# 01
Imprévu : tous les musiciens de l’album « Manafon » par David Sylvian sont issus du milieu de l’improvisation libre. (Je connais la plupart d’entre eux.) (Appris par Wikipédia tout en écoutant.) Personne ne me l’avait jamais dit.
#02
La forme de son corps ? Couleur de ses cheveux ? Noir sans doute. Le son de sa voix ? Peut-être titi parisienne. Une Bellevilloise pure. Se rappeler si peu. Le prénom de son copain ? Numéro de la rue Rebéval ? À peu près seulement un nom : Paquita. Et une des plus belles balades dans le quartier. Jeunesse.
#03
À peine belle. Alanguie au milieu du soir qui s’étire.Très belle un instant. Montrant ses lisières au hasard. Une passante presque immobile. À portée immédiate. Se refermer. Définitive perdue. Avant même de concevoir le premier geste d’approche. Intense proximité évanouie. Pas le moins du monde esquissée. Occasion non déclarée. Quasiment tout irrésolu dans le rien infini. Restera belle à jamais.
#04
2 h 08. De nombreux immigrants hispanophones habitent la rue du Four on ne peut pas s’expliquer pourquoi et comment ils sont arrivés si nombreux si soudainement.
#05
La voûte jaunâtre inspirée du crépi des maisons puis perce un grand rayon qui ne dure pas cieux d’ocres clairs atténués. Soleil intermittent juste derrière la bouloche des nuages. Temps jaune ciel compact colle des écharpes aux monts environnants. Plus rien ne se troue pour le moment le vent n’est pas d’altitude. Ça va aller vers le gris au fil des heures. Un jeu de masses en lutte lente mène aux précipitations quand le soleil sera éclipsé pour de bon. Ailleurs pas loin il peut faire beau dans ce cloître de montagnes. Toujours une trouée dans le cirque qui déplace un fragment de bleu. Étrange pays.
#06
Personne d’autre que moi n’aurait remarqué que la très grande araignée noire se tenait tapie dans l’interstice de la goulotte électrique vide à l’angle du plafond et de l’imposte de la porte. On distinguait à peine ses pattes repliées. Une excroissance foncée prête à se déplacer une fois la lumière éteinte. Personne d’autre que moi n’aurait vu la bête si bien dissimulée. Je dois avoir un sens spécial pour les repérer à tout coup. Mes poils sont hérissés et j’ai une suée froide. Personne d’autre que moi n’a voulu explorer les plus secrets recoins de la chambre et voilà le résultat. L’araignée est là qui n’attend plus que mon plongeon dans l’effroyable trou du sommeil sans repos pour se déplacer sur moi et pour mordre ma peau.
#07
| avec un chignon à la va-vite ses boucles s’entrelacent en fouillis sous la casquette un visage long de par ici hippie un peu | face de lune noire grandes mains autour de ses yeux agitées parle trop vite sourire souvent petits cris | juste un signe avec les yeux avec l’inclinaison de la tête salutations microscopiques éloquentes de voisinage mal assuré |
#08
Jean Jaurès Olivier Bernerie Georges Clémenceau Mark E Smith Johnny Hallyday Héloïse Guedj-Cohen Hervé Rateau Jimmy Page Robert Plant Alain Chareyre-Méjan Alain Damasio Dersou Ouzala Mauritius Jean-Marc Palleix Mohammed Kouyaté Cecilia Buffereau Ana-Louka Voarick Charles de Gaulle Bérangère Dimanche Rodolphe Burger Valère Novarina
#09
Ne pas s’attarder sur le flux d’argent qui sort. Retard systématique de la pensée. Repousser et garder de côté. Monter sur ses grands chevaux à la profération de la première plainte. Faire comme si c’était négligeable comme si on s’en foutait. Préférer passer outre. Ne pas plus s’attarder sur le flux d’argent qui entre. Jamais assez pour combler. Ça suffit. Parler d’autres choses. Aujourd’hui il fait passablement beau.
#10
Pendant que je visionne une série, la plupart du temps je mange et ça n’est pas vrai pour un film. Pendant que j’écoute de la musique au casque, je ne consulte pas les réseaux sociaux. Pendant que je somnole comme un chat dans un fauteuil, je ne suis pas en train de marcher dans la nature. Pendant que les heures s’écoulent, je me souviens à chaque instant que je dilapide mon temps de vie. Pendant que j’attache mes cheveux, opération trop longue, j’ai l’impression de mourir un peu. Pendant que je regarde les camions de foin ou de bois passer, j’attends la neige. Pendant que je reste muet, la peur s’installe chez mon interlocuteur. Pendant que les gens arpentent les villes en tous sens, je vrille à toute vitesse immobile dans un trou noir de campagne absolue.
#11
Le frère d’un ami, jeune homme poète. Beau et timide et doux. M’indique la direction René Char. Je lis. Follement. Découverte parallèle de Philippe Jaccottet. Fin des années 1970. Sous ces auspices naissent mes tout premiers textes. Rares. Depuis longtemps enfouis dans la fin de l’enfance. Quelque temps après apparaîtront les décidément plus radicaux poètes de la revue Doc(k)s. Et aussi, au passage, L’Internationale Hallucinex. C’est décidé : je lis et j’écris.
#12
Il y a une trame de discours et d’images qui s’étale en préexistant au texte. Grisaille poétique en variation continue. Substrat d’associations toujours même différant. Il y a un dessous presque uni qui vibre et anime les mots le recouvrant. Fabriqué à partir de fragments de phrases lues mais plus souvent happées, entendues. Construit-déconstruit mêlant figures d’objets et de personnes déjà passées. Il y a les dessous, collage serré de sous-textes baroques qui incite à l’acte d’écriture. À placer chaque mot en fonction du suivant et du précédent par dessus les réminiscences pâles mais tendues. À recouvrir ce collage patiemment de touches prenant leurs formes en facettes et leur tonalité sobre définitives.
#13
Figure de la peur. Le vertical inhabitable. Phobie incarnée incorporée. Les danseurs tombent un par un. Lentement lentement.
#14
Cannabis sativa indica. Et, filant ce bref laps de temps qui me dévore et me creuse, je grandis sans un mouvement dans une manière d’immobilité rapide, fulgurante.
#15
Tu as vu pour organiser le lave-pont on verra bien j’ai pas encore passé t’avais rendez-vous avec Émeline je m’en suis doutée elle a appelé comment on va faire pour manger tu prends tes médicaments avant ou après faudra enlever tous ces tissus je vais décongeler du pain l’armoire est toujours pleine t’as fermé la voiture tout à l’heure je reprends un grand café avant de m’y remettre c’est tout le temps comme ça avec tes simagrées ça va être l’occasion et tu as remarqué que les aiguilles tournent c’est sec comme un coup de trique pas trop si vite ce soir sans feu on en mettra partout allez j’essaie là-haut tu es d’accord écoute ta musique il est midi moins cher que la dernière fois à qui il écrit pour quelle raison je parle pas t’as eu mal aux cervicales il y avait une semaine pour ça aussi les chaussures aux pieds demain matin
#16
Enveloppe déchirée à l’emmanchure. Plusieurs couches tissu et molleton. Modèle la cage thoracique. Se couvrir pas s’habiller. Image consistante dure. Forme rock n’ roll. Cicatrices. Houppelande bariolée flotte dans l’air capuche sens du vent. Cordons pendentifs à la traîne. Pas s’habiller se couvrir. Image consistante fluide. Étui trop large en haut trop étroit en bas. Coupe foirée pour corps foiré. Flotte et serre. S’habiller comme on peut. Ou se couvrir. Image consistante ambivalente. Forme paysanne.
#17
Recenser toutes les friches artistiques des quartiers pauvres et des lieux encore à peu près vagues. Organiser en groupe une action commando une nuit. Peindre à la grosse brosse dégoulinante sur leurs murs décrépits des slogans comme « L’art est mort » « Vive l’autonomie » ou « L’artiste précède le flic ». On ne se privera pas de casser quelques vitres afin de préparer la mise à bas définitive de ces foyers de répugnante récupération culturelle d’État.
#18
« Écrit sur ma porte : J’habite ma propre maison, n’ai jamais imité personne et me suis moqué de tout maître qui ne s’est pas moqué de lui-même. »
Cherché dans les toilettes. Sur l’étagère derrière la cuvette. Facile à trouver dans le désordre des œuvres complètes en format de poche. Marques-pages avec PQ. Exergue du recueil d’aphorismes. Typo un peu baveuse tirant sur le gras. Exemplaire datant des années 1970. Usé.
#19
Midi trente-cinq. La voiture de la Poste. Elle se précipite. C’est le facteur. Saisit l’enveloppe affranchie sur le coin du buffet. Sort. Attrape la camionnette. Salue rapide. Demande de lui prendre sa lettre. Remercie. Deux mots sur le temps. Salue plus calme. Rentre satisfaite. Midi trente-sept.
#20
Pas de lettre. Juste un petit colis. La fourgonnette stoppe. Le facteur descend. Place le paquet. Ferme la boîte. Remonte vite en voiture. Une femme sort. A le temps de l’accoster. Veut lui faire affranchir son enveloppe. Refus poli. Pas d’argent dans la camionnette. Pas de transaction possible. Il redémarre. Sec. Elle rentre. Dépitée.
#21
Froid. Ne pas arriver à réchauffer. Glacial dans la cuisine. Automne noir. Perdre patience. Préchauffer le four. Préchauffer le réel. Vingt-cinq minutes. Cuisson. Entrouvrir. Bouffées de chaleur. Coller à la vitre. Faire les cent pas. Se frotter les bras. Couper. Sortir le plat. Laisser la porte du four ouverte. Un bon moment. Finir par gagner un degré. Au thermomètre du réel. Provisoirement.
#22
Rauque la ville. Livre lu relu aimé et offert plusieurs fois. À l’époque. Mille neuf cent quatre-vingt. Fenêtre avec carton de livres. Aujourd’hui. Dans la rue. Quarante ans après. Fouiller. Chance : Suicide mode d’emploi. Introuvable trouvé. Revenir déposer mes deux derniers exemplaires de Rauque la ville dans ce carton providentiel. Une partie de moi. Remerciement. Échange anonyme et public. Dernier geste de transmission. Séparation définitive mais reconnaissante. Suicide mode d’emploi vaut bien le sacrifice de mes deux Rauque la ville. Qui seront pris. Qui de nouveau seront lus. Maintenant, dépossédé, je possède les modes d’emploi du suicide.
#23
Pour ne pas tomber. Savoir quinze. S’élancer vers le bas. Savoir rituel. Dans le noir. Un deux trois quatre. Les quatre suivantes dans le flou. Ça tourne à huit. Ne pas tomber. Plus que cinq avant treize. Savoir treize. Neuf dix onze douze. Horrible craquement. Quelque chose se casse un peu plus chaque fois. Encore deux avant quinze. Avant le sol. Jamais sûr. Quatorze. Quinze. Pas chassé. Plus de marches. Rester debout. Lumière pâle. Pour un nouveau jour.
#24
Il n’y a pas de temps perdu. Il n’y a que des clochards. Tissus du soi alourdis par la crasse. Non-être long. Grattage suspendu au-delà de l’agacement. Tantôt cinq heures tantôt six et sept. La musique insipide se déverse trop lente. Pesanteur des entrailles. Tension prolongée de basse intensité. Crâne farci de stridences faibles. Se maintenir là. Dans la succession calmement résignée des minutes sans goût. Patience rivetée aux os. Il n’y a que des clochards. Hébétude pleine du mauvais brouet de l’ennui. Il n’y a pas de temps perdu.
#25
— devenir — empêtré dans la chair — monter un volume — ne plus s’entendre se développer — pousser — sans un mouvement — dans la circulation sanguine — le cœur pour un empêchement — bloqué omniprésent — passer outre — sans pesée — ventre et jambes inertes — continuer à manger lourdement — ne pas saisir les rapprochements de la fin — de la maigreur de la finesse de la légèreté — organes enfouis jusqu’à dissolution — un œuf d’intensités — chaleur et vitesses parcourant la peau — devenir sans cesse — prolifération mort retour des cellules — demeurer — viande abondante laissée là — à frémir à trembloter — lucidité étouffée — perpétrer le souffle court de l’existence grasse — s’endormir enfin — variation continue du devenir —
#26
Dégivrer les vitres. Opacité. Soleil nimbé. Pellicule. Mettre le masque. La rue dans un voile. Buée. Froid. Matin. Vapeur. Corps figures choses et paysages sans netteté. Perdre de la vision. Respirer par la bouche. Tenter de faire circuler l’air. Désembuage. Retrouver le grand clair. Reperdre presque tout l’instant d’après. Exhaler. Verres. Nuées. Gouttelettes diffraction. Passer un mouchoir. Le flou à ne pas garder. Choses distinctes de nouveau dans la chaleur d’une pièce. Peu à peu effilocher le trouble.
#27
L’homme qui fait bonne figure. Tout juste. Tout aimable devant. Juste un petit instant en avance. De moi. Renfrogné. Resté là. Épiant ses duplicités. Lui tant sourire. Mine décontractée. Avenant au possible. Et mon aigreur. Derrière lui. Qui se cabre violemment. Me renverse sur moi-même. Le laisser développer toute sa bienséance. Sous mes yeux rouges. Honte et colère. L’homme qui ne me prête aucune attention. Moi devinant son petit jeu malhonnête. Lui tellement à l’aise. Tellement comme j’aurais pu me comporter. Moi dans une autre vie. Parallèlement.
#28
juste ça être en terrain hostile ne pas aimer pas de chez moi lui irrémédiable étranger le dire depuis le début comment aimer ce qui découle de lui il l’a cramée avec ses vues sur la vie non pas d’effort surtout pas d’effort jamais c’est bien fait si ça marche pas lui m’insupporte ne rien pouvoir contre pas en sécurité lui pas sur mes brisées à domicile trois-zéro ne plus jouer au plus malin ne pas abandonner lui m’épuise ne pas aimer depuis le début jamais pu ne pas pouvoir même essayer rien de lui tout est étranger en sortir jamais ne pas pouvoir l’aimer lui ni tout ce qui découle de lui ne pas y arriver non pas d’effort jamais
#29
Il aurait été plus judicieux de s’abstenir. Il aurait fallu te taire. Ou accepter simplement. Pourquoi risquer que ça leur revienne aux oreilles par la bande. Il a fallu que ça soit dit quand même. Et comment. Avec tant de haine. De rancœur. Tous ces cris. Cette diatribe. Ça a été rapporté. Dès le lendemain. Bouche prompte. Oreilles complaisantes. Maintenant ils font encore plus la gueule que d’habitude. Et toi qui fais semblant de te demander pourquoi.
#30
L’appartement de la maison d’en face n’est pas éclairé ce matin. Comme si personne n’était encore réveillé. Comme s’il était vide. Un nouveau jour va se lever et suivre son cours. Rien d’étonnant ni d’anormal. Il ne reste plus de trace de la violence que Mohammed a fait subir à Héloïse. Hier. Coups et blessures. Porte d’entrée claquée béante. Appels au secours. Gendarmerie. Plus rien. Juste un calme lourd.
#31
Et tous ces inconnus qui ne baissent pas encore les bras. Tordus par la peur de plonger. La révolte des chairs. Et tous ces cris rentrés dans un pauvre discours étique. Le minimum. Voyage haché. Tumulte muet. Même pas d’autre rive à gagner. Changer de désert. Et tous ces refus refusés. Permanence de l’accord soumis. Brutalité qui s’étire sans horizon. Hordes de corps malades. Diminués. Et tous ces inconnus à la limite de vivre. Et tous ces chemins où errer. Et tous ces camps où échouer.
#32
La chapelle de Saint-Paul. Enfance. Au-dessus du large lit. Durance. Le pont de Mirabeau. Descendre accompagné la volée de marches abîmées. Jusqu’à la rivière. Ramasser des galets. Les faire reluire dans un filet d’eau froide. Ses mains autour de la pierre. Se retourner à peine surpris. L’éclat-murmure de sa voix ancienne. Encore un galet. Souffler un reste de cendres. Écouter.
#33
Le décider. Mettre le casque. Le décider. Mais par l’habitude. Arrangements du câble. Le décider. Sans décision autoritaire. S’asseoir et jambes surélevées. Le décider. Automatisme régulier. Étaler la couverture. Le décider. Tous les jours. Laisser la tête dehors. Le décider. Sans y penser vraiment. Lancer la musique. Le décider. Par exercice coutumier. Laisser les sons prendre toute la place. Le décider. Pendant un long moment. Plus de traces des pensées parasites. Le décider. Souplement. Permettre au vide de s’installer. Habité.
#34
/
Et si tu prends les notes de pochette de « Dead bees on a Cake » tu y trouves tant et tant de musiciens habitués d’ECM. Ce David Sylvian sait s’entourer !
Bonjour Xavier
En effet, du pur bon goût permanent !!
Je viens de me faire sa discographie complète en trois jours, y compris ses longues pièces arty pour diverses expositions-installations.
Quelle belle classe !
on espère la suite par ici, la musique, la peau de la belle, et…. ?
Merci pour ton passage Catherine !
Oui, il y aura des suites.
J’aime beaucoup la courte longueur des textes.
À tout bientôt !
Plein de bises !
prends mon visage non assuré pour venir les saluer timidement
Bonsoir Brigitte
Un très grand merci pour ton passage sur mon petit carnet !
À bientôt !
Elles sont très belles toutes les trois, car à n’en pas douter il s’agit de trois femmes, n’est ce pas…
Bonjour Pascale
Merci beaucoup pour ton message !
Au départ il s’agissait de deux hommes et une femme, mais, à la relecture, ces visages pourraient très bien être ceux de trois femmes. Encore merci !
À propos du #10
Personnellement ce n’est pas lorsque je m’attache les cheveux mais lorsque je me brosse les dents que je ressens ou pense le plus ma finitude. En quoi ces besoins du corps nous revoient-ils si fort ou si souvent à notre mort ? est-ce du au miroir face à nous ?
Bonsoir Pascale
Un grand merci pour ton passage !
Oui, tu as sans doute raison… le miroir probablement.
Oui on les espère les suivantes (puisque je te lis seulement à la 11 et tu as décroché depuis quelques jours)
j’espère que ça va cher Fil
aimé tes portraits et ta peur viscérale de l’araignée noire — qui n’existe pas, tu sais !
Bonsoir Françoise
Merci beaucoup pour ton passage par mon carnet !
Oui, ça va au rythme d’une courte note quotidienne. Je n’en rajoute pas car cette fréquence me va comme ça pour le moment.
Je vais me mettre à jour d’ici peu.
Je n’ai presque pas lu les carnets individuels vu la somme phénoménale de lecture par jour !
Il faut que je me rattrape…
Encore merci !
Je découvre avec bonheur ton carnet. L’araignée noire ( l’acuité de la phobie) Les textes enfouis dans la fin de l’enfance (que nous ne lirons pas) …la neige que tu attends . Et cette grisaille en variation continue…
Un très grand merci pour ta visite sur mon carnet, pas très fourni pour le moment. Mais quelle belle aventure !
Encore merci Nathalie.
tout ce retard rattrapé en si peu de temps…
tu me surprends et je vais relire tout ça plus tranquillement, car j’ai tout avalé d’un coup…
à te rejoindre une nouvelle fois
Oui Françoise durant la trentaine de jours qu’il reste, on aura bien d’autres occasions de se recroiser et de nous retrouver. Merci pour ton passage !
arrêtée par la lecture du 13 (veux dire frappée et aimant) je découvre aussi les couches du 12
Bonjour Brigitte
Mille mercis pour ton message ! Je suis vraiment très touché que mes notes 12 et 13 te plaisent. J’ai bien aimé les écrire.
🙂
#23 danser les mots (belle chorégraphie) (même si énigmatique)
Bonsoir Cécile
Merci beaucoup pour ton passage !
Je vais me diriger vers ton carnet.
Ta descente d’escalier, Fil, j’ai la même
(quant à cette plante, là, non…)
Bonsoir Christophe
Merci pour ton message !
À bientôt sur ton carnet.
Je te retrouve au hasard des apparitions des carnets. Je retrouve tes phrases si bien posées. Et cette descente d’escalier si étrangement racontée. Merci Fil.
Bonsoir JLuc
Un grand merci à toi pour ton retour !
Je vais visiter ton carnet. Je suis sûr d’y trouver des pépites !
Vous l’avez très bien descendu.
Superbe
Merci
Bonsoir g@rp
Merci beaucoup pour ton message.
Je vais lire ton carnet personnel.
C’est pas moi, j’ai rendu la lampe 🪔
Tu m’offres celle-ci
http://www.jeanpierreceton.com/indexblog.html
Je ne connaissais pas… ni Rauque la nuit, ni le gars Jean-Pierre,
Merci,
Coucou Cat
Jean-Pierre Ceton est un franc-tireur, me semble-t-il. À ma connaissance il n’a écrit que Rauque la ville (adoubé par Duras). J’ai vu un film de lui à l’époque.
Le livre est très daté mais je l’aime !
erreur je croyais que tu ne participais plus aux carnets
alors Fil grand plaisir de te lire
moi c’est une araignée bleue qui me hante et fait parfois des apparitions dans mes textes
Bonsoir Huguette
Un grand merci pour m’avoir retrouvé, pour m’avoir lu et pour ton gentil message !
Je m’en vais lire ton carnet.
la chanson.complainte du 24 manque mais voulais la saluer
Bonjour Brigitte et bon dimanche !
Merci pour m’avoir retrouvé dans le grand flux quotidien. Merci pour ton message qui me fait très plaisir !
À tout bientôt.
texte bien mené
J’adore « Peu à peu effilocher le trouble »
tu pourrais en écrire des pages
Merci beaucoup Huguette pour ton retour !
Tu m’encourages à écrire dans plus grand que le carnet… C’est à venir…
Hier, inquiète #25, aujourd’hui familière #26, entrer sortir, de soi, de chez soi, pas si simple quand l’eau tous ses états,
Merci Cat !
Pas si simple en effet…
Quelle aventure ce grand carnet.
#27 J’aime l’écart avec le double. Cette inadéquation.
Bonsoir Betty
Un grand merci pour ton message !
Je m’en vais visiter ton carnet personnel.
Te retrouver autour de tes #23 24 et 26…
tu parles de « tomber » et de « casse », ça me parle
et puis beaucoup de tension dans tes lignes ces derniers temps qui semble un peu se relâcher dans cette 26 dernière en ligne pour le moment… ça respire mieux, ça s’ouvre
j’espère que ça va… t’embrasse cher Fil
Bonsoir chère Françoise
Merci mille fois pour ta lecture et pour ton message !
Dans l’ensemble ça va. Ce sont les propositions de François qui m’ont entraîné dans de drôles de directions.
Rien de grave, juste du travail.
Encore un grand merci pour ta gentillesse !
Je t’embrasse !
De la musique à la musicalité, au rythme de ces carnets, la scansion oublie les contraintes et on se laisse porter.
Je note Rauque la ville.
Bonsoir Perle
Mille mercis pour ta lecture et pour ton retour !
Je ne suis pas encore passé lire ton carnet personnel… J’y vais de ce pas.
À propos du # 29…
Ah la question de la confiance donnée sans retenue !
Bonsoir Pascale
Merci beaucoup pour ton passage !
Oui, on n’est jamais assez méfiant…
28 | dure situation fort bien traduite cher Fil
29 | « Et toi qui fais semblant de te demander pourquoi. »
remarque fort intéressante !
Un très grand merci à toi Huguette pour ton retour sur mes notes !
Ces propositions m’ont emmené dans de drôles d’endroits.
« Le décider » oui et à un moment lâcher prise et là on ne décide plus rien
bien aimé ton texte Fil
Oui, c’est vraiment ça.
Merci beaucoup Huguette pour tes passages sur mon carnet !
#32 je découvre le « murmure d’une voix ancienne qui me touche », coule sur moi comme une eau qui me parle aussi
et je t’accompagne dans ta #33 méditation du jour, déroule mon tapis près du tien dans le temps et le souffle libéré
belle journée à toi, Fil
Merci beaucoup pour ton mot, qui éclaire ma matinée !
Une très bonne journée à toi aussi chère Françoise !
(ça ne se fait pas sans la décision – parfois pourtant elle ne suffit juste pas) (mais pour la musique et son écoute, rien de plus libre) (bonne suite surtout Fil)
Bonjour Piero
Merci pour ton passage et pour ton message !
Puissance de la musique !!
Le décider… le verbe est beau . Permettre au vide de… décider de lui faire place… J’aimerais que ça marche comme ça par ici … heureusement la musique est là. Merci Fil
Bonjour Nathalie
Merci infiniment pour ton retour !
Quand la décision se fait habitude. Méditation et musique c’est possible pour moi.
C’est très juste la façon dont tu décris dans la #36 notre façon de ne lire que des « débuts ».
Bonjour Laure
Merci pour ton message !
C’est très frustrant cette façon de lire sur nos écrans. Sans arrêt des appels et rien d’autre.