toi qui entres ici sois la/le bienvenue - abandonne tout espoir etc.
deux images (ou plus ou moins) par jour (de disponibilité et disposition) depuis le quatorze novembre 22 glanées ici ou là - qui répondent (parfois) à la question àkoitupense?
l'exergue ou le titre est une espèce de date assez maniérée en forme de code transparent
14/02 nouvelle série
la précédente (trop lourde) est là
on fera un récapitulatif si
la remontée s'effectue arbitrairement le mardi
40 (II) (treize zéro 3)
est-ce que c’est toujours la même histoire ? le pouvoir qui joue le pourrissement, et le reste de la population qui cesse la lutte ? avant hier, il y avait des gilets jaunes (comme on disait, tu te souviens) hier le virus et cette pandémie « nous sommes en guerre » et la réélection du cintré, et aujourd’hui on parlerait d’autre chose ? (image taxée à la une d’un hebdomadaire Respublica de gauche écologique et social dit-il)
oscars d’Hollywood, café chaud, travailler c’est trop dur – on y va quand même (tandis qu’Aznav chante ses Deux guitares (apportez-moi du vin fort/car le vin délivre…))
(c’est moi, ou y’a pas de 9 en atelier ?) volée au Chasse-Clou, plage bretonne pour aider à respirer (merci à lui) (tout en bas à gauche, trois humains et deux chiens…)
je le mets là mais il y a quelque chose du « noms au goutte à goutte » quand même dans le modus operandi du canardindi
(obituaire) ici Claire Etcherelli auteur du magnifique Elise ou la vraie vie (1967 au Seuil je crois bien) adapté au cinéma par Michel Drach avec Marie-Josée Nat dans le rôle (son épouse) (puis je l’ai croisée assise dans le 68, chapeau de la même fourrure que son manteau, au bras de son mari d’alors Rezvani) – cette Claire qui vient de nous quitter(le 5 mars) avait été grande amie de Simone de Beauvoir dite Le Castor qu’on aime aussi beaucoup –
40 (II) (douze zéro 3)
elle faisait tenir ses comptes par son père (il était urologue) – beaucoup aimé l’attachement qu’elle avait pour Spencer – drôle et pugnace et belle et drôle – grande et comédienne formidable – jl’adore, je ne peux pas mieux dire (et ses cheveux que, sans la moindre exception, elle lave tous les jours)
quand même elle poserait
40 (II) (onze zéro 3)
boire du café – avancer en âge – changer son épaule de fusil -avancer sur la route malgré les giboulées – cette image-là
quelque part une femme, un chapeau noir un ruban blanc, épaules nues mains aux hanches chemisier blanc bermuda noir ruines végétations – où, je ne sais plus : ce n’est pas qu’elle pose mais elle est dans l’image et l’encadrement de ce qui fut porte – je les garde, elles illustrent les tours virtuels du pays du rêve d’Olivier Hodasava – lui non plus, ce n’est pas qu’il pose
en plein coin de rue et t-shirt orange, se dire « mais qu’est-ce qui m’arrive? » (re-bermuda) – trait jaune du trottoir et au dessus la Madone (lui envoyer des baisers – mon tube préféré – le type qui chante est le frère de l’Isabelle Carré ou je délire ?) (le frère de qui ?)
autre chose romanesque : Mathilde qui tient la tête de son amour sur ses genoux, il vient d’être décapité, le baise au front – cherchant quelque chose sur Anita Conti notamment sur le quai qui porte le même nom (éponyme on dit de nos jours, comme on aime à employer les « immersif » et autres « vazy »ou « asap » « call » et autres fadaises) (quai au quinze duquel vécut, il me semble, la famille Modiano, quelque temps des années cinquante) je tombe sur ces lignes formidables : Les princesses de la maison Nevers-Gonzague ont donné à cet hôtel [l’hôtel de Nesle, situé sur l’emplacement aujourd’hui de l’Institut,ndc] une certaine réputation de vie galante qui fit suite à celle de la tour de Nesle. Ce fut là qu’Henriette de Clèves eut une liaison avec le gentilhomme piémontais Coconnas; elle conserva près de son lit la tête embaumée de son amant après qu’il eut été décapité pour complot en 1574. Soixante huit ans plus tard, sa petite-fille, Marie Louise de Gonzague, pleurait dans la même chambre la fin, également tragique, de son amant Cinq-Mars, à qui elle avait promis sa main s’il renversait Richelieu, mais Richelieu le fit décapiter avant : elle épousa alors deux rois de Pologne… (etc. – in Dictionnaire historique des rues de Paris, article Conti (quai de), tome 1, p.382 (Jacques Hillairet, Paris 1985, éditions de Minuit)
hein…
40 (II) (dix zéro 3)
on ne peut guère applaudir, le monde est tel qu’il est disait Higelin – en Géorgie on affirme son amour de l’occident (à moi, ce dernier mot n’évoque que l’ordure de ce groupuscule d’extrême droite auquel appartiennent toujours les autres saloperies type groupe union défense qui furent ministres – soutien cependant ?) c’est un pays dont j’aime beaucoup le cinéma alors…
40
40 (II) (neuf zéro 3)
profils
(sans chatterton, pas de cinéma)
changer d’horizon (un peu trop contrastée peut-être – Guadalcanal plage, au fond : le nord, et plus loin, Bornéo…) (pour la 8 aussi)
40 (II) (huit zéro 3)
zad de l’orchidée
beau comme la rencontre (fortuite) d’une pince à linge et un (deux) bouchon(s)
et d’une partition et un métronome électroniques sur un lutrin couvert de feutre noir
un peu paumée ((c) BC) dans les réflexions de la 8 – la grève les luttes la maladie et B. la nouvelle venue
40 (II) (sept zéro 3)
désespéré (de tout mais pas d’ici, pas de ce pays, de cette nation, pas d’ici : plus vers l’état de ce croissant Grèce – Turquie – Liban – Syrie – Irak…)
images turques (des dizaines de milliers de morts lors du tremblement de terre) les supporters d’une équipe de football jettent sur le terrain des peluches en hommage aux enfants morts (et en condamnation du pouvoir qui ne fait que peu pour eux)
des hommes du parti AK (Adalet ve Kalkınma soit Justice et Développement), celui de l’autocrate RTE (ici au centre derrière son micro et sa cravate bleue – ce type-là qui a fait construire son palais de mille quatre cents chambres, dit-on)
(l’ampoule (semble-t-il datant des années 50) hérissée qui projette une lumière (une référence à quelque collier de bouledogue, quelque massue ou martinet – une espèce de sadisme) et les lettres qui indique « Inconditionnellement il appartient à la nation » – toutes sortes de mots et de dessins et d’hommes qui illustrent l’état d’esprit de ce pouvoir vacillant.
40 (II) (six zéro 3)
(ya des trucs qui se passent ce 6 mars)
ce que j’apprécie particulièrement dans cette photo, c’est l’hexis adoptée par de ces deux hommes (l’hexis est la façon de se tenir dans des vêtements choisis pour l’occasion et les autres divers attributs qu’on présente à l’autre comme aux autres – les cheveux,les bijoux,les parfums,les décors etc… : tout ce qui nous parle sans mot)
(le type de droite est de 60 né en Iran, celui de gauche de 61 né en Argentine – le monde et ses hommes de pouvoir ou de représentation – on se croirait dans un roman de science fiction)
40 (II) (cinq zéro 3)
le protocole suivi dans ce carnet a quelque chose de délibéré (pompeusement on peut l’intituler « d’écrivain » mais « d’observateur » serait plus adapté – et encore) : reporter ici les deux ou trois images taxées ici (un quotidien) ou là (un rézosocio) et en commenter (sans autre procédure que ma parfaite mauvaise foi) les effets sur ma propre personne – c’est sans doute assez prétentieux et narcissique mais j’en fais mon affaire car de foi, je n’en dispose guère… (je tiens à la régularité – je ne cesse qu’à la fin) je n’en suis pas certain, mais hier, j’aurais pu m’y rendre (n’eut-ce été (ohlà) cette mauvaise grippe qui m’immobilise)
je suivais le blog de Matthieu Lépine depuis un long moment – le monde du travail m’interpelle toujours, les morts que cette activité suscite tout autant – de la même manière que dans la page 40 (II) trois zéro 3 d’ici, il ne me semble pas que les vrais responsables soient inquiétés (ils ont le pouvoir- je mets le masculin au sujet mais il se peut que se trouvent, malgré les pièges et les chausse-trappes qu’ils leur réservent, des femmes dans ces postes-là) – en tout cas, frottons nous les mains : une vraie compagnie bien française fait quelques bénéfices – j’aime cette image qui nous montre l’envers comme l’endroit de la personnalité du CEO de la firme (multimilliardaire – décoré de la légion d’honneur par le (sale) type qui agonisait les « sans dents » – les affaires sont ce qu’elles sont)
40 (II) (quatre zéro 3)
il y a ces deux-là à la table 13 dans un restaurant étazunien (ça se passe sur le front de l’océan Atlantique, Wilwood New-Jersey, sur les pas de l’ami Olivier Hodasava) (un endroit où on mange et boit)
il y avait une autre image d’un de ces « diners » vide dans les bleus – une centaine de boxes du même genre – pas retrouvée – tant pis mais celles-là quand même
ALDO 1
Prolégomènes à Aldo donc
Puisqu'approche le quarante-cinquième anniversaire de ces faits (je ne les qualifierais pas d'atroces comme certain.es),je vais tenter de lancer dans ce carnet un sous-carnet qu'il me faudra nourrir jusque fin juin,je suppose - par la grâce et la générosité de ma paxette, je suis dans la situation d'abonné au canard (paraissait vers une heure, sur la rue du Quatre Septembre les types en vendaient les exemplaires en se faufilant entre les voitures embouteillées je me souviens) je ne tiens par devers moi que cette source - je cherche les archives, je regarde et je rends compte (mot clé Aldo Moro; date du premier janvier au 4 mars 1978_)- je reporte les titres en gras (et le sous-titre - nommé chapeau - en sec et italique) ici, copie colle dans un autre document les textes des articles - j'en ferai ce qu'en pourrais
- 10/02/1978
Le parti libéral menace de passer dans l'opposition si les communistes sont associés au pouvoir
M. Giulio Andreotti, président du conseil désigné, a terminé sa deuxième série de consultations avec le parti constitutionnel (démocrate-chrétien, communiste, socialiste, social-démocrate, républicain et libéral) pour résoudre la crise gouvernementale en Italie. Il devait leur présenter, ce jeudi 9 février, un projet de programme, alors que le problème de l'entrée du P.C.I. dans la majorité parlementaire n'a toujours pas été éclairci. Très hostiles à cette hypothèse, le parti libéral menace de passer dans l'opposition et une centaine de députés démocrates - chrétiens réclament une réunion urgente de leur groupe parlementaire.
- 20/02/1978
La démocratie chrétienne a demandé du temps à ses partenaires pour résoudre la crise
politique, pour une "majorité de programme"
- 25/02/1978
Vu de l'étranger ROME : l'année de la France
la différence entre les deux PC celui de France (Georges Marchais à sa tête - les élections législatives françaises programmées les 12 et 19 mars 78, celui du "compromis historique" (Enrico Berlinguer tend la main à Aldo (et vice-versa) dans un accord unique pour gouverner le pays)
- 02/03/1978
Italie : LES DERNIÈRES VAGUES DE L'IDÉOLOGISATION ?
article sur la jeunesse de ces moments-là (assez sociologique : c'est l'âge avant tout qui différencie les Italiens et non les territoires,"le pouvoir d'achat" ou quelque autre variable)(la société du pays est alors fortement clivée démo-chrétien/communiste)
- 03/03/1978
La démocratie chrétienne accepte le principe d'un pacte parlementaire avec le parti communiste
La crise gouvernementale italienne, ouverte le 16 janvier, va-t-elle être bientôt résolue ? On le pense à Rome après l'acceptation, mercredi 1er mars, par la démocratie chrétienne du principe d'une " majorité programmatique parlementaire " dont ferait partie le P.C.I.
je pose ça là à titre de (comment dire) contre-don (gratitude ? en tous cas oui, envers l'équipe de DIRE) pour avoir choisi le texte "Rome, Première heure" pour le numéro 2,dont l'objet était ROUGE. Il se peut que ça ne continue que pendant le week-end, on verra, nous verrons.
La suite sera là.
Marco Bellochio (il est de 39) (jl’aime beaucoup, depuis son magnifique Les poings dans les poches (1965) jusqu’à son Le traître (2019)) qui a commis une »série » en six épisodes au sujet duquel – au même sujet, on avait déjà vu Buongiono Notte (2003) prêté obligeamment par l’ami Chasse-Clou – image (retouchée ici évidemment) de Jérôme Bonnet –
add.du 9 mars 22 : vu le premier « &pisode » hier soir : le premier rôle est parfait, Moro est dessiné comme assez hypocondriaque (il se lave les mains par obsession), ses manières sont exactement celles qu’on imagine – douces, déterminées, compréhensives, influentes – le pape s’orne d’une cilice en ferraille « serrez plus fort » dit-il (une ceinture de repentance pour avoir supposé-je prié pour que son ami « aille au diable ») – le générique précise que ceci est une fiction et que toute ressemblance avec des faits réels serait fortuite…
40 (II) (trois zéro 3)
une crève carabinée m’empoisonne – pas pour longtemps, certes – elle est là avec sa fièvre et sa toux – méprisée sans doute mais efficiente- rien à voir, mais à signaler quand même (émission de radio Les pieds sur terre (on aime assez mais faut être à la maison vers une heure et demie – c’est pas gagné) où est racontée l’histoire de cette femme
tout est dit en légende – après suis-je instrumentalisé ? ai-je des craintes de faire une promotion de quelque chose (comme un film – bien que l’Isabelle Huppert m’agace assez prodigieusement) ? En tout cas, que ce soit l’ignoble à talonnettes ou le lâche qui s’en prenait aux « sans dent » (cette honte), ils sont tous les deux (et bien d’autres) éclaboussés par des exactions dont ils sont, peu ou beaucoup, responsables. Tiens je te mets une jolie image des deux présidents-directeurs-généraux (à droite, le type copain comme cochon avec le petit aux talonnettes) qui ne pouvaient pas ne pas savoir ce qui se passait avec cette syndicaliste encombrante : on peut donc saluer ici leurs si jolis sourires…
40 (II) (deux zéro 3)
vers sept heures on voit le jour (ce sera le cas pour bientôt pour la petite Billie) (à moins que ce ne soit un Darius) (ici est un espace où les mots ne pèsent que le poids que je veux bien leur donner – ainsi que les lecteur.es évidemment, mais les énigmes restent au carnet – on remercie l’hôte, pour la peine) – un mail de l’Employée m’informe d’un casting spécial vieillards – j’écris immédiatement – GMT chante Maria – il y a peut-être une vingtaine d’années, j’écoutais cette dame
dans l’amphi du collège où j’officiais – formidable – depuis je l’adore (je distribuais des questionnaires que je récoltais ensuite afin de les saisir au sphinx (le nom du wtf logiciel de traitement de données) et de les analyser) – j’aurais bien fait un mail pour lui proposer mes services – elle a pris la direction de la maison d ‘adolescents du boulevard du Pont-Royal (dite de Solenn en souvenir de la fille à (je ne le nomme même pas) d’où surnagent les noms de Marcel Ruffo et Bernadette Chirac) – à présent c’est Carole King qui pousse sa chanson (j’adore ça)
et dans un autre genre (taxé chez madame Savelli) (quoi que restant le même – « je me comprends » disait l’oncle à Caro je crois bien – le mien (Joujou) (l’un des) faisait plus dans le « tu me comprends ») –
40 (II) (un zéro 3)
il va y avoir moyen de continuer Norma il me semble avoir trouvé une issue – rien n’est fait – et puis je suis allé la voir sept mots – l’enquêteur – on va voir – trouvé cette image d’une cinéaste qui vient de nous quitter
Safi Faye, documentariste plutôt, ethno-anthropo-socio-scienceshumaino-cinéaste – aidée par Jean Rouch il me semble (j’ai quitté le cinéma au moment où elle y entrait) – on ne quitte jamais le cinéma, c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas – cette image de la bêtise tellement crasse de ce qu’ils (et elles, soyons juste) (à qui appartient, déjà, la chaîne qui diffusait la cérémonie des césars ?) appellent « la sécurité » – l’univers du cinéma (à l’un des financeurs de l’univers français, cette blague), l’Olympia, la vraie évidence des luttes : voilà ce qu’ils (et elles) en font (le plus à fucking bobo) – à pleurer – parait même qu’ils ont posé un écran rétrospectif au moment du direct – l’une de mes héroïnes favorites (Léa, qui envoie grâââve pourtant question charisme, reste là horrifiée… pfff) – encore une occasion de se montrer tellement couillu hein
Poser la minute précédente aussi (« il nous reste 761 jours » indique le vêtement de la militante de Dernière rénovation avant le délai donné par les rapports du GIEC pour que ne brûle pas trop la planète…
40 (II) (vingt-huit zéro 2)
lorsque je suis parti au Portugal en 2009 (je crois – c’est l’année où Michael est mort – attends – oui, c’est ça) j’avais (et j’ai toujours) pour ce pays une espèce de gratitude pour l’humanité dans laquelle je le tenais – bizarre, une gratitude pour un pays ? – dans le même ordre d’idée cependant, celui où je vis le jour, la mort par son auto-incinération, son immolation ainsi que celle des bonzes du Vietnam fin des années soixante, de Mohamed Bouazizi le 4 janvier 2011, un de mes frères
comme pour l’Italie (j’en suis plus proche probablement par une espèce de culture – à la maison, on a toujours mangé des pâtes, du plus loin qu’il m’en souvienne) – ce voyage de quelques jours avec mes filles répétait celui que j’aurais dû mener avec leur mère en février 90 : ça n’a pas pu se faire – mais de l’Italie (comme j’ai détesté du Portugal Salazar) aujourd’hui subsiste ces abjectes effluves – quel est le titre de l’ordure ? présidente du conseil des ministres (le même que le précédent andreotti) – cependant, elle
l’alternative existe, jeune (née le 4 mai 85), tranquille et forte – que dieu la protège comme disait Aznav Charles – l’espérance toujours : que les belles années et vivantes et joyeuses arrivent
40 (II) (vingt-sept zéro 2)
deux gonzesses qui marchent dans les rues de quelque part aux US – c’est Toni et Angela (il y avait le choix avec quatre gonzes – Brel Goraguer Gainsbourg Legrand – j’aurais aimé Canetti mais enfin – en 1962 – l’arrangeur (tout Ferrat) Goraguer vient de passer je crois bien) (à Babylone, sur le tracé du tram nord-est des stations se nomment Rosa Parks et Delphyne Seyrig car la municipalité ne recule devant aucun sacrifice – le centre des impôts du onze, par exemple, se tient toujours sur la rue cavaignac du nom d’un militaire qui sur les ordres de l’ordure thiers fusilla des milliers de communards – mais passons – en spéciale dédicace – Ma France Ferrat))
il y avait ce type qui porte une lavallière une barbalakon comme on fait maintenant de trois jours entretenue qui s’est présenté aux élections sous les couleurs la bannière le harnais le joug du jésuite hypocrite, sentant sans doute un vent tourner, qui disait que lorsqu’on écrit un livre, on doit en être obsédé jour et nuit – une obsession – je crois qu’il est mathématicien, médaille Fields et compagnie – à pleurer – devrais-je vérifier ? c’est fait mais ça n’importe que peu – il a depuis changé de casaque (il est devenu nupes écolo) on s’en fout, oui mais cette affaire d’obsession a été reprise ailleurs, par je ne me souviens plus qui, de plus crédible sans doute – c’est que le travail envahit toute la sphère consciente – comme au cinéma, on ne pense plus qu’à ça – dans la biographie de Simenon écrite par (je ne cite pas) je ne sais quel juré du Goncourt (insupportablement infatué – lapalissade sans doute), on apprend qu’il se mettait à écrire durant huit ou dix jours, sans le moindre arrêt sinon celui d’aller honorer (c’est comme ça qu’on dit quand on veut parler par euphémisme) la bonne (dans la cuisine) (tu parles d’un honneur) (ou quelque chose qui s’apparente à l’érotomanie de l’auteur) – une obsession ? une addiction, comme les joueurs ou les alcooliques
40 (II) (vingt-six zéro 2)
(un type a tué sa femme (comment m’exprimé-je ? avec un possessif) et l’a découpée en morceaux (je ne parviens pas à le croire, je le crois pas) et a jeté les morceaux dans le parc) (un môme a sorti un couteau de cuisine (lame de dix-huit centimètres) et a poignardé sa professeure d’espagnol en plein cours, un matin) (une star (que dis-je ? quelle qualification ?) a pris de la cocaïne et sa voiture (zeugme) pour aller chercher une pizza avec ses deux amants semble-t-il – que colporté-je ? – en a perdu le contrôle, a emplafonné celle qui venait en sens inverse qui avait quatre personnes à bord, l’une est morte, les autres dans un trop sale état) (faits divers) – j’ai froid – avant-hier (c’est sans relation mais ça me fait tout aussi froid) à Lyon, audience encore et encore – ça n’en finira donc jamais – le délibéré est attendu, pour Vincenzo, le 24 mars prochain
« c’était l’dégoût » chantait le Souchon mais ici on sait bien de quoi – une pensée quand même pourtant pour Carlo Giuliani qui, le 20 juillet 2001, a perdu la vie pour des idées et par la grâce de l’État : il avait 23 ans. J’ai froid.
à un moment,il faudra (peut-être pas ici) passer à l’obituaire (Deville, Lazaro etc.)
saisis au passage (un article du journal « quand les étudiant.es déboulonnent Godard, Koltès, Tchékov… » (l’orthographe (wtf) inclusive (comme on dit – et comme on dirait wtf aussi « immersive ») est du rédacteur)) les travaux de Ghada Amer (Dark Continent)
et ceux de Jean-Luc Verna ici Nul, 2016
40 (II) (vingt-cinq zéro 2)
il y a quelque chose à faire avec ce carnet : tenir – ça s’y oppose parfois (nino perdu, internet merdik) mais OSEFC* – alors en hommage à Adèle (bizarrement, on ne la voit plus – elle est remplacée (wtf?) par Virginie Efira ou Laure Calamy (oh lord non !!!) (mais si) (non, mais c’est bizarre non?) (j’aime à me souvenir aussi des mots donnés à une feuille (libé en l’occurrence je crois me souvenir) par Virginie Despentes (ils sont quelque part, je les ai relus, je les aime toujours (si tu les veux, je te les donne, mais faut me les demander quand même… – c’est du lourd…)
tu te souviens ? il y a deux siècles… (trois ans seulement) enfin ça ne fait rien, le monde continue de bouger et d’évoluer : je vais mettre cette image en décalé parce que ça fait vendre (tu as vu ces honneurs d’anniversaire ? un an déjà comme c’est joli, comme c’est beau, comme c’est bon à prendre ces histoires de l’humanité (blanche, chrétienne, orthodoxe, non mais ça n’a rien à voir – non) (c’est bon pour l’image) (je n’ai, cependant, rien à vendre, certes) j’aime les gens et leurs visages derrière le premier plan – beaucoup – et il s’en trouve trois féminins, ce qui est quand même le moins
on lit mal la légende; je te rapproche
(*) on s’en fout complètement
40 (II) (quinze et seize zéro 2)
on s’en fout on continue ? (image de samedi dernier)
quelle affaire… (un peu qu’on continue oui) (on se retrouvera bien)
(lu quelque chose, je ne sais plus, sans doute l’hebdomadaire radio/télévision/cinéma où elle disait, cette Françoise-là, la haine qu’elle éprouvait pour le cinéma et sa lecture sept fois renouvelée (sept est un chiffre magique comme on sait) de cette recherche d’un temps perdu due au Marcel) (non on les aime, laisse) – ici donc une image de Françoise et Marcel (deux z deux f)
n’avez-vous pas cette sensation ou ce sentiment que la trahison ne peut s’emparer de l’amitié ? sans doute est-ce pour ça qu’on l’aime
– cette image-là où je ne reconnais pas la Margot Channing du All about Eve (Joe Mankiewicz, 1950)
voilà que cela tombât le jour anniversaire du carnetologue (ou tographe ou tomane) (bien avant sa naissance,certes) (des pieds et des mains)
40 (II) (quatorze zéro 2)
croisé son mari des années quarante (on ne la présente plus)
Porfirio Rubirosa qui, paraît-il, mourut d’un accident de voiture (une Ferrari, ce qui va sans dire) dans le bois de Boulogne (fin des années cinquante)
reçu par la poste à cause du « i » manquant dans le prénom du socialite (merci au Chasse-Clou)
– et cette image-ci prise du côté de Martigues et de sa Caravelle (encore merci)
(il y a un cliché d’un DB accompagné de Robert Charlebois – lequel est invité de l’émission dudit DB – une radio périphérique rachetée par l’ordure (elle disposait d’un numéro, il me semble qu’elle était de (pratiquement) même obédience du temps où DF (projet en cours) y présentait son SLC salut les copains – on ne pose pas l’image tout de suite par égard pour le lectorat
Robert Charlebois vendeur de bière Ordinaire
je pose ça là (ça vient de Will – j’en suis là – genre/style/en mode pense-bête) (jl’italique parce que quand même c’est du sic)
Je n’oubliais pas que c’était sur un éclat de rire que le vent avait tourné pour nous. Depuis, j’ai toujours en réserve quelque chose de cocasse à murmurer quand les affaires tournent mal.
Rétroliens : #carnets individuels | Piero Cohen Hadria – le Tiers Livre | écrire, publier, explorer
«40 (II) (quinze et seize zéro 2)on s’en fout on continue ? » Non, on ne continue pas ? C’est fini cette fois, bien fini ? Remarque, j’ai encore beaucoup à lire et relire sur « Pendant le week-end ». Merci, Piero.
non je continue juste des problèmes techniques – ça reprendra fin de semaine je suppose (merci à toi Simone)
Heureusement que barbalakon me fait pleurer de rire (le terme pas le gars) (ça fait penser à barbidur et barbalala) parce que sinon ta revue de presse arrache bien le foie. C’est pas mal d’ailleurs parce que le sensationnalisme des infos finit par nous faire oublier le poids de tout ça.
écoute je procède par images : si une image me plaît je la vole- je la replace – ça passe – c’est quand même pas mal du lourd hein – merci à toi (bonne suite carnet (le 103 cogne dur du côté du cœur – tellement vrai) et autres…)
Quel beau voyage ce matin ! Partie sur un coup de tête pour le monde de Piero, écriture et photos. Quand la tendresse sauve du désenchantement, comme marque de fabrique. Tout de même, ça décoiffe et ça réveille. 🙂 Admiration. Merci.
trop d’honneur, Anne… Merci à toi…
Dans ce 40(II)(sept zéro 3) tu dis beaucoup en peu de mots. Merci pour les détails et la traduction des mots au-dessus cette photo.
merci à toi Simone (l’image des peluches est formidable j’ai trouvé)
Dans Onze zéro trois, ta chanson préférée intitulée « Lilicub -voyage en Italie », est bien chantée par Benoit Carré, frère d’Isabelle Carré. Ta première image cette femme encadrée au fond d’une maison abandonnée m’a ramenée au film vu hier soir sur Là-bas, « Incendies » terrifiant Comment vider ces cellules pleines d’opposants politiques et pleines de personnes qui ne devraient pas y être, même si elles sont coupables. Mais comment faire ? ( Au lieu d’aider Amnesty international, cette année, j’ai aidé la FI nupes ??? )
@Simone Wambeke : « Incendie » est un film magnifique (je me souviens) – mais oui, comment faire ? Merci à toi Simone
Rétroliens : carnet individuel III | PCH – le Tiers Livre | écrire, publier, explorer
Oui, oui, le même Carré pour Isabelle et Lilicub. Les Nevers-Gonzague, ça pose, je trouve. Toujours surprise de la tête des gens (Tu as une maison à NEVERS ???). J’avais mis ça sur le compte de leur ignorance crasse et de leur mépris de la province ( en province, on ne me dit jamais : « Tu as une maison à NEVERS ???), mais peut-être pour les Françaises, Français, Nevers est-il devenu une sorte de Brigadoon ou de Pays des Merveilles, finalement… Pour la tête de l’amant, drôle d’image d’une tête de veau, accessoire « consommable » pour un Albert Herring dont j’assistais la mise en scène, il y a mille ans.
Rétroliens : #carnet individuel IV | pch – le Tiers Livre | écrire, publier, explorer
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Rétroliens : carnet individuel VI | pch – le Tiers Livre | écrire, publier, explorer