe, c’est en ville. Tente-cinq. Trahison, tu peux l’expliquer autrement ? Se retourner. Regarder derrière soi. Hier soir le type dans le métro, barbe rousse comme on fait maintenant , ciré jaune, bonnet rouge pantalon marron velours sur son smartphone la trentaine regardait le match (match est un mot franglais, bizarrement) (est-il besoin de préciser lequel ?) revu en sortant, alors ça gagne ? (je m’adresse facilement à mon contemporain – à ma contemporaine aussi d’ailleurs) il sourit « oui ils viennent de mettre le deuxième » – ah c’est bon alors « oui » il sourit grimpe à l’escalator – tu sais exactement l’heure qu’il était. Je revenais de l’arabe. Barakalaoufik (que dieu te/vous protège)
terminé à 4h04
add. de 15h15 : retrouvées ces lignes écrites à la diable sur une ordonnance – métro quatorze je crois bien 18h45 – « ouais t’as vu la compo…? » – sur le téléphone les onze de quelque chose sur fond de pelouse verte comme il se doit – porte un appareil auditif « et pourquoi il y est pas, là? » … elle se lève va sortir « ah non moi je préfère Rabi à Fofana hein… » (le fait que le rédacteur de ce carnet ne s’intéresse que peu aux manifestations sportives explique probablement les erreurs possiblement grossières dans les patronymes indiqués)
35.(728) (c’est trop)
« Come la pioggia » chante-t-il tandis que je me demande bien où se trouve ce texte où le souvenir de ce type, un peu gros, toujours en costume, parfois même allant jusqu’à une couleur verte, il faut oser – nous en riions – mais oui, oser – le cheveu peut-être gris ondulé sur un front ridé enlunetté parfois, il marchait entre les tables – je découvrirai son âge (48 alors) – et s’arrêtait tout à coup (« arrêt sur image » disait mon voisin en souriant) vingt secondes perdu dans ses pensées sans doute reprenant la phrase où il l’avait laissée et au premier cours son « pour faire cesser toute argutie, mon opinion politique peut-être résumée en marxiste tendance Gramsci » – responsable de l’unité cinéma de cette université
raccourcir (à 480)
je me demande bien où se trouve ce texte où le souvenir de ce type, un peu gros, toujours en costume, parfois même allant jusqu’à une couleur verte, il faut oser – nous en riions – le cheveu peut-être gris ondulé sur un front ridé enlunetté parfois, il marchait entre les tables – je découvrirai son âge (48 alors) et son « pour faire cesser toute argutie, mon opinion politique peut-être résumée en marxiste tendance Gramsci » – responsable de l’unité cinéma de cette université
non rien – et aussi ses cravates, ses demandes de fiches de lecture, et une année entière à nous faire décortiquer le 2001 de Kubrick
on avait cette idée de n’en avoir rien à foutre de rien, l’important était ailleurs – dans le cinéma probablement, l’écriture les scénarios les actrices et les autres, là, on n’avait pas spécialement peur ou non, comme d’habitude et comme toujours, autant aujourd’hui sans doute, on fonçait tranquillement, on gagnait sa vie, on voyait au bout de l’horizon quelque chose de désirable, qui faisait battre à tout rompre ce qu’il y a dans la poitrine, le brillant des yeux ce regard ce sourire formidable qui disait viens on y va – cette époque-là, toute cette époque-là
Gian-Maria Testa Come di pioggia
parfois cette tendance inutile à penser que la vie ne devrait être donnée qu’à la musique – le souvenir des mélodies du bout du couloir, les pincements des cordes du clavecin, les paroles de ce violoniste « tu sais nous les violonistes… » qu’il donnait à cette petite brunette de huit ans – et celles de celui, un peu paumé (il allait à celle de la musique, il se trouvait dans celle des sciences) que j’accompagnai parce que je suis assez urbain et lui violoniste, qui me disait « j’ai tellement pleuré en apprenant à en jouer… à en détacher le vernis » et de rire… il fait froid, il neige tant que c’en est désespérant
34. (480)
C’est la nuit c’est la ville c’est le froid ils elles d’abord sont en file indienne, les enfants avec eux, c’est au centre et derrière eux tout illuminé c’est l’hôtel de cette ville – entre eux et l’hôtel, des manèges illuminées qui tournent qui chantent et qui rient des enfants la couleur de la peau est différente – c’est normal, la lumière, puisque c’est noël, il y a au fond là-bas le bazar lui aussi tout illuminé de rouge et d’or ça brille et c’est joyeux c’est heureux et
obituaire : il faut faire comme si, il le faut, ce n’est pas négociable c’est ça ou rien – fucking TINA – lui a disparu, mon ami lui envoyait ses livres parce qu’ils étaient proches – ils savaient sans doute que cette négociation était inutile – alors l’image est là, elle devrait être au journal mais on s’en fout (taxée au canard – Serge Picard /vu – copyright sûrement)
je te la repose, elle est trop belle
33. (482)
Non mais ça ne s’arrête jamais alors il faut oublier cesser de voir le rêve se faire un chemin oublier le froid les guerres le Soudan le Rojava le Yémen Gaza oublier le reste du monde et penser au journal au reste du monde au type qui mendiait dans le métro en disant j’ai faim à la chance d’être au chaud protégé assis dire ne suffit pas se laver se vêtir une chanson passe John Coltrane ou Testa – plutôt l’italien ou quelques mots d’arabe – oublier regarder respirer et à nouveau
mais aussi parfois dix lignes ici ou là – et puis toujours, toujours la lumière aussi (celle de l’été est plus favorable peut-être – il faut regarder s’il y a des choses qui vous appellent – un souvenir, une ambiance, le ton d’une voix)
32. (480)
ces lettres dorées sur le marbre noir – quelle drôle d’idée, mais pour que reposent ici ses souvenirs au moins ici du moins – leur jeunesse avait été au faubourg poissonnière puis au boulevard Flandrin – il y avait eu un noël fêté là-bas avec sa femme, elle portait du noir depuis toujours (ce toujours-là est absolu) s’il faut compter, un peu plus de trente ans de sa disparition, un peu moins de dix pour celle de son fils aîné – c’est au Gaumont Alésia qu’elle allait au cinéma
Alim Qasimov et Michel Godard A trace of Grace
32 (précédant). qu’est-ce que t’en dis ?
apprécié ce passage de la rue de l’École de Médecine (paris 6)
vases communicants – le staff qui conduit dress-code faire la fête à Belleville – parfois envie de suivre de loin les pérégrinations de ce type d’individus – non, jamais – on n’a qu’une vie putain faut la mordre la prendre l’attraper l’aimer
l’état du travail d’écriture
j’y retourne immédiatement (chanson de Boris Vian)
pour tout te dire, j’en ai ma claque (quelle expression), je pose la trente-et-un ter, et celle-ci qui ne m’arrange que peu – c’est égal, viens on s’en fout on continue
31.(480)
Salut alors tu l’as vu(e) ? Ouais ?… Et alors tu lui as dit ? Non ? Mais on avait dit que… comment ça t’as pas osé mais ça veut dire quoi, ça, t’as pas osé ? Hein ? Mais on s’en fout de ça, tu avais dit que… t’es vraiment le dernier des… mais oui ça te regarde je sais bien que ça te regarde mais si tu fais pas ce que tu dis comment tu veux que… ? Bon merde alors on fait quoi ? Non je m’énerve pas mais on fait quoi maintenant ? Ben moi non plus j’en sais rien et je m’en fous
Billie Holyday All of me
bis.
alors qu’est-ce qu’on fait ? Non mais c’est dingue… comment ça ils vous convoquent chacun votre tour ? Mais non c’est un truc du projet pas de chacun merde ! C’est pas un entretien individuel non ? Alors quoi merde ! Ah les salauds ! Faut y aller tous ensemble ! Ensemble tu comprends, sinon c’est pour vous diviser… Et les jeunes qu’est-ce que tu veux qu’ils disent ? Mais putain ils sont là pour apprendre pas pour se battre… Faut refuser ! Et y aller tous, ensemble…
Mano Solo Les Gitans
le mouvement du monde – et l’état de ses ennemis
ter.
j’étais au café, avec une amie et cette histoire complètement dingue, « mais il faut en faire un livre ! » je la regardai incrédule « vous n’allez pas laisser ça comme ça non ? », non mais un livre, comment ? à quatre mains ? « ben oui, ce ne serait pas la première fois… » mais je ne la connais pas, je ne sais pas… « Tu fais chier ! Fonce ! Qu’est-ce que t’attends ? » je ne sais pas, je n’attends plus rien… « ah ouais ? c’est ça, ton truc ? t’es le dernier des abrutis… ! »
30.(480)
Il est mort à trente deux ans, dans le studio d’une amie qui se trouvait à une rue de son domicile. Il avait été diagnostiqué que cette mort aurait été due à une prise abusive de médicaments notamment un anti-douleurs puissant car il souffrait, semble-t-il, de maux de tête violents à répétition (céphalées). En réalité, et selon d’autres sources (et des scientifiques espagnols spécialistes des incidents rénaux) il serait mort d’une déficience rénale : il aurait bu trop d’eau.
30.2
(479)
Une basketteuse, ex-joueuse en équipe à Iekaterinbourg (Russie), emprisonnée abusivement sans doute pour trafic et détention de cannabis, depuis début février 2022, juste avant guerre, a été échangée sur le tarmac de l’aéroport d’Abou Dhabi contre un type qui « deux décennies durant, [représente] l’incarnation de l’intense trafic d’armes né du chaos qui a suivi le démantèlement de l’URSS, au point d’inspirer Hollywood et de focaliser l’attention des services de renseignement »
les héros de l’épisode : l’otage russe
en échange de l’otage étazunienne
une autre image (marquant une espèce de révélation du dispositif : ça fait vrai)
29. (481)
Non mais n’importe quoi toi qu’est-ce qui t’a pris ? ça on ne sait pas mais il a quand même fallu que tu le lui dises, ça, tu n’as pas pu t’en empêcher le petit orgueil de lui montrer que tu en sais long sur le sujet et que tu en connais un rayon ah ça oui pour frétiller là mais après ça t’a avancé à quoi tu peux me le dire ben non à rien simplement à te rendre un peu plus ridicule et à l’éloigner de toi c’est ce que tu voulais c’est ce que tu voulais eh ben bravo c’est réussi
28.avant huit heures
mais quelle perspective putain quel espoir le consentement la guerre en Ukraine le conseil de l’Europe l’organisation du traité de l’atlantique nord quel espoir un costume cintré bleu des paroles de jésuites aussitôt démenties des cadeaux pour les fêtes quel désir quoi putain qu’est-ce qui nous reste soixante-dix piges dont cinquante quatre au turf et mille euros de retraite ce mot rien que ce mot immonde qu’est-ce qui reste le rire des enfants et toi qui allumes ton sourire
vaguement le sentiment qu’il va y en avoir une ou deux autres (en fait 2) – on choisit en fin de journée (la première) – ou pas (si) – et des images – ou pas (oui) – et des musiques (aussi, mais une, complètement allumée) – ou pas
neuf heures et quart (d'heure) culturel (citation - les parenthèses : note du claviste comme dans les libé fin soixante-dix) :
En toi-même, celui (et celle -NDC) qui voit et celui (celle -NDC) qui est vu(e) ne sont qu'un(e) Jalal ad-Din Rumi, Odes mystiques V
- plus loin, note de bas de page :
Jalal ad-Din Rumi (1207-1273),poète soufi et mystique perse, connu pour avoir fondé l'ordre des mevlevis,les fameux derviches tourneurs.
in Raphaël Imbert Jazz supreme Initiés, mystiques et prophètes exergue page 301, note de bas de page 304 (L'éclat poche, Paris 2014-2018)
Patti Smith Ain't strange
allongé dans l’eau j’aime la planche je nage je reste sans avoir pied comme on dit j’avance jambes et bras mouvants jusqu’à voir derrière moi le haut des montagnes qui dépasse du faîte des arbres qu’il y a au bord de cette plage antennes je me retourne regarde au loin les oliviers les maisons éparses je respire doucement et c’est à ce moment qu’apparaît le cormoran qui vole à vingt centimètres au dessus de l’à peine écume libre comme le vent chaud noir au bec jaune au loin
avant 16h (481 signes)
regarder sans faillir combien il lui manque de dents quelles sont ses facultés auditives le niveau des acouphènes qu’il perçoit sa tension artérielle celle de ses nerfs optiques ses paramètres sanguins urinaires lymphatiques cardiaques mesurer sans s’en aveugler mais sans non plus la dénier la vigueur de sa géométrie variable ses préférences naturelles sa couleur de peau de cheveux d’yeux additionner du nombre de ses jours de ses nuits pour savoir combien il lui reste à tenir
27. (deux de trop)
La jeune femme aux cheveux auburn ou blond vénitien ou quelque chose d’assez long portait une casquette bleu criard hurlant un POSITIVE en lettres blanches majuscules
Le regard de la boulangère indiquait toujours un « un seul mot de toi et je laisse tout en plan je te suis » – une baguette pas trop cuite sans papier non merci
En haut des marches ça urgeait, quelque chose on apercevait le clap la perche les habits neufs de l’empereur et ceux, usés, des assistants qui s’activaient
la certitude des vases communicants - journal/carnet - "you feel just like Cagney/she looks like Rita Hayworth/accoudés au comptoir de Schwab" (Invitation to the blues Tom Waits)
ces couleurs ces magnifiques esquisses de l’âme des pays des nations brandies aux victoires – en chansons, en cris, en danses – ces transes, ces joies, ces baisers – tu passes devant (c’est moi/c’est lui, casquette en feutre comme fez) (en bleu – avant hier il était appuyé au coffre de son véhicule teuton) en pensant aux condamnés à mort d’Iran après la dissolution de ses meurtriers, aux emprisonné.es, aux viols et aux tortures – ce monde-là (le marché et sa main invisible)
Maria Callas : Casta Diva (sans nuage et sans vent...)
26. (487 signes) (encore 7 de trop)
Au loin la pelouse ce vent qui passe c’est celui de l’été, au loin les gens déjeunent en ville, là se sont assis parlent disent tranquillement, quelque rumeur parole rire peut-être et qui brille le soleil, ce n’est pas le temps qui me manque, non plus que l’avenir, je suis sorti sur le trottoir d’en face s’activait un type en uniforme son casque de travers, une lumière brillait mais il était midi, le vent s’est doucement mis à souffler, une tiédeur aux cheveux aux yeux ton souvenir
publiée probablement :
Au loin la pelouse ce vent qui passe c’est celui de l’été, au loin les gens qui déjeunent en ville, là se sont assis parlent disent tranquillement, on perçoit à peine quelque rumeur parole rire peut-être et qui brille le soleil, ce n’est pas le temps qui me manque, non plus que l’avenir, je suis sorti sur la porte j’ai laissé les clés, sur le trottoir d’en face s’activait un type en uniforme son casque de travers, une lumière brillait mais il était midi, le vent s’est doucement mis à souffler, une tiédeur aux cheveux aux yeux ton souvenir et le pain que je rapporte
à quoi tu penses
chez DH la chanson Baraye – Femme Vie Liberté
le poème 992 de Lucien
répondre immédiatement aux commentaires ?
à propos de The Squid And The Whale (Noah Baumbach, 2005) (add.17.03 : en français Les Berkman se séparent qui raconte l’histoire d’une famille qui se décompose et dont le père va s’installer dans une maison de l’autre côté du parc » (le Prospect Park en question NYC) (qui a quelque chose à voir, probablement avec la pelouse du texte 26, bien que se trouvant à Berlin – un autre film, plus important ici pourtant, et dont on parle en codicille, portant son cadre sur quatre endroits et étés, Berlin Paris New-York et Annecy)
et voilà qu’il neige (en informer les ami.es) (un peu de poudre de craie à nouveau et chaque jour qui passe je fais sur le mur un signe à cette ville parce que ni le temps ni l’âge ne me manquent)
repéré la présence de Marshall McLuhan au générique de Annie Hall (Woody Allen, 1977) (le message c’est le medium) et les cours deux ou trois ans plus tard institut art et archéo briques
comme à A. de la rue Micheletrouges
plus cette chanson du même (indéfini ça ne compte pas) Dentro al cinema et puis
E io che sono qui/Dentro il mio angolo
par exemple, ou encore le pas pour le film mais pour ce qu’on y fera qu’on peut entendre (sinon écouter) sans honte
Puis plus loin Ma non siamo noi, non siamo noi/Che facciamo il cinema ( mais ce n’est pas nous /nous ne faisons ce n’est pas nous qui le faisons le cinema) journée cinéma
(c’est que depuis mardi, il me manque)
add.mi aprèm : en 24, quatre « costumes bleus » d’Alessandro Pignocchi (par exemple ici) (ou là)
25.
Et moi tous les matins à (ne pas) guetter, à (ne pas) attendre, à (ne pas) regarder – mais non le temps (ne) me manque (pas) – et toute la journée les ongles aux doigts et les mains aux poignets, avancer sur ce chemin sentir vouloir – la nuit en rêver – un moment chanter et danser, content heureux joyeux espiègle et en rire oui plutôt – oublier ces noirs ces bleus ces coups qu’ils soient du sort ou de dé qui jamais n’abolissent, oublier un peu, et garder doucement au cœur et heureusement ce goût de toi
coup double ou double bind – parfois le journal entame le carnet et l’inverse – des allers et retours –
l'été - Ella
24. attends une seconde
Un type est appuyé sur le coffre d’une voiture bleue – grosse teutonne assez usée il attend – il porte une casquette bleue (probablement en laine ou feutre qui rappellerait peut-être le tarbouche) une écharpe dorée (achetée à Chypre ou Istanbul) un blouson de cuir muni style aviateur d’un col de fausse fourrure, noir un pantalon bleu (jean) des chaussures montantes, le type attend et en vient vers lui un autre qui porte un costume bleu comme on fait maintenant des chaussures noires et pointues une chemise blanche – le type appuyé lève la main droite en signe de dénégation, l’autre approche – il porte des mitaines de laine rouge bordeaux et derrière lui, on discerne la vitrine d’une officine de radiographie – alors appuyé contre sa voiture, main droite ouverte et levée en forme de refus le type attend et l’autre vient vers lui et dit « non mais attendez, je veux juste vous demander vous savez faire un nœud de cravate ? » : dans sa main droite, roulée, une cravate noire « parce que je passe un entretien d’embauche et il faut mettre une cravate hein, non ? Sinon ça va pas le faire hein ? »
un peu de poudre de plâtre
23. juke box
Track 14 – 4| Antinoüs 77| Track1 3| My oh My 145|Quand on arrive en ville 109| Città Lunga 23|Don’t think Twice 135| toujours les mêmes chansons toujours les mêmes chanteurs chanteuses compter compter sur eux et elles (Cesaria tes pieds nus ton whisky, Anna-Maria Amalia, Pauline Cora tant d’autres)|Invitation To The Blues 141|Partir 195| Paris Mai 102| Qu’est-ce que t’en dis 190| Le parc Belmont 31| Cosney Island Baby 76| c’est sans ordre ça ne compte pas et c’est sans importance
faire partie d’un tout sans doute – c’est égal c’est sans importance une seule occurrence on peut encore supporter – il me manque une image,peut-être au hasard compter la tantième du « dossier » photos améliorées (il en est 13 par ligne)
et la poser (ici la 111 arbitrairement ça tombe (évidemment) sur elle (mais elle ne chantait pas pour nous) Anna, sur une image de sa prestation, son rôle, son interprétation de La voix humaine (Roberto Rossellini, 1948) (le film, intitulé L’amore est en deux époques, La voix humaine donc et Le Miracle)
je me souviens des cours de théâtre pris du côté de SGDP, les « Pierre ta chanson » mais aussi ce texte formidable (une autre, pour la route)
et puisque ce sont des chansons celle-ci (posée en commentaire je crois chez H.) pour vous en ajouter quelques uns
22.bis et puis ce soir (Venise rôde)
22. pas gentil (mais ça reste un carnet)
(il y a un livre que j’aimerai bien offrir mais je ne l’ai pas encore lu, il est écrit par une femme qui parle de la mort de son mari, une femme que j’aime encore assez bien – elles sont, c’est vrai, légion – le titre m’attire ou m’a plu ou ce qu’on m’en a dit ou que j’en ai lu, quelque chose qui est là, quelque part, et qui marque montre indique désigne signifie ce qu’on ressent)
ce n’est pas que je ne fasse pas attention à ces choses-là mais elles ne m’appartiennent pas, elles sont là, laissées par son fils – c’est un type que je ne connais pas (son fils, oui) – je passe devant quelques fois par jour (c’est dans le couloir), elles ne m’appartiennent pas mais j’y vois fréquemment des appels (il y a par exemple une grande collection de ces « poètes d’aujourd’hui » de chez Seghers – c’est pour dire que le type n’était pas complètement abruti) il y a aussi de ce genre de littérature qu’on abhorre (enfin moi), on lui pardonne (pas moi, certainement pas) parce qu’elle dispose (dit-on) d’un style (le genre immonde qui commente et écrit, certes, et parle bien sûr, dont on a, de nos jours aussi, évidemment, quelque exemple) alors on en ferait quoi ? de celui-ci, par exemple, dédié à Elisabeth Craig (le nommer serait obscène) on va mettre l’image
– on me demande d’en faire quelque chose, mais il n’est pas à moi, s’il l’était je le déposerai
au coin de la rue en face du supermarché, juste là – à sa place – mais non, ce ne serait pas un cadeau – il est là, sur l’étagère du couloir, entre un de Paul Celan (La rose de personne édition bilingue) et un exemplaire unique, dédicacé, Musiques réalisé par l’auteur je le laisse où il se trouve je ne l’ouvre ni ne l’offre – ce n’est pas que je ne fasse pas attention mais je me souviens, les images croissent et me hantent, ces images-là je ne les ai pas connues, je ne les ai pas vécues, mais cependant quelques films m’en sont parvenus et quand même mon père n’en parlait pas c’est quand même là – et les livres, quelque part mais qui pourrait dire où, en portent déjà la trace
21. c’est non
résister ne pas écrire à ce sujet laisser aller passer le temps qui aplanit peut-être les blessures ou les cicatrisent et oublier oui oublier faire tourner la musique (ça ne tourne plus les trente-trois ou les soixante dix-huit c’est terminé ces tours) il y a une icône en bas de l’écran qui indique la répétition
ne pas poser la flèche le pointeur le symbole merdique (les symboles graphiques sont merdiques (est-ce leur essence ?) : d’ailleurs ça rime) ne pas faire répéter les chansons laisser tourner doucement reproduire encore Citta lunga la poser au journal continuer malgré tout et continuer encore ne pas lâcher (viens on s’en fout on continue) adorer le long commentaire de kiki et je danse je danse sur la terre que j’aime celle qui se gagne sur la boue
20. c’est un pré-texte
Dans la rue personne, le brouillard la pluie fine les lampadaires oranges personne
en main ce petit papier empli de chiffres dont un onze soixante, froissé, mis en boule compacte, et introduit dans la poche monnaie du jean, dans celle poitrine de la chemise la carte bleue neuve (fabriquée par un marchand d’armes) qui expire en novembre vingt-cinq, le chiffre de son envers se lit dans les deux sens à base de neuf et de six
il fait nuit, on se croirait dans un film éclairé par Pierre Lhomme qui mettrait en scène des fumigènes exigés par Patrice Chéreau – d’ailleurs je vais aller voir Les Amandiers mais) je n’aime pas Nanterre qui me fait souvenir de mauvais moments –
(ceci est un carnet)
les bruits qui entourent la présence à l’écran de ce garçon ont aussi tendance à me faire préférer ne pas – tu verras ce soir) (il y a toujours cette affaire-là, les mœurs, qui se trame dans les appréciations – par exemple, il y avait un type qui léchait une vitre de voiture avec cette complaisance qu’on trouve aussi dans les films érotiques de ces années-là) (il ne me vient que taxi mauve mais non sans doute à cause cette Charlotte – il y avait aussi un Bruno) (cette esthétoque-là ETLC) l’ambulance criait et courait sur cette voie, elle était allongée là, un peu perdue, et je me suis souvenu tout à coup de ce qu’elle me disait un jour disant préférer mourir d’un seul coup, »dans un avion qui tombe et on n’en parle plus » – je n’aime pas Nanterre non plus parce que j’y suivis des enseignements profondément chiants (encore que le type qui les assénait m’ait fait connaître Leroy-Gourhan et ses outils – dédé de son prénom – on disait unité de valeur mais je ne me souviens pas que ce type-là ait été ethnologue) il y avait alors une jeune femme amusante qui écrivait un mémoire sur les films pornographiques – et une autre, magnifique, sur les salles de cinéma – je ne sais plus – j’écris ici mais je me trompe d’endroit –
Téléphone Argent trop cher pourtant la vie n'a pas de prix pas de prix
Gian-Maria Testa Città lunga
19.
Tôt le pain encore chaud, vous pourriez préparer deux sandwich pour onze heures, on va partir – ah d’accord oui, dans le papier pas de film hein c’est ça – oui c’est ça merci je vais les payer – j’ai oublié la levure – pour la pizza – tant pis – avant ça je vais mettre de la paille aux pieds des arbres hein oui dak – il pleut, c’est pas ma faute à moi, les carreaux de l’usine sont toujours mal lavés (on disait le grand Jacques – était-ce la taille ou le talent ? je ne sais)
non pour dire exactement le nom de la station, ça ne va pas être possible, je ne sais plus vraiment, elles sont toutes plus ou moins semblables, peut-être bien celle qui précède cette ville où, en y passant, le brouillard était épais – on lui attribue un surnom que je ne replace pas ici – une halte un café la carte bleue une ferrari grise garée là (étriers jaunes) (sans image) rires cloper manger boire-repartir – dans le poste la rua madureira
ça ne fait plus tabac, ça ne vend plus de gaz buta ou prima non plus, (ni Antar, les stations, tu te souviens ?…) les choses ont changé – l’image date de deux mille dix –
18.(on illustrera sans doute plus tard)
Rien de tel qu’obtenir exactement ce qu’on veut pour s’apercevoir que le problème n’est pas ce dont on pensait manquer.
Parlabane marche le long de la Tamise. Un peu après le pont du Millénium,
des bourrasques de pluie et un vent glacé obligent les touristes à courir se mettre à couvert. Lui ne sent ni la pluie ni le vent. Il ne sent pas grand-chose c’est ça le problème. Il marche depuis près de deux heures. L’idéal serait de gravir une montagne, mais il n’y en a pas tellemen
page 111 chapitre Marche à Londres il s’agit du début de la deuxième moitié de ce chapitre, ils sont titrés mais ne sont pas numérotés comme faisait Sue dans le temps (careful with that axe Eugene chantaient les Pink Floyd), je ne sais plus exactement de quoi est constituée la première partie de ce chapitre, j’avais conçu de demander à quelqu’un.e de choisir entre un deux et trois, puis un chiffre de un à trente (la bibliothèque directement à ma droite comporte trois étagères sur lesquelles se trouvent une trentaine de livres, dont certains rescapés de la maison brûlée), et j’y aurais recopié le début en quatre cent quatre vingt signes de la page quarante huit mais ça ne s’est pas fait, je n’ai pas osé – souvent je n’ose pas – parfois je me lance – tout dépend du noir des nuages – je suppose – mais je fais gaffe, très – le livre compte cinq cent soixante douze pages, c’est un livre de poche de la collection points seuil, offert il me semble bien à quelqu’un par quelqu’un d’autre – tout ça est d’un clair et d’un simple – rien n’oblige à la clarté ni à la simplicité sauf l’égard qu’on a des autres… mais c’est parce qu’il est de poche qu’il me fait souvenir – c’est au lit avant de s’endormir qu’on lit, longtemps souvent toujours aussi ailleurs mais le soir oui tard – avant de fermer la lumière
je ne crois pas, et ETLC ce n’est certainement pas une habitude, je ne crois pas jamais avoir recopié quelques pages – il y avait quelques milliers de livres, cinq ou six, dans le couloir de l’entrée, cinq bibliothèques dont deux fabriquées de mes blanches mains (je suis mâle, blanc, urbain, âgé (mais ce dernier caractère évolue comme passe le temps et ne se déclare pas de guerre ici) dans l’entrée, dans le couloir qui allait aux chambres trois, une dans chacune des chambres, dans le salon où se tenait le bureau qui m’avait coûté un bras (comme on dit : pourquoi pas une jambe ? une côte ? un organe ? ), cinq dont une qui prenait un mur, sur le bureau lui-même une autre conçue et exécutée aussi par moi, on y trouvait le Grévisse, les lieux de mémoire, l’histoire de la vie privée, les trois tomes d’Hilberg, d’autres choses encore bien sûr dont une carte postale représentant Patti Smith en plan américain, la photo faite par son ami Mapplethorpe qui sert de couverture à l’album Horses – il y avait pas mal de trucs dont il a fallu faire l’inventaire (au doigt mouillé ou au pif c’est comme on veut) – ainsi y eut-il trois ou quatre bifurcations, celle-ci pour cette fête idiote d’importation en quinze, mais je n’ai pas le souvenir de recopie. Probablement est-ce une erreur.
Stacey Kent ces petits riens mais bien d'autres choses encore
18bis. en revanche pour apprendre les chansons rien ne vaut la recopie
Elle est si longue la ville
dans le brouillard qui descend
les maisons lentement s'effacent
et nous restons seuls, assis
à attendre
Elle est si douce la ville
dans cette pluie battante
je la retrouve
comme si je l'avais quittée
et assis dans ce bar
je me souviens
comme elle était belle la ville
pleine de tes couleurs
Comme elle était belle la ville
et comme elle est longue la ville
sans toi.
Merci ! ❤ facebook twitter
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Publié par MaryseMaryse 2012-08-22
Source de la traduction :
http://www.gianmariatesta.com/album/valzer.htm
italien
Aligner les paragraphes
Città lunga
È così lunga la città
Che in questa nebbia che viene giù
Ti sembra che svaniscano le case
Soltanto noi restiamo qui4
Seduti ancora un po'
Ad aspettare
Perché è così dolce la città
Che in questa pioggia che scende giù
Mi sento come fossi andato via
E ritornando ancora qui
Sedermi a questo bar
E ricordare
Quanto era bella la città
Piena dei tuoi colori
E tu che mi tenevi fra le dita
Com'era bella la città
E com'è lunga la città
Senza di te.
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17.
Il paraît que sous la Salpetrière se trouvent des rues et des labyrinthes qui permettent d’aller plus vite d’un lieu à l’autre – pour les soins – je me souviens de cette exposition dans une chapelle (Nan Goldin je crois bien) – elle était là sur des draps jaunes ses beaux cheveux blancs elle semblait dormir – oui je me souviens – les hôpitaux on ferait quoi ? – et des asiles où Mauricette poétisait ? La fin de la vie et celle des gens durant les dernières semaines de mars et celles d’avril vingt tu crois qu’on va oublier ?
bande son n'écris pas
16. À quoi tu penses
spécial vendredi noir (soldes à tous les étages) (à ne pas manquer) – L’immeuble Rana Plaza (du nom du propriétaire) situé à Dacca (capitale du Bengladesh) s’est effondré en avril 2013, provoquant la mort de plus de onze cents personnes (un décompte partiel fait état de 1135 victimes) : il abritait quelque chose comme cinq mille employés (dont on peut imaginer les salaires de l’ordre de quelques euros par jour), qui cousaient à la machine les vêtements destinés aux marques suivantes (reprises de l’article wiki sur cet événement)
New Wave Style, Ether Tex, Canton Tech Apparel, Phantom Apparels et New Wave Bottoms. Mango, Benetton, The Children’s Place, Cato Corp, Joe Fresh canadienne Loblaws et vendues dans les magasins J.C. Penney, les marques Cerdarwood et Denim Co. de la compagnie irlandaise Primark, la marque Papaya Denim de la société britannique Matalan, Free Style Baby vendue dans la chaîne El Corte Inglés et la marque espagnole Velilla. Des étiquettes de vêtements Carrefour (marque Tex), Auchan (marque In Extenso), Camaïeu et H&M ont été retrouvées dans les décombres
Est-ce bien nécessaire ? L’effroi quand on a appris ce qu’on ne peut pas tellement appeler un accident a-t-il ici quelque chose de légitime ? Ça avance à quelque chose de rappeler ces turpitudes, cette avidité, cette façon de faire du système mondial ? Ce n’est pas le sujet. Non. Désolé.
15.TEC (TF j’ai l’impression)
Non six zéro nan c’est la branlée quoi je peux en avoir deux ou trois ? (tortillas) Mais bien sûr monsieur c’est là pour ça même cinq ou six ah putain sept zéro Attention la ceinture là Ah oui merci c’est gentil quelque chose qui m’a vraiment choquée Elle est gentille la Rousseau là vraiment elle vazy vazy attends attends jsuis en train de télécharger l'appli là attends vazy (...) vazy oui
Yach kar mar var chikar bonjour vous un café ? oui c'est à vous ? oui au revoir bonne journée au plaisir j'dois faire peur ouais vous avez trouvé ? oui j'ai trouvé mais par contre ils ont changé d'adresse On se dépêche oualah dentik datik kalimalab un euro pour manger... un euro pour manger "elle est Stella hein dans le film...non mais là j'en ai tellement vu dans ma vie que là maintenant ça va la flemme hein" le fait de partir au Canada ça m'a ouvert les yeux Vous vous arrêtez à Dante - oui dans deux arrêts bi alios mubta alios mubta ah ouais mais je pensais qu'il y avait une pompe à l'intérieur Ah je ne pourrais pas vous dire madame
Non six zéro nan c’est la branlée quoi (18h45 Limousin)
je peux en avoir deux ou trois ? (tortillas) Mais bien sûr monsieur c’est là pour ça même cinq ou six
ah putain sept zéro
Attention la ceinture là Ah oui merci c’est gentil (21h45 métro en sortie avant l’escalator)
quelque chose qui m’a vraiment choquée (21h55 rue croisées deux jeunes femmes)
Elle est gentille la Rousseau là vraiment elle (8h37 radio paris)
vazy vazy attends attends jsuis en train de télécharger l’appli là attends vazy (…) vazy oui (métro 9h45)
Yach kar mar var chikar (brunette lunettes coin métro 10h02)
bonjour vous un café ? oui
c’est à vous ? oui
au revoir bonne journée au plaisir
(café 10h30)
j’dois faire peur ouais (type rasé boulevard 10h45)
vous avez trouvé ? oui j’ai trouvé mais par contre ils ont changé d’adresse (métro entrée 11h00)
bande son Mink DeVille Stand by me
On se dépêche (un instit dans le métro, quarante mômes qui entrent 11h03)
oualah dentik datik kalimalab (métro assez fort 11h08)
un euro pour manger… un euro pour manger (assise sur le bord d’une fenêtre d’une banque 11h21)
« elle est Stella hein dans le film…non mais là j’en ai tellement vu dans ma vie que là maintenant ça va la flemme hein »
le fait de partir au Canada ça m’a ouvert les yeux (autobus 11h58)
Vous vous arrêtez à Dante – oui dans deux arrêts (autobus 12h02)
bi alios mubta alios mubta (métro 12h45 type (195cm 120kg tout en kaki de dos)
ah ouais mais je pensais qu’il y avait une pompe à l’intérieur (devant les éboueurs 12h58)
Ah je ne pourrais pas vous dire madame
bande son Patti Smith Pissing in a river
14.
Chapeau de carton légèrement défoncé, a été blanc, le ruban en est gris et retient une plume d’oiseau même ton, les cheveux un peu de la même nuance longs retenus en catogan par une grosse barrette noire brillante ébonite peut-être pas, le visage est émacié, pointu, peut-être assez gai, heureux sans doute (ce sont les rides qui ne mentent pas), le poil est poivre et sel et la barbe peu ou mal rasée, sort son portefeuille noir, regarde ses deux billets de dix, le referme, le glisse dans la poche poitrine d’une veste de velours côtelé dans les noirs – là son regard
fond sonore Shervin Baraye
le matin même ces sourires
ces regards
14-2
huit heures moins dix – on part à huit heures et quart tu sais, tu te souviens, oui – hier soir au coin de la rue A. (bénévole, vingt ans, charmante) portait N. (vingt-deux mois, adorable) dans les bras en arrivant ah c’est vous (oui c’est moi), P. la mère de N. bonsoir, on entre tu te souviens le sourire, les « oui,oui » à toutes les questions – la lumière allumée toute la nuit – (bizarrement, tandis que j’écris ce deux quatorze, Jean Ferrat a entonné son « ma France ») – huit heures moins dix j’en suis au deuxième café, je vais gratter doucement la porte ouvre un peu – P. qui sursaute se lève à cette seconde-là son regard, cette terreur
13.
"cette force de penser que le plus beau reste à venir"
_1 – 9h30
il y avait dans l’autobus cette femme noire grande un fichu noué sur la tête, un manteau pied de poule noir et blanc sur une robe je crois verte, elle n’avait pas besoin d’être belle puisqu’elle l’était et ses basketts grises et oranges lacets de gros grain gris, elle s’était assise sur les sièges je crois qu’on est montés ensemble sur l’avenue, assise sur les sièges qu’il y a sur la gauche, juste après la porte de sortie du milieu, derrière cette vitre, et elle allait sortir, le bus s’arrêtait à notre arrêt, elle a senti que j’étais derrière elle, s’est retournée me laisser passer « mais non je vous en prie » elle s’est levée, elle m’a dit merci comme si je lui faisais un cadeau inestimable, elle boitait, elle marchait sur la rue en descendant il pleuvait un peu j’ai été acheter du pain elle était là-bas devant
"puisque l'ombre gagne - puisque nous t'aimons trop pour te retenir - dans ton exil essaye d'apprendre à revenir mais pas trop tard"
_2 – 12h40
revenir du marché (entendre)
« non mais le costume… »
puis encore « tu lui demandes… » – téléphone sans les mains accroché à une breloque de couleur (tu vas voir)
le long de la rue – le soleil qui bouge (quelle heure est-il, quel temps fait-il), le vent mardi matin (ça irait tout autant sur le bureau) – « ben oui… » – midi quarante – sans lui demander de traverser, d’elle-même
« voilà tu lui demandes si ça va dans la continuité et tu me rappelles… » (là, elle sort de la poche, genre bijou type dragonne) un moment, marcher
« oui ataleur » et regagner l’ombre (chaussettes savamment ouvragées, ourlets ouvertement dévergondés, jambes de pantalon un peu courtes comme on fait)
_3 16h50
ils étaient là tous les deux, tout au plus la vingtaine, debout, vếtus un peu n’importe comment guérissold ou quelque chose, pauvres sans doute tellement rien à en faire elle le regarde il lui dit un truc elle ne pouffe pas mais presque ils sont arrivés elle se tourne il sort elle tourne sur elle-même elle rit elle le prend par le bras il sourit légèrement les hommes ne s’esclaffent qu’entre eux et sort elle, elle le suit et même le mouvement de ses cheveux aime la vie
12. Vingt-cinq ou vingt-six plans (fixes, tous (cette affirmation s’apprécie par défaut : si les plans sont tous fixes, c’est qu’il n’y a aucun travelling hein), un pano au début, un pano à la fin – point (voix off, probablement la Danièle Huillet, on a à le supposer : pourquoi ne pas le mentionner au générique ? c’est vraiment toute la question, aussi – d’ailleurs ce n’est pas la Danièle qui parle mais Julie Koltaï – analyse ici)
(je me suis rendu compte (c'est autre chose, mais concomitant dans ce jour) de la raison pour laquelle, outre sa brutale libido, je n'aimais pas tant que ça Trenet, ce sont ces paroles-là "jn'ai pas aimé ma mère/jn'ai pas aimé mon sort/jn'ai pas aimé la guerre/jn'ai pas aimé la mort") (mais j'aime beaucoup son "mon âme s'est dissoute/poussière était mon nom") (passons si tu veux bien)(La folle complainte)
autre chose cependant qui me revient :c'est au début du mois de février 2001 que j'allais voir Marc Augé dans son bureau du boulevard Raspail, où il m'accueillit si amicalement (cette même manière que Pierre Bourdieu chez Colette, un soir de présentation de son "Sur la télévision") et me dit "allez voir Trenet, dépêchez-vous, un directeur de thèse on vous en trouvera toujours un" - j'ai tenté, certes, mais ça a été plus fort que moi
– notes en 22 images (j’ai pris quelques notes que je mets en fin) (je les aime bien ces deux-là même si leur « cinéma » n’en est pas vraiment un – ce qui fait que c’en est un – si je me fais bien comprendre, je ne sais pas) (un peu comme celle qu’on intitulait la Durasoir avec son « cinéma »)
add. 21/11/22 17h : il y a un truc dans la 12 qu'il m'est important de souligner : le fait que le commentaire du film (le texte l'est plus que le commentaire mais sans film il n'y aurait pas de texte, je suppose ) exceptionnel soit dit par une femme - tandis que toutes les œuvres présentées ont été exécutées par des hommes : c'est accessoire ? ça l'était peut-être il y a 20 ans, cependant des choses se passent - alors on est en dehors du truc avec la littérature ou l'atelier (peut-être mais certainement pas cependant donc) : un pan entier du développement des sciences sociales (mais de la vie même) se tient dans cette intersectionnalité qui se fait jour ici-même et le mouvement du monde en est affecté (espérons dans un sens convenable qui ne s'obtiendra pas sans se battre : voir la tuerie de Colorado Springs) on est en dehors et ça n'a rien à voir, peut-être mais pas du tout : le monde entier (et notamment les femmes en Iran -mais ailleurs aussi: au Chili exemple au hasard), le monde réel est quand même là - bonne suite quand même
(je ne compte ni ne mets le pano du début – non plus que les génériques et remerciements )
une espèce de découpage plan à plan (certains sont doublés) de la même eau que celle qui m'était échue dans les sous-sols de l'institut d'art et archéo de la rue Michelet où je rédigeais pour l'avant scène cinéma celui de ce magnifique Freaks (Tod Browning, 1932) - je ne commente pas (ou peu) ces images
notes (sic) :
On devient de la peinture
bu à longs traits
entassant les ombres
l’air doré qui les inonde
il faut commencer neutre
balbutier votre petite histoire
si on s’excite sur
qui ici emparadise tous les sens
Murillo mystiques épuisés tourmentés
Tintoret
la Seine Paris un jour de Paris
Delacroix et Courbet le reste c’est de la fripouille
il est convaincu que le soleil existe et qu’on peut y tremper ses pinceaux
son ombre est colorée il nacre ses dégradés
la facture est un classique
des petits riens qui me venaient de vous en fond sonore
en réalité, les dessous comme dit ce brave Straub (ou plutôt cette fameuse Danièle) (que leur souvenir demeure) m’entraînent vers une chanson de Milton – ça ne date pas d’hier, on s’en fout peut-être
mais aussi vers une autre (chantée par Pauline Carton – ça ne va pas non plus aller vers le mieux) qui fait :
Pedro :Ah ! Je te veux sous les pa/Je te veux sous les lé/,Les palétuviers roses…
Pedro et Honorine :Aimons-nous sous les pa-tu/Prends-moi sous les laitues/Aimons-nous sous l’évier !
(elle est mieux chantée) (enfin, mieux…)
Sans doute préféré-je le burlesque au tragique – la joie au drame – rien ne m’est épargné, comme à chacun.e – le peuple à l’élite (mais pas Tati à Mankiewicz ou Fuller) – il me semble déceler dans ces images, ces chansons, quelque chose de l’écriture, le fond sonore quelque chose des dessous quelque chose d’entraînant sans doute (je coupe les vieux tubes – je pose Echoes) pour tenter de résoudre cette équation aux quatre cent quatre-vingts inconnues – je n’y parviens pas, mais je pose cette image magnifique (Sam Szafran, reproduction d’une œuvre de la série Lillette dans les feuillages) (c’est un cadeau -merci…!) (ça doit dater des années deux mille)
pour m’aider, souvent, ce sont des chansons
11.
c’était en haut de la colline, maintenant c’est une école de commerce ou d’informatique ou quelque chose de ce style – les couleurs passent et se rehaussent tous les ans le blanc et le bleu
La couverture du cahier était verte – on avait à l’ouvrir par la fin – tu vois ce « par la fin » a quelque chose de formidablement auto-centré intestin personnel – et puis on avait à écrire – ces temps-ci, il y a quelque chose de cet ordre qui remonte avec les cours de l’Inalco – d’ailleurs je n’y parviens pas je voudrais simplement parler – des lettres, un idiome, de droite à gauche – dans l’autre langue je savais au moins parler – dans celle-là seulement les gros mots – feumt oula la ? (c’est dans l’idiome, ça s’appelle l’arabe littéral – au contraire du classique je crois bien – le clavier ne veut pas se plier à cette graphie : c’est ça aussi qui est formidable – tout est différent autre changeant – ça veut dire « tu comprends ou non ? » – la – ça veut dire « non » le a est ouvert, il va plus vers le « e » sans en être vraiment un) (une culture – autre mais comment veux-tu, déjà avec l’autre… l’autre)
10. TEC (WIP)
Pendant que je pense à cette consigne le temps passe et la chanson tourne doucement – un blues fatalement – deux choses fonctionnent bien ici, la chanson et la géographie – tu me diras il y a aussi le profond, celui (cet « ici ») qui s’occupe de la pornographie et ses images animées – les corps nus les pratiques amateures les humiliations – on s’en fout certes, mais simplement foutre est déjà dans le registre – c’est égal, cette vie est emplie de turpitudes – je n’ai pas compris, c’est une affaire qui va durer un moment, toute la journée, il y avait dans ce rêve un type (le fils du président) (blanc, étazunien, brun, assis devant la forêt de micros) qui portait un costume bleu assez turquoise et ses revers et son col étaient faits de strass, il brillait de mille feux
Pendant que j’écris, les gens dorment, la ville est d’un calme olympien (pas encore olympique) (bof) j’étais au bar à attendre et écrire dans mon carnet vert (offert par G. ainsi qu’un stylo à pointe fine, encre noire, où je note les chose de séminaires, de cours d’arabe, des autres choses comme quelques paroles et voilà qu’un type demande l’heure et, derrière sa bière, commence à parler avec le patron) (lequel préparait un mojito sans alcool) et le voilà qui déclame qu’il avait travaillé à la mairie de Paris et que la maire qui ne l’était pas, mais première adjointe de Delanoé comme tu sais – comme on sait – comme l’entièreté complète du café entier avait à le savoir (il y avait le patron et sa menthe dans l’eau, le type qui déclamait et moi et mon second kir) (et lui et sa bière) qui racontait que évidemment tout le monde le sait que la maire avait « un enfant fait par (ici le nom à volonté d’un homme, une femme, un.e chien.ne, un.e extraterrestre, un robot, comme tu veux) tout le monde le sait qu’elle s’est couchée » – la nuit le calme est olympien et c’est mieux
Pendant que j’évoquai ce type calamiteux qui, derrière sa bière (ou devant) éructait puis se tut quand même, ébahi devant une télévision branchée sur une chaîne d’information dite en continue qui déversait, il faut bien le dire, le même type de saloperie contemporaine que lui-même se plaisait à énoncer de sa voix empuantie d’alcool et de haine hypocrite, j’écrivais dans le carnet vert quelque chose dont je serais bien en peine d’évoquer la teneur (c’est la raison, certainement, pour laquelle je l’écrivais) (à peine si je me souviens que l’écrit commençait par s majuscule)
Pendant que je pose cette image je me rends compte qu’il m’arrive de déposer ici (dans ce carnet vert offert par G.) des comptes des devis des chiffres et pas seulement des mots (jamais de dessins)
add du dimanche 20/11 : (5 740 est le prix (sur)évalué de la synthèse – en euros) – j’en profite pour écrire ce qui s’était écrit au bar : Souvent le lapin ? Pas tellement pourtant – rien n’est innocent, la plupart du temps dans les cafés c’est pathétique (aujourd’hui le smartphone du type énonce « ta gueule salope va te faire enculer » le type rit – il y avait une rolls-royce blanche garée devant la pharmacie aux trois collyres – deux petits sacs de sel
Pendant que j’écris ici (je ne mets pas de lien), à même le blog, les mots sont partis dans le journal – les tirets sont petits, j’en mets moins (quelle différence unit tirets et parenthèses?)
Alors l’image du passage apparaît
Pendant que je pense à des dessins me vient immédiatement celui qui décore le bloc notes offert par E. probablement pour un anniversaire
Pendant que je pense à cette magnifique couverture en noir et blanc j’essaye de me souvenir de l’endroit où elle se trouve (je sais pourtant pertinemment que le tout se trouve dans le sac Eastpack décoré par A. ce sac qu’on alla lui offrir un jour, du côté de la rue Faidherbe parce qu’il fallait absolument qu’elle en ait un pour aller en classe)
Pendant que je prends cette photo sur la table se trouve déjà le livre où se raconte l’histoire de l’entrée au théâtre des Ambassadeurs de celui qui interprétera plus tard le Hugo aux mains sales
Pendant que je me souviens de ce moment de mars 1948 (et que je conçois que cette scène se déroule dans le décor du bas des Champs-Elysées) (non loin d’où Perec (Georges,oui) passait sa journée d’école buissonnière et qui me fait souvenir du petit Marcel (Proust, oui) qui jouait là aussi dans sa jeunesse) me revient cette image du boulevard de Belleville où on marchait et où j’appris que se donnaient, dans cette école « aux quarante quatre nationalités » où je vais voter quand je vais voter, des cours de dessin
Pendant que l’une chante l’autre pas – il y avait ce genre de croyance, elle était caissière et faisait passer un chiffre à l’as – ce qu’elle faisait, la Mairesse (mais c’est dans le Céline et Julie vont en bateau – longtemps j’ai confondu ce film d’Agnès Varda avec celui de Jacques Rivette – lequel nous a quittés il y a un moment déjà – en réalité, le cinéma (qu’il soit pornographique ou pas) trouve ici (cet ici est le même qu’au début) aussi cette fonction (le film est de 1974 – celui de Varda 1977) – cette décennie-là fait l’objet de l’attention mais j’ai vaguement le sentiment (mais mentent-ils toujours?) de ne pas pouvoir y parvenir)
Pendant que je compare ce film et cet autre passe dans le recoin gauche (ou droit) (mais plutôt gauche) de ma mémoire (mon côté gauche est celui de l’œil qui ne voit guère) le pli que j’ai déposé dans la boîte aux lettres de Rivette, ce jour de quatre-vingt, boulevard de la Bastille, qui marquait l’intention mienne de, sur les films qu’il avait réalisés, produire et réaliser mon mémoire de maîtrise (le pli a dû rester plier)
Pendant que je déplie ce souvenir parce qu’il se déroule dans un endroit que j’aime encore assez à cause de la passerelle qui enjambe (comme on dit) le canal le port le bassin (enjamber le bassin ?) se rappelle la tristesse de ne pas recevoir de réponse
Pendant que je pense à cette réponse non reçue de ce Jacques-là me revient le souvenir d’un autre du même prénom qui disait en souriant « c’est comme ça qu’on devient méchant »
évoquant ce type-là me revient aussi cette maxime de « mon »comptable (un comptable « n’appartient jamais à personne ») (comme disait le gros nanar) faisant « il faut que tout le monde vive »
et cette évocation s’attache à ce moment où, entrant dans la salle d’attente de ce psychanalyste, j’y découvris ce même comptable
Il y avait dans les feux de l’amour je crois bien cette façon de dire « elle a des sentiments pour lui » ou l’inverse qui voulait dire qu’elle avait des sentiments pour lui (ou l’inverse) (lesquels, c’est une autre histoire) mais ça voulait bien dire ce que ça voulait dire
Pendant que j’écris à même ma contribution, les tirets ne se forment pas comme il faudrait
Pendant qu’il marche, il ne pense pas à autre chose même si le pilote automatique est fatalement toujours opérationnel et branché, on pense aussi au reste du monde, un pied devant l’autre et le pilote a fermé la porte de la cabine et a précipité l’avion contre la montagne – cette mémoire des choses a à voir avec la découverte, la recherche, le fondement des choses, je refais du café
Pendant que j’écris ici je ne le fais pas ailleurs
Pareillement si on se demande combien de personnes naîtront pendant le temps qu’on écrit quelque chose de ce genre, on aboutit à « 280 personnes naissent et 109 personnes meurent par minute » sur cette planète-ci – de la même manière, ici, on a réponse à tout – je regardais hier tout à coup c’est apparu, il y a bien eu un nombre fini de transports, en France, on en trouve soixante-dix-huit vers des camps d’extermination – c’est notre monde, c’est là-dessus qu’on vit – la moyenne dans ces moments-là avait quelque chose de différent : mais c’est de l’humour noir je suppose – ni humour, ni noir ainsi que ni oubli ni pardon
Pendant que je ferais le montage de cette proposition pour aboutir à quatre cent quatre vingt signes plus ou moins dix disons (en fait 377), j’aimerai qu’on me dise combien de gouttes de pluie seront tombées sur la ville de Paris – zéro (merci)
Pendant la lecture des textes de la proposition neuf l’écriture de la dix reste en suspens
Pendant que je ne dors pas Paolo Conte chante alle prese con una verde milonga
Pendant que ça se bouscule partout ça se bouscule partout, le merveilleux et miraculeux bruit de ton silence
Pendant que tu me parles ce que j’aime c’est la lumière de tes yeux que tu caches
Pendant que j’efface tout et que je recommence j’entends derrière moi le bruit des paupières qui se ferment
9. au début c’était les dents, maintenant les yeux, c’est pas bientôt fini ? il y avait la réunion collective, les tombes les arbres les oiseaux les avions le type avec son petit bulldozer qui ramenait un tombereau de feuilles mortes – Maryse qui passait (j’aime cette image
) ce qu’on repousse, c’est ce « c’est pas bientôt fini » mais si peut-être un accident vasculaire cérébral ou pas, quelque chose qui empêcherait qui nous clouerait papillon épingle bestiaire – cette façon de se baisser de Kirk quand il flanque sa voiture décapotable sous le camion, au début de L’arrangement – partir c’est mourir un peu (une chanson d’Yves Montand), ce qu’on ne veut pas voir, ou qu’on évite, les corps dans la boue, membres arrachés sang retour à la poussière, dis qu’est-ce qu’on va devenir ? et les enfants ? l’avenir, l’âge des artères, la sécurité sociale, dis ça sert à quoi, tout ça ?
8.Travail (en cours -) terminé
David Voinson Antonia Charlotte des Granges Félix Radu Mélodie Fontaine Morgane Cadignan Ralph Fiennes Ana Taylor-Joy Nicholas Hoult Vicky Krieps Gaspard Ulliel Cannes Emily Atef Pablo Pauly (2) Roman Eck Hafsia Hefzi Venise Florent Gouëlou PioMarmaï Philippe Rebbot Camille Chamoux Moussa Mansaly Olivia Côte Le comte de Bouderbala Délia Espinat Dief Bob Marley Victor Hugo Louis Boulanger Mitsuyo Kaway Jean Roudillon Antonin Magne Jean Cailleteau dit Lassurance Premier Kayige Kagame Guslagie Malanda Alice Diop Inès Reg Inés Blumencweig Gisèle Freund Harry Saltzman Sean Connery Lotte Lenya Albert Broccoli Ian Flemming Pedro Armendariz Daniela Bianchi Robert Shaw Bernard Lee Lionel Bart Richard Maibaum Cécile Bernaille Derek El Zein
7. En me levant c’était un peu Romy et Michel, puis Stéphane et Claude – Jean-Luc et Anna pas trop – Bernadette et Françoise, sûrement, avec Antoine alias Jipé (à ne pas confondre avec JiPé) – alors Chantal, oui, Chantal mais surtout celle qui rencontre sa mère, Aurore dans la gare de Bruxelles – ces visages-là, Burt en Guépard, Kirki sous le camion, et elles, Tippi, Eva, Grace – et l’amie de Jimmy, Kim peut-être mais surtout Barbara – ce sont ces visages-là, Ingrid et Roberto, Giulietta et Federico – oui ceux-là
6.
Non personne n’aurait pu imaginer que tout ce qui s’est passé, toutes ces paroles, ces disputes, ces mots lâchés criés hurlés même parfois, personne n’aurait pu se rendre compte et comprendre combien ces cris, ces plaintes, ces rugissements même, ces gestes déplacés et ces invectives, ces regards meurtriers et enfin ces pleurs et ces gémissements, personne n’aurait pu imaginer, sinon moi, calme et presque quiet, personne n’aurait pu sinon toi
1. Le pire c’est certainement le bruit (un jour, elle m’a averti « votre invocant c’est l’oreille » je me souviens mais en rêve, je n’en entends pas) à moitié allongé, un bras sur l’accoudoir, le gauche, de l’autre côté le long du corps – devant les yeux des gants blancs et la lumière elle a un nom particulier, les outils sont d’acier chromé, et on entend « attendez un peu comment ça va » – à gauche la jeune fille porte des lunettes grosses transparentes – le pire c’est le bruit
2. Il faudrait retracer l’évolution et le parcours de ces choses-là – comment est-ce arrivé ? Sans doute dans la douleur je ne sais pas (« je ne sais pas » n’est pas une réponse – Y. disait la même chose de « non ») mais je ne me vois pas tellement demander à ma mère si elle m’a allaité combien de temps sucer les seins de sa mère n’a pourtant rien de spécial ou de particulier – j’ai vaguement le sentiment vu d’ici que c’est notre cas à tou.tes (d’abord elle est morte) (ensuite il y avait une négation ou un déni du corps lourd pénible) (et puis il y avait une affaire d’hygiène qui courrait toujours et partout dans l’enfance) – la première visite chez un de cette corporation (il avait une dénomination aptonymique il se nommait Vannier)
a du avoir lieu vers soixante-et-un ou deux puis d’autres ensuite tout au long de la vie – celui du bas du boulevard Raspail « en temps que coreligionnaire je vais vous offrir une réduction » (le type commençait son office) (cette présumée appartenance à cette religion ne fait aucun doute, pour personne, alors que je ne la revendique qu’auprès des antisémites) longtemps (très longtemps) chez celui qui avait son cabinet du côté de la rue de la Pompe puis vers cette place du dix-sept dont je retrouverai le nom (rue de Prosny)
(holmésien, protestant, œcuménique, un ami pratiquement – un pari, un jour, sur le fait que la rue qui tourne autour de l’Étoile n’en est pas qu’une – Tilsitt (au 17) et une autre (Presbourg au 8)) chez celui qui officiait du côté du Champ de Mars sa femme pour assistante et leur amour et de la musique et de James Thierrée, puis dernièrement celui qui après l’épidémie d’opérette a perdu sa femme (peut-être du fait de cette maladie virale) et la tête (il m’a semblé) (j’en fait un zeugme pour me protéger) – (c’est une affaire entendu il faut soigner cet appareil sinon on ne peut pas vivre) parfois on m’envoya chez un confrère pour chirurgie d’extraction – il se basait dans ma mémoire rue du Bac j’y passe je vois je traverse je m’en vais
une consultation au centre du coin (la femme était portugaise, mais ça n’a pas collé) et puis en parler ici ou là, et voilà qu’après une marche joyeuse on passait devant ce centre-là – c’est là me dit-elle – j’ai pris mon téléphone – ce sera tout peut-être (personne ne connaît l’échéance) – mais cette pulsion, orale, ce désir pour se nourrir, broyer les aliments, couplé au sens et aux sensations, quelque chose de vraiment érotique, je ne sais pas jusqu’à quand ça m’a tenu, l’annulaire et l’index gauche, peut-être vingt-cinq ans (la date où il a été décidé de ne pas faire partie de ce système), sous les drapeaux, cette façon de refuser la nourriture (les magnifiques colis que TNPPI m’envoyait – makrouds manicottis pâtes d’amande – et que je distribuais aux voisins de chambrée) ou cette façon de manger dans les resto U ou les sandwichs qui les gâtent, voilà où nous en sommes ces jours-ci, je suis de ce monde-là, un univers où se nourrir à table ou pas est l’essence même du monde et non un lieu où se parlent et se discutent les avenirs, il est certain qu’il y en eut trente deux, mais sans doute (je ne compte pas, non parce que c’est comme quand on aime, non je déteste souffrir comme c’est le cas à présent, mais parce que ça a tendance à m’effrayer) un quart – je passe je m’en vais
3. La rue monte pour aller au marché c’est comme ça et si on se cache en été du soleil dans l’ombre propice du côté gauche en hiver on passe côté droit pour s’y réchauffer – c’est l’inverse mais ça n’a pas d’importance, le téléphone, les mains froides, le sac en boule dans la poche, la liste dans la tête légèrement – le poids du côté droit, l’absence des deux (tu sais que chacune porte son numéro, quatre fois huit, mais on n’y trouvera ni les chiffres ronds ni les comment dit-on des chiffres qui se terminent par neuf ? on ne dit pas) (la quarante huit et la trente quatre – non la trente-cinq) – c’est moi qui appelle, souvent ou toujours, je l’imagine qui vit sur son boulevard au troisième étage d’un immeuble qui n’en compte pas plus, du côté de la Côte d’Azur, la chaleur est bonne aux vieux os, ses deux petites terrasses où il cultive quelque plante, le jour où il est parti de son appartement d’ici (enfin juste contiguë cette petite ville, on pourrait la nommer mais pourquoi faire ? le type qui en était maire (il a clapoté) (ça s’appelait un godillot alors) commandait ses chemises (trois douzaines) pour les soldes de janvier chez Charvet (la boutique fait le coin – même dans les « beaux » quartiers, il y a des coins aux rues – j’ai pas mal de peine de penser au Pinçon qui nous a quitté)
– la ville paye des amendes parce qu’elle ne veut pas construire d’habitations à loyer modéré dans son enceinte – ça arrive fréquemment mais ce n’en était pas à l’ouest de la capitale pour autant) (en même temps, les images reviennent : il y a une avenue du général De Gaulle fatalement – il y vivait (en face il y avait une banque et une librairie) il avait vendu son appartement
était-ce il y a trois ans dis-moi, je ne sais plus, il avait pris un taxi les déménageurs étaient dans l’appartement (il y a peu de gonzesses dans cette corporation) j’y allais en retard j’ai vu passer le taxi, prendre l’avenue perpendiculaire, passer devant l’agence de ces voitures allemandes partir – une camionnette noire et laide le même genre de laquelle descendait Lara Fabian (c’est une chanteuse de variétés comme on dit) un soir où elle venait pour je ne sais quoi j’enquêtais j’avais autre chose à faire que de détailler le nombre de ses gardes du corps – j’aurais du prendre mon téléphone, t’appeler, te dire attends que je t’embrasse mais entre homme ça ne se fait pas trop – hier matin je l’ai pris j’ai appelé on a ri on est amis depuis qu’on a seize ans quinze pour toi et puis – un prince des monte-en-l’air ou quelque rat d’hôtel (tu te souviens Cary Grant ? avec Grace Kelly ou je délire ? je me souviens oui, je me souviens) est entré a pris ce qui traînait là, tes clés ta carte bleu du pèze peut-être bien et s’en est allé – toi tu dormais…
aparté (addendum) : tu vois, ce que j’aime, mais vraiment beaucoup, c’est que le texte s’écrit tranquillement, tout est vrai comme dit l’autre, et que lorsque je cherche l’illustration de cette chemiserie (on y trouve boutons de manchettes et cravates, la moindre liquette ne se négocie pas en dessous de quatre cents, ne te fais pas de bile) dans l’image passe le taxi où se trouve mon pote qui s’en va – j’adore ça
4. viens on avance on s’en fout – oui mais sur quel chemin ? Il y a toujours un objet au texte, aussi bien une adresse, c’est toujours à quelqu’un qu’on écrit, quelqu’un qui lira sans doute sans trop savoir qui a écrit ces mots – viens, on avance on s’en fout – tout à l’heure, c’est cette moto qui est apparue, m’est réapparue – sans connaître le modèle comment tu fais pour la retrouver ? Le modèle
– (P25 ou P50 – la firme dispose d’un symbole ailé ainsi que le lion de Venise, est-ce coincidence ?) il est trois heures et demie c’est dimanche il y a sept ans, ça s’était passé vers neuf et demie (développer ici) (non) du soir – il y a le souvenir de Brie-sur-Marne, la gentillesse de la maquilleuse – les gens qui disent merci aux coiffeurs, ceux qui les ignorent, je me souviens de Simone rue Fontarabie, ses cheveux mauves comme ceux de ma grand-mère (celle qui nous offrait des glaces à la violette, dont les yeux comme aujourd’hui les miens, pleuraient un peu, me disant allongée sur le lit, dans la chambre à Fabert « mais qu’est-ce que je fais encore ici, mon amour, pourquoi encore ici ? » – le mon amour elle le disait en arabe) – et PWG chez le coiffeur qui souriait, disait merci à la coiffeuse, je ne me souviens plus si on a parlé de Fuller ce jour-là, au téléphone quand il répondait il invectivait immédiatement son assistant « mais qu’est-ce que tu me veux encore ? » non, disais-je c’est moi – c’est un quatorze juillet, cette année-là, quatre-vingt ou un je ne sais plus bien si tonton était au pouvoir, je ne sais pas, (81, c’est 81) mais le téléphone sonnait rue PB, « non, je ne peux pas mais adressez-vous à PWG » et son numéro de téléphone immédiatement (et plus tard, son soixante-six du boulevard « enfin un vrai appartement » disait-il) – non sans doute pas de portable je ne crois pas – ce monde-là, et si le monde n’en avait que deux, des côtés, celui des « cochons de payants », et l’autre – dans le petit film de Périphérie, Gabin dans French Cancan (Jean Renoir, 55) (persuadé que c’était en couleurs…) (« y’a du monde hein ce soir – ouais » fait-il…)
(c’est en technicolor) – on avance on s’en fout le film d’hier était dans les limbes, ce visage qui n’exprime rien, cette femme qui ne joue pas, non à la guerre on ne joue plus – on avance viens, il y a un certain nombre de carnets qui sont là, voyages, trente-neuf quarante-cinq, c’est là, ça traîne – non, ça va encore, tant qu’on avance (il y avait cette phrase aussi, chez CJ. qui faisait (je n’ai pas de nouvelle, et ça fait que ça ne va pas) cette phrase qui disait « faire c’est la solution à tout » – parfois il y a quelque chose d’important dans les phrases) – je laisse, il est quatre heures, j’ai sommeil je crois bien
la lumière indique qu’il est tard, et des paroles de chanson immédiates « je préfère le son des rabouins et les solos qui n’ont pas de fin »
et aussi ils disent la bonne aventure pour des piments et du vin doux
quelque chose des colons, il semble –
et aussi, celle-ci (la relation de gadjo au vladjé de Maryse) reprise ici (c’est pas d’hier) et tu vois, cette petite « boule rouge » je l’ai retrouvée chez mon ami
5. Il y a du TEC (ou du WIP si tu préfères) dans l’air – une image toutes les heures (14 occurrences) (c’est aussi bien la question : pourquoi toutes les heures ? viens on s’en fout on avance) – la première date de 6.25 (elle est déjà au journal – je suppose qu’elles ne seront qu’ici mais qui peut savoir ?)
* s’il me fallait faire de l’entrisme je remonterai l’affaire, puis posterai à nouveau ce carnet – faire savoir et savoir faire – mais non, je suis fatigué de ces choses – je suis (de suivre, pas d’être) la consigne (j’aimais rendre ces bouteilles au Familistère ou à la Coop pour me faire de l’argent de poche (il y avait aussi la Ruche), rare début des années soixante – zan et bonbons) (toujours personne sur le répondeur)
ça va demeurer laiteux (ça a tenté une incursion vers spermeux mais ça n’a pas pris – sauf par parenthèses – ultra contemporain : déposer ses humeurs aux pieds de ces altesses que sont les lecteurices dit-on…) – les arbres devraient devenir somptueux (c’est un peu leur heure, dernières lueurs couleurs éclats avant la chute) (je travaille au générique- si j’en termine il faudra penser au lien)
je suis en retard – passe le choucas en criant – c’est ainsi, nous autres paranoïaques voyons dans ces apparitions un signe de la faveur du ciel, de l’acquiescement des dieux, quelque chose qui nous serait supérieur et qui nous accorderait son onction – très con et pourtant, l’oiseau est passé
souvent me trouvant ici la question se pose de savoir ce que j’y fais
il commence à s’agir de vérifier le cadrage – meurtrière bord cadre en bas – donner sa place au ciel et la leur aux nuages – réaliser des images au format carré (le jeu des 7 erreurs ce devait être dans un wtf canard, style jours de france ou son concurrent fucking choc images/mots – qui renvoie indirectement à la belle ferronière (il s’agit d’une espèce de bar-brasserie dans le 8 – un coin de rue – à la fréquentation assez sujette à caution, donc) où, paraît-il un jour de cinquante huit ou neuf, Jean-Luc Godard (que la paix s’il se peut demeure sur son âme) en vint aux mains avec son producteur Beauregard ou quelque chose) et directement au travail/projet DF inabouti encore) et contraindre le contraste et vérifier la saturation l’exposition les ombres et autres salades
comme dirait l’autre c’est niqué pour les nuages (add.de 11.39 : pas tant que ça)
ce n’est certes pas civil (non plus que militaire)
On va faire remonter et on verra plus tard de quoi il retourne pour ces quatre cent quatre-vingt signes
« ce sacré soleil me donne la fièvre » chantait Salvador non ? « aujourd’hui peut-être ou alors demain », je me souviens des vacances à la Croix-Valmer (ou alors c’était une enflure qui chantait ça, peut-être bien finalement, ou alors son père ? plutôt – soixante-et-un, quatre et six dont une fois avec la grand-mère boulevard Jourdan – une autre avec l’oncle blond et sa famille – ça jouait aux cartes jusque pas d’heure) et donc il y a eu, vers 11h26, un soleil qui m’a vaguement surpris – et ça pourrait continuer comme ça toute la journée – j’étais en train de recopier (l’imprimante a mourru) (ou seulement l’encre qui vaut un bras et une jambe) le texte pour Maryse que je lis demain –
Ils passent, des augures – ils disent la bonne aventure, pour des piments
et du vin doux
et aussi (ici) j’aimais déjà les étrangères quand j’étais un petit enfant tout ça
c’est déjà demain – laisse
2. la question reste de savoir si on "implémente" (cette horreur de mot comme celui qui fait "procrastination" ou celui qui argue "sérendipité" - cette pourriture contemporaine) ou si on poste à la suite - on fera comme on voudra certes - en tous les cas (j'ai le sentiment que ETLC devient une topique ainsi que TNPPI CLCDLD - ou OSEF) il faudra choisir
creuser du côté des lieux dits peut-être seulement en image
des options à prendre et un carnet du carnet à laisser en entrée
ou à retirer
15h: sur 23 contributions 4 adoptent l'implément (ajout en début);12 l'addition (11/11/22)
3. (il doit y avoir quelque chose comme un habitus dans le fait de poser ses trucs à l'entrée - pour les autres ils restent enfouis on s'en fout : typiquement notre monde - sans passé - sans à venir - ni avenir on verra on s'en fout viens - non, mais on n'oublie rien et certainement pas l'enfance) (numéroter ? poser le titre de l'exo ? de la propal ? l'argot ? le langage châtié littéraire ? la bande son (là c'est L'ombre au tableau mais je vais mettre Antonio Rua da Emenda)
(attends comment tu fais ? lire et (penser hier ? mais demain enfin aujourd'hui aussi alors, penser regarder chercher se souvenir ?) d'abord dans le librofficewriter pour les tirets longs et le nombre de signes (ça veut dire quoi, compter les signes ?) puis copiécollé ici relire compléter changer diversifier recoller décoller recommencer - illustrer - choisir copiercoller dans le mail - envoyer (il y en a plus)
même chose pour la publication du "carnet individuel", il faut le faire "remonter" : on y pensera ? on verra - on en reparle oui
jte parle même pas du "codicille" - ni des commentaires -
4. écrite avant - dormir de 4 à 8 - chanson - non mais on s'en fout on avance
"faire remonter" semble au fond une manœuvre inconnue de pas mal - ça a quelque chose de secret, on peut continuer comme ça pas mal de temps sans savoir, juste des mots jetés là - c'est sans lien vers la chanson dont j'adore le début pourtant - et apparu le fait que l'attente avait quelque chose à faire avec tout ça - je vais faire du café
5 : * & bande son Willy DeVille Stand by me - 9h41 Horses Patti Smith - Don't have to be so sad Yo la Tengo (pris d'ici) (c'est vrai, y'a aucune raison) - Invitation to the blues Tom Waits
8 : preuves par l'image (on s'en fout un petit peu OSEFU2P, certes)
9 : ne pas s'attarder relire les 1, 3, 6 pour y découvrir quelque chose mais quoi ? ne pas s'y attarder
10 : je les numéroterai bien mais je trouve ça indélicat
11 : non rien - enfin si mais de la cuisine en se demandant ce qui prévaut du carnet ou de la compilation du soir (espoir) (où est-on plus clair ? plus explicite ? où commence l'explic(it)ation ? Enfin tout ça
12 : rien non plus - encore que pas mal quand même en ce qui concerne le codicille qui tente une certaine réflexivité - encore qu'on pourrait sous chacune des images posées ici indiquer "beau"(après les 5 premiers tableaux) ou "vilain" (les 5 premiers) suivant les goûts exprimés
13 : paroles de "puisque tu pars"
14 : sans paroles (les chansons de Goldman et la mort de son frère)
15 : dès le matin quelques textos (beau jour pour en avoir 73) (blues du businessman) ( -
16 : joker - je ne fais pas remonter - ne suis pas un bon camarade en réalité j'ai mes têtes mes frissons mes haines et mes désespouars (comme dirait Alex.) - pas envie de parler chiffon - "je pars destination bahia" chantait un nicolas peyrac de je ne sais plus qui à un moment ici moi non pas à Bahia mais c'est en fin de semaine que je pars - là où je vais est un endroit blanc l'internet n'y passe pas ou mal ou peu ou cesse tout à coup puis reprend - me fait braire -je pars braire - back on sun/mon/day
17 : en vrai (connexion interrompue)
18 : oublié perdu, de retour je m'atèle
19 : quelque chose d'autre (il y avait au courrier ce message de carrefour, et de battre mon cœur s'est arrêté) - ce qui est trivial, ce qui ne l'est pas - comment choisir ? "excusez-moi d'être trivial" disait-il, il levait un peu l'index comme pour prendre la parole en classe - ou quelque chose de différent, ce dialogue "le monde est un chaos, qui s'engouffre dans un vortex dont on ne sait pas dire s'il en est un seul d'entre nous qui en réchappera" - ou exécuter le "il faut vivre pour l'instant présent, sans passé sans avenir, juste maintenant et au plus ce soir" - plutôt quelque chose de poétique, plutôt que cette littérature et cette velléité toujours présente
20 : entreprendre autre chose, peut-être - mais ça a toujours été une erreur j'ai l'impression - ici l'image de la petite auto vient de la marche du matin, posée là en même temps - n'en rien attendre sans doute - la chanson magnifiquement magnifique de Jean-Marie Tête (comme il se présentait, ce soir-là, à l'Alhambra, et que Erri De Lucca venait faire du bruit et battre la mesure avec une petite feuille de papier) comme on a ri, comme elle est belle cette ville, avec toutes ses couleurs, et toi qui me tenait, comme elle est belle - mais sans toi... tenir e questa pioggia chi scende giù (voir 18bis) (un vrai labyrinthe)
21 : c'est une apparition, elle a sonné au portail et je suis allé la chercher, elle était là à chercher le numéro, elle portait aux épaules ses deux sacs lourds et noirs, brune lunettes avec quelque chose de l'or sûrement sur son masque bleu, parka noire sigle pantalon de jogging orange vers le rouge, basketts orange sourire j'ai ouvert la porte et l'ai laissé passer
add.un peu avant la suite : le lien chez CS vers le carnet de DGL à la faveur des textes sur l'argent, le paiement par carte chez le psychanalyste (jamais mais quelle horreur jamais malheureuse ! naaan mais c'est juste fiscal (un peu comme parfois - est-ce hasard? est-ce coïncidence ? ça n'existe pas ? concomitance alors - le mariage) (vers mi-juin, c'était mieux mais maintenant...) , sait-on que le fisc impose cette corporation ainsi que celle des respectueuses chez qui le paiement par carte ... ? ma foi je ne sais
add. 10h49 : un truc avec les commentaires (il y a beau temps...) une certaine langueur - ou fatigue ennui dépit je ne sais dire - mais c'est là (faire de l'esprit ou simplement s'amuser - désamorcer sûrement)
22 : le texte envoyé parle de Pas pleurer de Lydie Salvayre (deux i grecs) (comme à mon nom deux h : je le tiens de ceux dont je parle) - je me suis trompé, ce roman que je n'ai pas lu il s'agit d'un autre, peut-être BW ou encore autre chose - l'autre, celui du carnet, est en souvenir de mon grand-père et d'un ami que je n'ai pas connu (ça peut exister, il suffit de lire les livres qu'ils écrivent (tiens donc justement) : par exemple de Marceline dont j'ai lu les livres, je l'aime beaucoup c'est une amie; de son mari dont j'ai vu tous les films, je l'aime aussi beaucoup - bien que le genre documentaire ait une certaine tendance à me fatiguer) qui, ensemble sans le savoir je suppose, au début du mois de février quarante quatre du siècle précédent - le titre du premier évoque cet épisode : quant à l'écrit du second, tant pis
23 : il y avait un truc qui était intitulé comptage, on était en bas des escaliers à main droite un compteur, main gauche planchette à laquelle est assujettie une feuille de papier portant un tableau - cinq heures du matin, gare de Lyon en sous-sol - et quand un(e) clampin(e) passe on appuie sur le levier - le truc compte - toutes les dix minutes on reporte le chiffre qu'on lit sur le petit regard (six rouleaux des dix chiffres,tu peux aller jusqu'au million avant de revenir à zéro- à droite une mollette qui remet les compteurs à l'heure)sur une feuille de papier(jte parle de ça qui avait lieu en soixante-quinze hein) - à la presse évidemment (entre 7 et 9 et entre 16 et 20) le truc est assez sportif - on peut encore se marrer si on est deux (un pour l'escalier fixe, l'autre pour le mobile) mais seize heures d'affilée (deux fois cinq minutes pour aller pisser) ça commence à faire braire - gagner sa vie pour la perdre ?
bis.du "à quoi tu penses ?
24 : je n'ai gardé que l'attente, une ou deux secondes d'attente, l'intégrale sera peut-être au journal (je ne crois pas) l'effet est ici porté comme le souligne gentiment g@rp - l'entièreté est trop intime je suppose (on a de ces réticences et de ces pudeurs tu sais) (et c'est très bien) (je te le ferais lire si tu veux)
l'implant des images de Venise (deux livres qui en parlent) est resté un peu à plat - OSEF2UP au vrai mais le titre m'était apparu comme quelque chose d'un peu étrange (rien donné (rie d'attendu non plus remarque) du point de vue du commentaire) - un homonyme (je n'ai pas lu celui de JiPé (trois tomes quand même, remarque ça aide à vivre ce genre de longueur) tu me diras celui-là non plus, certes mais enfin ça me disait quelque chose et ce quelque chose était Sartre, sa mère au quatrième et son goût du piano - vaguement l'impression qu'il la vouvoyait, de biographie qui se trouve dans le co-working, de Annie Cohen-Solal - en souvenir des voisins de la rue du Mexique)
25 : (non l'intégrale du 24 ne sera pas au journal : il n'est pas intime) (les choses changent et évoluent, il fait peut-être moins froid ? je ne sais pas bien, bientôt sept heures
les choses ont changé - c'est devenu une espèce d'exercice pour commencer la journée, ensuite on se met au travail, il n'y a pas de rumeur ou de musique incorporée encore (comme c'était le cas des 45 Villette où Moondog accompagnait - version longue de 25 minutes, le temps de rédiger le parpaing du jour)
probablement aussi cette merveille (tout de moi dit-elle je veux les perdre... je ne m'en sers jamais formidablement)
suivre l'idée d'animation par commentaires interposés (mais ainsi que des actions de Venise, n'y pas croire)
26 : honorer, vraiment ? Seulement des adverbes alors ? On est tellement mais tellement - on avance, on regarde, on laisse tomber parce que l'abjection, l'élite, les happy-few (ah merde, manqué)(doublement) - replacé dans une autre saison à cause de cette chanson de poudre de craie de plâtre qu'il pose sur le pas de sa porte - et puis le souvenir de mardi soir qui reste là oblique au film Ce sentiment de l'été (Mikhaël Hers, 2015)(encore merci)- suivi (honoré oui) cependant la "consigne" du défaut d'adjectif j'en ai ôtés quelques uns, ça donne un aspect plus brut au truc - quelque chose de diffus et d'éclaté dans les diverses contributions miennes (je ne suis plus de ligne)
add.17.06: celle-ci cependant, celle des commentaires qui s'étiolent à mesure qu'on n'y répond pas (à la suite d'une remarque heureuse de SW qu'on remercie encore)
27 : il m'avait semblé (et c'est vrai) ne faire que ça tout le temps, ici, regarder celui-ci qui se meut, retrouver ses pas, identifier sa direction, ses désirs peut-être ses pensées ses paroles ses peurs ses sentiments - il m'avait semblé mais oui - et puis ce n'est qu'un jour (la "langueur"- du 21 - s'exerce de plus en plus)
28 : il se trouve qu'on se demande quand publier (pas d'autre chose à foutre non?). Pas spécialement en colère non, pas plus que d'habitude. Ça va sauf qu'il pleut et que le plafond reste bas. Pas maintenant pour suivre la consigne (comme hier) mais qu'est-ce qu'on en a à faire/foutre de la consigne ? je me demande mais (acte réussi manqué ce que tu veux) je n'ai pas envoyé celle d'hier. Sans doute parce qu'elle n'était pas suivie - ou que je n'ai pas voulu la faire suivre. Allez, comme ça c'est fait
bis :le cormoran vient du canal
29 : la troisième d'hier j'aurais mieux fait de l'envoyer pour la première mais c'était déjà fait - j'aurais pu changer faire "amende honorable" (qu'est-ce que c'est que cette merde ?) la première venait de ce Un monde sans pitié qui m'a fait souvenir de ces Rendez-vous de Juillet plus triste - bien aimé, par exemple, le fait qu'ils roulent en merco la fin - quelque chose de la joie et du rire - le "allumer ton sourire" magnifique de cabrel bonne nouvelle (ce serait donc moi ce gars aux yeux plein d'étincelles/celui qui connait toutes tes couleurs de rimmel) - trop explicite - viens on s'en fout on continue - ouais t'es pressé ?
30 : brève de télérama (Bruce Lee)
- l'échange des otages: un fait divers ? je me demande mais je documente (site du journal le monde)
- l'heure de publication (je ne me souviens plus de leur nom mais les banquiers (les frères machin) d'Honoré se levaient eux-aussi très tôt)
C'est comme commenter (chez quelqu'un.e qui n'en dit rien) alors on cesse - ou aller dire qqchose (mais quoi) écrire qqchose en détour chez (chez, vraiment ?) elle ou lui
31 : un peu trop sec ça va changer je vais faire du café - un peu tiède
32 : se passer des images - et de la musique - une esthétique diverse relative qui ne "marche" pas à chaque fois - le format des textes - cette façon d'en écrire un qui se mêlera aux autres (comme un composé, sans auteur.e) (tu y penses à l'après vingt décembre ?) 33 : tout a une fin, cette même histoire que pour les tournages, on se reverra sûrement (sauf) - on a perdu le travail de vue on était à sa table on avait son ses texte(s) on savait où il fallait les travailler et puis un mois passé et on n'a pas avancé ou peu ou loin
35 : j'en ai oublié un je suppose - ça a quelque chose du sens unique - pour ne pas attendre souvent je le mets sur muet- je ne l'oublie que peu - j'ai oublié qu'il fallait ne pas se souvenir -c'est venu d'une traite - trois - l'image est d'un premier congrès de science-fiction, avec le lauréat à gauche (Gérard Klein) - 74 -
36 : le compteur indique complaisamment 284 révisions - 179 commentaires dont la moitié en réponse - 36 jours - il n'y a pas de fatigue particulière; le truc est par essence désespérant depuis toujours, la chanson "ça sert à quoi tout ça" (Maxime) et la "Tuareg" de GMT - recommencer encore, chercher des images, écouter des chansons, vouloir vivre quand même - apporter aussi, ne pas faire que jouir, apprendre aussi je me souviens de sa méthode assimille livre couvert de faux cuir marron, lepetit point rouge en bas à droite, les disques noirs dans la petite boite format 33 tours, son accent amerlok, d'aussi loin qu'il m'en souvienne il a travaillé pour cette firme, souvent et particulièrement je crois en hiver, il me manque - ça a été sans sieste
37 : je ne cherche pas - la bande son "le vent" de Brassens(jean foutre et gens probes), Cabrel "tu me corresponds", Charlebois "Ordinaire", Young "Harvest" -je chercherai peut-être cette belle image dans les bleus, E. et son père sur les hauteurs, dans les bleus : pas retrouvée, ça viendra peut-être - plus tard les a capella "Est-ce ainsi que les hommes vivent" et "C'est l'homme"(Léo)
38
39 : considérer la fin - sur cette image il me semble voir des gens - mais il y a des palmiers - c'est le robot c'est la Floride dit-il - on le croit - j'étais à préparer le curry d'agneau de ce soir quand une voix dans le poste a dit qu'elle avait choisi cette chanson de Joan Baez ("interprétée par" dis-je en maugréant - j'ai pensé à Colette Magny, j'ai pensé à Violetta (pourquoi, Violetta pourquoi ?)) - j'ai posté le truc - écrit un dialogue à base du mot du jour - une fois que je l'ai eu écrit, j'en ai ôté toutes les occurrences (il y en avait six) j'ai raccommodé avec du fil de mots incolore, et parfois moins - j'ai fait attention à ce que ça ne cuise pas trop fort (j'ai supprimé la fin d'ailleurs : c'était à considérer) - il m'a déplu, je l'ai jeté. Clap de fin ?
40 : prendre 4 lignes/jour; les numéroter, les dater, les faire correspondre journal/carnet; cette affaire de confiance, celle du secret (je me souviens, j'oublie); deuil, évanouissement chute, blessure, donner toujours donner, parfois le sang manque - hier montant la rue dans le froid qui glace - "les yeux noirs" - en étiquette : les images; et les musiques; on aurait pu y poser aussi les intervenants commentant (mais on sent bien qu'il y aurait là faute de goût ou manque de tact) - très souvent ce sentiment qu'au virtuel doit rester le virtuel (c'est à cause de la timidité maladive peut-être bien) - ça ne donne rien - on s'en fout on continue - j'avais des images d'actualités (je termine ainsi que commencé, par un appel au journal) - je me remémore que le mieux qui puisse arriver à un.e participant.e d'atelier, c'est d'en partir - j'apprends que ça risque de recommencer (évidemment) - rdv 07 /01 /2023 : oui, certes, mais pourquoi faire
impératif m’envoyer chaque soir par mail sinon pourrai pas !
ayé !!
j’ai traversé aussi, passée en sensation interne. « L’invocant c’est l’oreille » – qui fait départ d’images – dans mon carnet parfois à partir de choses entendues. Je me sens un peu perdue entre le carnet et le carnet du carnet mais je connais ton goût des enchevêtrements. peut-être incrémenter en plaçant le dernier billet en haut de page, pour une lecture plus facile ?
on va voir, Nolwenn, on va voir – bonne suite à toi (merci)
quel plaisir d’avoir version longue et en images
merci à vous Brigitte
Merci pour cette question, l’addition me semblait une suite logique mais l’implément propose au regard la dernière parution. ne sais plus quoi faire maintenant. J’ai appris un nouveau mot, bien utile: sérenpidité. merci
oui voilà on ne sait pas – mais on va regarder manipuler régler – désolé pour « sérendipité » (de proche en proche c’est mieux) – bonne suite, Irène
Quel flux dans ces textes à voix doubles même s’ils s’écrivent tranquillement, peut-être en raison de
ah le flux comme tu dis – ça empêcherait peut-être de lire pourtant – je me demande (les questions aussi sur l’emplacement des nouveaux textes – sans compter les différences de fond, de graphies etc…) (y’a du travail – mais pour quoi faire ? ) pfff… (merci à toi)
depuis que je fais de recherches nuageuses sur le rêve, je ne comprends pas. Je n’entends rien dans mes rêves. Pourtant. Mais non, pas un son. Peut-on être sourd(e) des rêves?
Non on n’entend rien. Mais au réveil, ça parle. Je crois (merci à toi)
« il faut soigner cet appareil, sinon on ne peut pas vivre »
Merci Piero, c’est à nouveau si dense, et prodigieux
l’art des acrobaties (j’aime le cirque sous chapiteau à la villette)
elles sont sans grand risque (ces acrobaties au carnet…) mais merci à vous Françoise
ma foi oui c’est assez bien Charvet (et je déplore, intéressée suis, qu’il n’ait pas de rapport avec les passementiers (entre autres choses) lyonnais
(« assez bien » vous en avez de bonnes…) (un peu onéreux, peut-être non ?) merci de passer Brigitte
( le pire c’est souvent le bruit ) La lumière scialytique ? « (holmésien, protestant, œcuménique…) intrigant. « Chez nous » ça n’allaitait pas : tétine goût Javel à tous les étages ! » Tiens l’auriculaire de la main gauche me dit quelque chose ce matin.
C’est plein de chemins et de portes par ici. ( on y croise des cambrioleurs qui sont souvent un peu acrobates)
(ah t’es là) scialytique oui c’est ça (ça a gonflé eraserhead…)(j’exagère pour rire – mais rire fait un peu mal) (l’image de Gabin, avoue…) merci à toi (si,l’auriculaire a parfois raison)
poésie et oui bel accord entre les piments et le vin doux et « j’aimais déjà… »
très juste « n’aurait remarqué »
Brigitte, merci à vous
personne n’aurait pu sinon toi, à demain pour les visages
à taleur pour en parler
J’aime bien ces ciels, Piero que je n’ai toujours pas rencontré (quel dommage quand même). Bien à toi.
ça viendra t’inquiète – merci à toi Clarence (bonne suite)
ton kaléidoscope se déchaîne Piero dans le Carnet, quel plaisir de te suivre
presqu’un quizz dans le 7
esprit en alerte
Huguette les images arrivent, elles tombent on les oublie – puis elles reviennent … Merci à toi
salut respectueux à eux (mais discrets… n’ont pas besoin d’être encombrés des souvenirs qu’avons d’eux)
on les aime quand même – merci à vous Brigitte
c’est bien bien bien les affiches photoboulotmétro (enfin pour moi que j’aime inventer aussi les rumeurs d’autour !)
oui, les rumeurs urbaines et tous ces bruits qui nous accompagnent (merci à toi Jacques, camarade d’Atlas…)
hello de la nuit, je fais moi aussi la traversée, non de Paris mais des paris, et pensais ta liste dans une revue de cinéma avec de la pub pour d’autres choses, finalement c’était le grand catalogue des rues et des métros, on caracole et ça c’est l’effet capitale ! je vous envie toute cette ressource, même si elle est épuisante, et répétitive, quand on la sale autrement, elle devient …capiteuse,
merci de tes mots, Catherine – on avance, de concert…
En visages noms et en noms sans visages on va au cinéma avec Piero. Il y a quand même quelques exceptions qui s’affichent ou se gravent . (en plus on a les photos pour rêver).
il y a quelque chose dans ces répétitions de noms, tu as lu toutes les contributions,une espèce de tournis – tous ces gens sont vrais ? et elles et ils portent vraiment ces noms ? Merci à toi Nathalie
Whaouh un sacré carnet ! heureusement Maryse passe ( comme un léger courant d’air frais)
oui, on entendra bientôt les textes qu’on a lus -merci de passer (on a failli se voir hein…) Merci à toi Catherine
ne pas s’attarder sur le sens Piero (je me permets), il n’y en a pas.
vous avez parfaitement raison Brigitte – merci à vous
pendant que je te lis une foule d’images de Jacques remontent, et l’envie de partager une marche près du canal
ah le Jacques dans son parc… bonne suite Caro
« pendant que j’écris les gens dorment » Je pense à Mano Solo qui chante « c’est toujours quand tu dors, que j’ai envie de te parler »
je vais mieux quand même (de lui (jl’aime beaucoup – merci) , j’adore »Les Gitans »- il y a la « petite boule rouge » dans les images ici (dans mon carnet jveux dire) Merci encore J
oh!!! l’image!!! jamais pensé à me demander si c’était un effet pour tous ou juste pour moua…tous verraient comme ça par moment? j’ai essayé de regarder juste de l’oeil virgule zéro zéro deux, rahhh…j’attrape pas. Quand je m’endors? Allongée? j’aime bien cet effet, en fait. Un autre, quand je ferme les yeux, parfois, je vois « le négatif » de la dernière image…sauf que quand je rouvre les Zyeux, c’est pas du tout cette image là. C’est une d’avant. Alors je referme les Zyeux, mais non, c’est toujours « l’autre négatif »…comme gravé, lentement, mais sûrement, tous les détails sont là.
P.S.: Négatif pour dire « en creux », à l’opposé de. Merci pour l’espace pour « el— ???—le ».
tsais quoi ? parfois la nuit quand je ne dors pas j’écris – il n’y a plus rien au réveil – des fois je me lève (plutôt en été, c’est vrai) et ça s’en va – mais oui, la photo elle est pour toua (comme pour les zautres, évidemment) (en picard on disait « c’est pour ché zotes ») Merci à toua
oh les photos (pour le 8.)
oh les merveilleux pendant… bon vais entreprendre de liire le PDF pour voir ce qui en est resté en version courte
j’aime celle de mister Bond – et la suivante qui est (à peu près) la même… (je commente en retard mais ça ne fait rien, hein…) Merci Brigitte
Merci merci Piero pour tes mots, tes phrases que j’aime à prendre le temps de lire, à m’y perdre, prendre le temps de remonter un peu plus haut ou plus bas pour retrouver mon fil, ce fil pointu que tu ne lâches pas, toute à tes mots, et à ce que tu leur fait dire. Merci et joli dimanche.
c’est ça, Clarence, ce fil -pointu? – l’écriture, mais oui c’est ça – Merci à toi
de droite à gauche… ai dû l’autre jour commencer (il a changé de mains depuis) à enseigner à tracer de gauche à droite nos autres lettres en autre langue.. mais le sourire même
j’essaye pourtant – beaucoup de difficultés – c’est à cause de l’écriture, je pense – merci encore
J’aime « Mon âme s’est dissoute poussière était mon nom… le burlesque/tragique, j’aime le tragique (pas si éloigné du burlesque) … et la chanson avec palétuviers que je découvre. Les bleus de Szafran (les ombres en escaliers, les distorsions, le pastel sur calque et la soie qui s’aquarelle) toutes les images et le poème peinture. cette 12 est un sacré voyage en tout cas. Merci Piero
les palétuviers est un must – sur la vidéo ils sont dans un décor (oui,voilà) de plantes qui ressemblent (de loin,en faisant un gros effort) à l’atelier de Sam Szafran (enfin il faut interpréter…) – merci d’être là
jamais aimé Trenet (me méfie des souriants benoîtement) je préfère le Tintoret à Véronèse mais vos images de la Victoire sont splendides
des fois (par exemple « Revoir Paris » – où il retrouve sa mère qui pleure – ou encore « Que reste-t-il de nos amours » qui a vraiment quelque chose) il est pas mal – il a trouvé le moyen de nous fausser compagnie quatre jours avant que je le contacte – bah c’est comme ça – merci à nouveau
Piero tu as vraiment l’art de la capture et des assemblages inattendus. ballade dans un univers où je retrouve plein de repères et de questionements.
merci de passer Huguette (vu ta 12, sincère et tes 32 pendant que, aussi) (merci à toi)
comme pour le 13 de Caroline Diaz : juste émotion et merci (sur ce je go à l’Opéra)
pour l’Opéra j’ai vu – merci à vous
C’est beau ce croisement dans l’autobus… « Et même le mouvement de ses cheveux aime la vie » ça c’est une phrase qui chante
on devrait en faire une chanson ? (merci à toi)
on le voit cet homme et merci pour mes sourires
tant mieux pour les sourires – merci à vous
Le 13/11 9H30 me touche beaucoup. Cette histoire de femme qui remercie infiniment qu’on la laisse passer…
ça arrive tout le temps, cette façon d’être – merci à toi
tout est regard : encore une façon bien à toi de répondre aux propositions
le carton à chapeau, la plume, la barbe, les billets le regard
et la scène de départ le matin et gracias à la vida et le regard de terreur de P
encore merci pour ce plaisir de lire
sans oublier les sourires de ces deux femmes que j’aime
elles sont magnifiques toutes les deux – magnifiques – et merci à toi Huguette
C’est vraiment étonnant ce style c’est difficile à qualifier ce que ça trame
(et tous ces trésors photographiques !) ah alors
je dirais que
vous écrivez comme à la seconde près, un coup d’oeil ultra précis, mais aussi comme la vraie vie qui glisse et toque, un peu en circulation continue comme du sang, sa vie circulatoire
du sang à la seconde près
j’aime beaucoup cette vie tapante-là
Merci vif cher Piero, vais revenir vous voir de très tôt
bienvenue à vous Françoise !
ça donne envie d’aller au Canada, j’avais bouclé le mien avant, mais je te dis pas la bonne séance après chez le coiffeur, j’ai pris quelques notes quand même…
il y a des projets dans ce sens – Canada – la chanson de Claude Léveillée aussi – et Charlebois & Louise Forestier -enfin Pauline Julien – tous ces gens qu’on aime tant… (merci Caroline)
« d’accord c’est le bazar », on était prévenu, ça fourmille, d’images, de mots, de films de musique, de chansons datées, de chapeau à plume. Je regrette de ne pas avoir ici de lecture ordonnée et quotidienne. Noyée.
Mais cette acuité ! Cette écoute, ce regard.
Et les pendant, touchants. Si je n’en gardais qu’un seul « Pendant que ça se bouscule partout ça se bouscule partout, le merveilleux et miraculeux bruit de ton silence ».
Pas tout lu, il me faudra revenir…
@Perle Vallens :quand tu veux – c’est fait pour – et merci à toi (pour les « pendant », je crois que je garderai le 3 – il me semble je ne les ai pas relus))
l’intérêt du carnet y revenir toujours même bien après – j’ai apprécié les 14 occurrences photographiques de la 5 « et on verra plus tard de quoi il retourne pour ces quatre cent quatre-vingt signes » (pas compté les signes) (j’ai regardé l’heure)
@Cécile Marmonnier : merci de passer Cécile
votre 15 me fait regretter (pas que lui d’ailleurs) Paris…
@Brigitte Célerier: cette ville change tout le temps – elle reste assez semblable mais change – surtout en ses marges…merci à vous Brigitte
si si le rappeler! d’autant que dans mon métro du matin, les tenues étaient sinistres uniformes la mienne comprise, déprimant, moi je dis toutes et tous en sari et en dhoti et basta !
@Catherine Plée : oui quelques couleurs oui… merci à toi Catherine
efficace et terrible la réponse au 16 (et la plupart des vêtements que nous croisons viennent d’endroits semblables … parce que l’amélioration de leurs conditions est très relative je suppose)
@Brigitte Célérier : pas réussi à m’en tenir à la consigne (ni pour la 17 remarquez…)merci à vous
merci pour les codicilles à la fin (mais y en a pas pour la 17) quoique de toutes façons je continuerai ç me perdre un peu dans ce carnet et que j’aime ça
@Brigitte Célerier : non, pour la 17 codicille la connexion s’est tirée comme une voleuse… c’est fréquent – tant pis – mais merci de suivre Brigitte…
16 oui c’est le sujet (on évite d’y penser et on contourne dans sa doudoune) 17 comme au dessous de la Salpêtrière (sel de pierre) on évite aussi . Merci Piero
@Nathalie Holt : (c’est pas de jeu en réalité – on ne s’amuse pas tout le temps non plus) – pour les nuages je préfère ne pas les voir- la route sous la pluie,merci bien – oui,Londres sa pluie son smog et tout le bazar…Merci à toi Nathalie
on les voit bien ces livres sur l’étagère… – le jeu de la pioche c’était joli- « tout dépend du noir des nuages » ça c’est vrai quand ils sont noir clair on respire mieux. J’aime la citation et j’aime marcher… à Londres, je m’en souviens il n’y avait pas de montagne, la pluie oui.
@Nathalie Holt : je voulais te poser une image de cette bibliothèque mais c’est un refus catégorique – j’essaye à un autre moment – et oui pour marcher, j’adore aussi – c’est oui bien sûr
Le carnet te va bien. Pour les commentaires, c’est moins évident.
@Danièle Godard-Livet : tu as raison, Danièle efforçons-nous plutôt que le doigt, de regarder les astres – merci de passer
Scroller dans ce carnet profus devient d’un compliqué mais pas grave, e tombe sur ce que je tombe, et souvent sous le charme des citations ( pas toujours comprises) des philodendrons de Sam Szafran, des sous-entendus en parenthèses, de l’humour, des ciels sur béton, de Joan Baez avec Mercedes, un vrai marathon, un format sur mesure pour vous… Va falloir en faire quelque chose c’est trop bien
@Catherine Pléee: trop aimable – ce n’est destiné à rien d’autre je le crains – c’est juste un carnet – enfin que déjà ça te plaise… Merci à toi
indépendamment de tout le reste me suis bloquée sur cette question idiote : en quel sens la couleur des nuages influe-t-elle
@Brigitte Célerier : c’est une très bonne question, ne vous y trompez pas… Merci à vous Brigitte
je sais qu’il me faut du temps quand je me pointe chez toi parce que c’est toujours touffu, plus qu’il n’en faut, c’est généreux… et ce matin je trouve du pain chaud, de la pizza et des sandwichs bien remplis, j’ai les odeurs dans le corps
merci Piero
@Françoise Renaud : trop gentille – merci à toi
Oui, Françoise a raison, c’est généreux. Quel plaisir de me poser sur tes mots et de laisser filer les yeux dans tes pensées. Un moment généreux.
@JLuc Chovelon : il (me) faut quand même peut-être bien faire attention (mais non) avec cette profusion (il y a quelque chose entre la qualité et la quantité tu vois…. quelque chose qui les oppose, parfois) – mais je ne fais pas attention tellement non plus (pourtant je devrais…) Merci de passer (et content que ça vous plaise aussi)
donc tous les souvenirs n’étaient pas mauvais. Moi j’ai de bons souvenirs de Nanterre mais comme public et plus tard du temps de Jean Pierre Vncent (et du gentil chauffeur de la navette qui avait prévu pour ma jambe dans le plâtre une année un oreiller avec taie bridée, mais c’est un détail… et puis des gosses du lycée qui était d’un autre monde)
oui comme public – j’y avais vu Michel Piccoli Conte d’hiver il me semble Luc Bondy je crois bien – mais la ville la nuit est différente et j’y allais de jour (non, vraiment non) merci à vous
la 20, des détours, des errances, des infos, des souvenirs puis tout à coup pour mieux le faire ressortir le petit bout de papier dans la main
en vrai je vais te dire Huguette,j’ai écrit le début à la fin pour mettre au milieu ce que j’avais écrit au début – euh… – ou l’inverse – enfin tu vois…merci à toi
« résister ne pas écrire à ce sujet … » m’ont traversé la tête ces mots . ( danser?) Gianmaria Testa – Città lunga je découvre Merci Piero
jl’adore ce type-là – c’est bête j’aurais bien été voir sur le quai (oui, bon, lequel est une autre histoire) ce que tu y as laissé…tant pis (merci à toi)
Pour le plaisir d’être le 101 ème commentaire, je suis en admiration ! Mais j’ai la bouche trop douloureuse pour te crier BRAVO – Alors j’écris à mon tour, pour te dire, que l’autre jour, j’étais dans le métro, je crois bien que c’était sur la ligne 12 et en marchant, je suis passée dans toutes les affiches que tu avais prises en photo, toutes et dans l’ordre, je me suis imaginée que j’étais exactement à l’endroit où tu les avais prises et cela m’a rempli de joie. C’est bête mais c’est comme ça. Une jolie sensation de se relier à toi et à ton carnet à ce moment inattendu. Et j’aime que tu souhaites la bienvenue à celui/celle qui entres ici, ça donne envie.
bains de bouche et sourire de travers : oui, mais comme je te disais,ça va passer – patience – douceur – gentillesse – merci à toi Clarence (tes mots me sont des baumes)
Et joli lapsus, je suis passée » dans » toutes les affiches. Pour dire à quel point c’était fort en joie ! Hé, Hé.
très joli, en effet -encore merci…
joli le commentaire de Clarence (et encore plus le correctif)
ainsi que le vôtre… (merci à nouveau vous)
« on lui pardonne parce qu’elle dispose (dit-on) d’un style (le genre immonde qui commente et écrit, certes, et parle bien sûr, dont on a, de nos jours aussi, évidemment, » oui il n’en manque pas… et sauf colère un jour on les garde
une idée d’autant plus bonne et belle qu’elle débouche sur elle
oui et d’ailleurs, votre commentaire est le cent-onzième (comme quoi le hasard s’amuse) (merci à vous)
Je suis contente que tu aies beaucoup de commentaires. Tu es toujours attentif avec tous. Et au détour de tes textes on voit aussi ce qui a été très dur pour toi et très lourd encore.
trop gentille Simone – pas plus que d’autres, comme tous et toutes probablement… – merci à toi
Le type attend, et plus il attend, plus on en oublie de se demander ce qu’il attend, et au moment où on s’y… attend le moins : * paf *
Beaucoup aimé – de même que ce carnet tardivement découvert.
Merci
bienvenu à vous
l’attente, c’est rien, mais alors rien. Très court, on n’a pas l’habitude chez toi. Même pas de photos . «Temps mort. Absolument attente.» .
on ressent comme une espèce de langueur j’ail’impression – à cause de la fin de semaine,du froid qui descend, des « fêtes » qui approchent ? Je ne sais aps bien – mais merci de passer Simone
oui mais moi l’attente je me base sur ce qui suite l’absolument attente sur le carnet et qui est vivant, avec le bel effet de réel de ces deux hommes près de la voiture teutonne
on a à avancer – continuer – jouer aussi – merci à vous
quelle ouverture ou quelle chute cette histoire de cravate!
en vrai, il y a ouverture (jusque cette vitrine en arrière plan – où on distinguerait une patiente) et la suite qui vient après l’alerte rouge – merci à toi
25 … doux et beau (ne pas ) qui fait danser le pas
merci trop gentille Nathalie
merci au coup double qui amène ce texte
content que ça vous plaise – on aime à savoir votre passage et lecture – merci encore
J’adore ce bazar, c’est un art !
Je n’étais pas passée depuis un petit moment. Bien contente de lire ces bouts qui se rafistolent, un canret au sens premier du terme.
Je repasserai, à bientôt.
quand tu veux – merci à toi
très beau le texte du 26 (ce qui est destiné uniquement au carnet aussi) et zut avais oublié le pas d’adjectif.. n’ose me relire tant pris
ça ne fait rien – merci à vous
j’aurais aimé croiser la boulangère et la femme positive aux cheveux feu et le film dans le film… les images me plaisent
la femme positive, mais positive à quoi ? Les gens sont formidables… merci à toi
Piero ou ton double au secours aide moi à te suivre dans ton 27
un jeu subtil que j’aimerais bien comprendre
@ Huguette : (l’un ou l’autre : les deux mêmes) – comment te dire, j’essaye surtout de m’abstenir – chaque fois, toujours – d’être quelqu’un d’autre tout en étant celui qui (se) regarde – (comme je le dis en codicille) – le type de la voiture teutonne à la 24 par exemple : j’ai l’impression de toujours obéir à cette consigne-là – ainsi aujourd’hui, ai-je croisé ces deux personnages (la »positive » et la boulangère) l’équipe de tournage (j’ai posé une photo pour exercer la « preuve par l’image ») – il y a comme quelque chose qui parvient pas à se résoudre par la simple (?) écriture (un peu comme ton « manque » d’audace – comme le sourire (le sien) (mais en fait non) sur la photo de Nathalie Holt – comme le »retrait » ou la « réserve » de Pierre Ménard – un peu partout je pense) – et puis au marché sans le savoir, ce type qui se précipite dans l’image dont les couleurs m’avaient (sans doute) averti… (j’ai bien peur de n’être pas très clair sur cette affaire-là -mais merci de venir y voir…)
De cette pensée du « qu’est-ce qu’il reste ? » sur laquelle s’affiche le regard du quotidien, il en reste quoi à la fin de la journée ? J’aime. Merci.
il fera jour demain, hein (enfin on l’espère…) Merci de passer Jean-Luc
La colère, une autre façon de lutter. J’aime beaucoup.
tant mieux (mais on dit qu’elle conseille mal) (gaffe, hein, Danièle) merci à toi
Passée lire, et parcouru des notes plus anciennes. Correspondance carnet – journal : je trouve intéressant de convoquer les deux espaces. J’ai bien aimé les photo d’affiches de cinéma, de plaques murales professionnelles, de mots sur le mur… Tout se qui se désécrit en s’écrivant néanmoins dans ton carnet captive.
(je réponds avec retard, mes excuses) (enfin, je remercie…) merci de passer Nolwenn
28 | Rage partagée
le prix de ce qui reste de tendre et de poétique
Ah oui Rumi sa poésie et les derviches tourneurs; merci du rappel
je l’ai découverte, cette invention de ce Rumi… merci à toi Huguette
putain oui c’est ça…
hein oui ? merci…
… après se taire par peur c’est pas forcément …
@Nathalie Holt: …non pas forcément…(merci à toi)
en lisant les premières propositions #29 de chacun, il semble que ce que nous regrettons tous, c’est d’avoir parlé…
@Anh Mat : oui… et pourtant, ce n’est vraiment pas la solution…merci de ton passage
merci pour tes explications précédentes qui m’ont éclairée et ouvert d’autres abimes. C’est souvent ce que j’aime en te lisant.
la 29 : on peut tous je pense s’y coller
@Huguette Albernhe : (j’ai corrigé) euh…explications, c’est beaucoup dire – j’essaye d’y voir clair… merci à toi de suivre Huguette
se dire que chacun de nous tôt ou tard on n’aurait pas dû dire..
délice de dégringoler le long des images du carnet
et puis on continue
@Brigitte Célérier : oui, ça dégringole… (et aujourd’hui encore…) merci à vous Brigitte
je me demande quel a été le choix pour le grand carnet entre l’échange et le buveur d’eau (à mettre en évidence pour signaler les dangers de la chose)
c’est celui en italiques, le plus souvent – ici aussi (merci à vous – je ne commente que peu, mais lis pas mal)
31 | oui on embarque ensemble et même Billie sera là, Mano Solo sera là
ces deux-là on les écouterait longtemps hein – merci à toi
ce ne sont pas les ennemis du monde voyons ce sont ses propriétaires, enfin une partie, enfin ils font comme si enfin nous ne pouvons que décider que non (mais pas d’effet garanti)
ceci dit j’aime les deux blocs le pas énervé et l’appel à l’union
le mieux c’est quand même d’ouvrir les yeux – et de peut-être fermer la télé… :°))merciàvous Brigitte
oui des fois les images sont inutiles, peut-être même en trop
quant à savoir où on va : une tapisserie pour vous (moi je ne voulais aller nulle part)
les images en trop ça peut arriver -l’avantage c’est qu’on les oublie assez vite…
… » oublier regarder respirer et à nouveau » Merci Piero
merci à toi Nathalie
Merci infiniment pour ton si beau et foisonnant carnet Piero !!
Je ne commente pas beaucoup mais j’aime énormément me perdre dans tes notes et dans tes illustrations. Encore un grand merci !
tant mieux si ça te plait – merci à toi Fil
33 | non pas oublier mais mettre un instant de côté, faire le vide pour retrouver de l’énergie et pour ressentir ses liens forts à la terre, au cosmos
oublier, on ne peut pas -oui,faire comme tu dis -merci à nouveau à toi Huguette
Quel beau carnet ! Je m’y suis baladée et perdue et retrouvée. C’est si riche, foisonnant. Cela donne à voir un vrai regard. Merci
mais merci à vous Françoise
lumière et musique oui et repousser le reste pour un temps (sortir du monde pour le dire)
un tout petit moment alors…merci encore
oh la la piero, suis venue pour la #33
mais bien ^sur jamais de vide chez toi, ce n’est pas chose possible !!… tu es toujours si foisonnant, inventif, bousculant, tu amasses… tant à donner à chaque fois…
pléthore peut-être je te disais – maison avance quand même- merci à toi Françoise
L’image arrive, elle tourne, entête. Et c’est beaux le rythme, les mots. On voit l’obscurité et on voit les lueurs, les enfants sont là et c’est joyeux ( mais triste aussi) et joyeux
texte étrange dans ses contrastes,ses lumières, son « c’est joyeux c’est heureux et obituaire », un mot de mort et dont les sonorités tuent
et Tina, qui est-ce ?
Ton carnet est si beau et percutant. Merci pour la photo de Christian Bobin, celle-ci je ne l’ai jamais vue nulle part. Comme toi, il est triste et débordant de joie.
34 et mmmmm
35 | et bien des nostalgies sous la pluie et le souvenir d’un disparu
j’aime bien le premier jet, mais je préfère le 480 signes, surtout si richement complété/éclairci
très émue par la lecture de la 36 . Merci Piero.
me doutais bien que ce serait riche et vivant comme écriture le 36 ici (vas pas avoir temps d’en lire beaucoup et demain sans doute aucun, samedi aussi d’ailleurs) merci
Nathalie, Huguette, Simone, Brigitte, grand merci à vous
j’étais au café, avec une amie et cette histoire complètement dingue, « mais il faut en faire un livre ! » je la regardai incrédule « vous n’allez pas laisser ça comme ça non ? », non mais un livre, comment ? à quatre mains ? « ben oui, ce ne serait pas la première fois… » mais je ne la connais pas, je ne sais pas… « Tu fais chier ! Fonce ! Qu’est-ce que t’attends ? » je ne sais pas, je n’attends plus rien… « ah ouais ? c’est ça, ton truc ? t’es le dernier des abrutis… ! »
J’adore ce dialogue et qu’est ce qu’elle est grande cette basketteuse et qu’est ce qu’il y en a des mots à lire, j’ouvre, je feuillette, je m’attarderai plus tard, merci Piero et à bientôt.
content pour ce dialogue qui te plaît (il est un peu inventé,évidemment, comme tu sais) – à bientôt Clarence
» le coup passa si près » et les chansons qui hantent . Merci Piero
un écart en arrière hein… merci à toi
Je passe souvent ici, ce carnet intimidant, foisonnant, impression qu’il gronde toujours quelque chose dessous, bon alors je le dis.
oui, ça gronde – merci à vous
MERCI oh merci pour ces réminiscences (et ce qu’elles remuent) – beau et triste et doux (je ne connaissais par la phrase de Jouvet si juste)
elle vient direct du Quai des Orfèvres, la phrase (dialogue HG Clouzot)(1949) – merci de votre présence
Voyage sensoriel beau triste et doux comme l’écrit Brigitte
tant de strates qui s’enchevêtrent , se répondent
merci Piero
merci à toi Huguette
Merci Piero de nous parler de Fritz Lang (et de ton grand-père) et de nous le montrer dans le Mépris, mais franchement Le tigre du Bengale ! Auujourd’hui, il se ferait accuser d’appropriation culturelle, le bougre.
@DGL :m’en fous jl’aime (et comme on sait, quand on aime…)(merci à toi)
si beau votre 38 (vrai quand j’y pense que si je ne rêve pas il m’arrive souvent de m’endormir sur un nom venu du passé, vous ‘y faites penser)
merci encore :°))
« c’est tellement inutile et ça nous sert tellement » oui je le crois aussi certain matin. (Le tigre du Bengale je ne l’ai jamais vu)
à la 39, je vais m’y mettre aussi – merci à toi
Deux lions, des roses et des peluches . Et la nuit au bout.
« Une telle question engage la nature des sémiophores ainsi que les discours expographiques qu’ils étayent. (n’est-ce pas) » deux mots inconnus à deviner.
Après, respirer sur le quai du métro aérien. Dehors avec les chansons, les films, les images, le monde, la mémoire… sur le quai du métro aérien cette matière journal qui ouvre et ouvre encore …
la 39 m’y suis mise mais anonymement
aime votre 40, les sémaphores, le pointillisme, ce que j’ai vu sur le journal ou la maison et ces deux (enfin les aime pas, sauf mis en scène par vous) sur le quai de métro
(40: bibi scolaire au risque du sentencieux, aurais pas dû, tant pis)
Emportée jusqu’au bout
à te suivre, me perdre et m’enchanter
merci Piero pour ce tourbillon d’écriture en 40 stations
merci pour ta fidélité aux images, aux parenthèses, aux chansons, à bientôt Piero
Nathalie, Brigitte, Huguette, Caroline : pour vous cette chanson magnifique (« les oiseaux qui chantent dans le sycomore/un rêve, juste un petit rêve mien ») (parfaitement aussi dédié aussi à Maryse H.) (https://www.youtube.com/watch?v=OAVZuSoP8dk) vive la vie… (à vous)
Merci Piero pour toute cette richesse, les mots et les photos.
Belle fin d’année, amitiés.
merci à toi Clémence – et tout pareil pour le reste
Passée dans le « brouillard journalier » ne pas tout à fait lire, mais lire quand même dans ton carnet punk, non plutôt carnet-en-mouvement. Merci !
un vrai compliment, Nolwenn – merci à toi
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Du coup on les attend les codicilles…
ça viendra sûrement (j’ai du retard – sur un peu tout) (merci à toi – j’en suis à ton 76) (y’en a déjà un (tout) petit coin…)
Quand l’atelier double voyage a commencé, je n’ai pas vu tout de suite que tu avais continué le carnet, après tes deux fois 40. Tu écris la nuit et le jour ? oh! tu peux continuer, je te lirai encore et encore. Bonne nuit.
je vais continuer autant que possible (jour et nuit, oui, pourquoi pas ?) ma chère Simone – toi aussi, bonne suite… (merci de suivre)
Tu te lèves de plus en plus tard
ou tu écris de plus en plus tard
et demain ?
@Simone Wambeke : non, en vrai c’est le carnet qui passe après le café – je me lève à pas d’heure et ça me fatigue – mais merci de suivre Simone…
Chez Momo zéro Faute, j’accepterais d’aller me faire couper les tifs (enfin si son chien s’appelle Super).
je tiens l’adresse à ta disposition (c’est une nouvelle enseigne, il vient de s’installer – je crains cependant qu’il ne s’adresse qu’à la gent masculine…) (et pour son chien, ce sera un beau surnom) (merci à toi)
Merci Piero de redire la casse de tout en France dans ce carnet 40 (douze.zéro2). Et pour Carlos Saura sous Franco et après, ses 91 ans et une très belle photo de lui, si jeune.
merci à toi Simone (la photo de Carlos Saura,décadrée, appartient à getty image) bonne suite…
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