toi qui entres ici sois la/le bienvenue - abandonne tout espoir etc.
deux images (ou plus ou moins) par jour (de disponibilité et disposition) depuis le quatorze novembre 22 glanées ici ou là - qui répondent (parfois) à la question "à quoi tu penses" ?
l'exergue ou le titre des "billets" est une espèce de date assez maniérée en forme de code transparent
15/04 nouvelle série
la première (trop lourde) est là
la suivante (4 semaines, ce sera l'aune) ici
puis la III encore (à un moment, je cesserai)
la remontée s'effectue arbitrairement le mardi (et/ou le vendredi) qui, cependant, est jour hebdomadaire d'accueil (ce qui en ferait un bon support de glose - mais non)
les étiquettes semblent recouvrir les personnes vues en images, mais en vrai,il n'y aura que celles pour lesquelles le librettiste éprouve une certaine sympathie (ainsi que les séries) (décision unilatérale prise le jour de la 49° fête de la Liberté portugaise)
40 (IV) (quinze zéro 5)
en écho sans doute Souad Massi (je me souviens du Cabaret sauvage – en écho, probablment)
40 (IV) (treize zéro 5)
la musique le vecteur principal de la contestation (la liberté ou la mort) ça dit quelque chose (j’aurais aimé y voir Stevie mais non)
nous sommes le monde/nous sommes ses enfants… (enfin…)
40 (IV) (douze zéro 5)
c’est quoi, l’État et son représentant ? ici le préfet qui (comme à Callac en janvier) laisse pourrir le truc – une image pour rien, sinon une apparence
c’était quoi, le chef de l’État il y a un peu plus de deux trois lustres – écoute je ne sais plus, j’ai oublié – enfin non, parfois il y a de bonnes nouvelles (sans qu’elles soient réjouissantes)
c’était il y a bien longtemps – mais il a fait un cinéma que je n’aime guère
non, mais on se marre bien quand même (ou alors c’est sa personnalité qui ne convient pas) (ses 400 coups , sa nuit américaine, sa chambre verte et son enfant sauvage oui – pour le reste…)
Essai floral (8)
et la famille (les petits soucis quotidiens chantait la Chancel)
qu’est-ce que le cinéma ? la première des industries US parce que, par exemple ici, pour un budget de 6, ce film en a rapporté 270 (1972) (le tournage qui devait durer 83 jours a été effectué en 77 – FFC le réal emmerdé du début à la fin par la production) (pour le 2 (1974) : budget 13, rapport 92; pour le 3 (1990) : budget 51, rapport 137) (chiffres JP Box office)
40 (IV) (dix zéro 5)
on tue (ici photo du grand G. : la synagogue de Ghriba, à Djerba)
on viole
bienvenue sur terre
Lança lança perfume
40 (IV) (neuf zéro 5)
(une espèce de début)
Rome, dernière heure
Six heures, ce matin-là. M. est entré par la petite porte derrière la bibliothèque – il devait, je crois, encore porter sa cagoule – il apporte avec lui le costume noir et la chemise blanche. La veille (mais personne, cette nuit-là, personne n’avait dormi dans l’appartement, excepté sans doute Aldo lui-même – dans l’autre appartement, ni Adriana ni Valerio n’avaient non plus fermé l’œil), la veille on avait jeté de l’eau de mer sur le costume, on avait été la chercher sur une plage du Lazio, Fiumicino ou Ostia, et on avait aussi pris un peu de sable, qu’on avait mis dans les revers du pantalon – car le pantalon en avait, des revers. Tout ça pour égarer un peu la police. M. a dit : « mettez ces habits, président » et Aldo s’est exécuté, il a ôté son survêtement de sport gris, et revêtu les vêtements qu’il portait il y a de ça cinquante cinq jours, on les avait lavés et préparés pour lui, pour ce jour. Et puis, pour la seule et unique fois depuis tout ce temps, il était sorti de sa cache, il y avait là un assez gros panier tressé en osier, M. était avec Germano, ils avaient leurs cagoules, M. a dit au président « nous devons y aller » et il lui a demandé de rentrer dans le panier. Il semble que Aldo ait dit « Saluez vos amis de ma part » il avait une voix normale, on l’a recouvert d’un plaid et on a porté le panier jusqu’à l’ascenseur. Au sous-sol Adriana avait fait le guet, elle les avait prévenus et reconnu qu’il n’y avait personne, que tout était en place dans le garage (elle avait sorti sa voiture (l’ami 8 break dans laquelle ils avaient transporté le président le matin du 16 mars précédent) et à sa place, ils avaient garé la 4L rouge, en marche arrière ; ils avaient fermé la porte du garage presque complètement). Ils étaient dans l’ascenseur qui descendait du premier étage au premier sous-sol. Ils ne croisèrent personne, portèrent le panier jusqu’à la porte du garage, puis jusqu’au fond. La veille, ils avaient aussi préparé les armes, vérifié leur bon fonctionnement : deux pistolets mitrailleurs, un 7,5 mm et un 9 mm, les deux armes étaient munies de silencieux, ils retirèrent le plaid, firent sortir Aldo et lui demandèrent de s’allonger dans le coffre de la voiture. C’est à ce moment-là que la professeure qui habitait au troisième arriva de l’ascenseur. Adriana ferma la porte du garage et se tourna vers sa voisine en lui disant qu’elle était bien matinale. Dans le garage, Aldo ne dit rien bien que, comme les deux autres, il entendît parfaitement les deux femmes qui parlaient. Il aurait pu crier « c’est moi Aldo Moro, c’est moi et on veut me tuer ! » mais non. Rien. La voisine répondit que oui, il était tôt mais qu’elle travaillait en dehors de la ville et qu’elle devait partir maintenant. Adriana lui souhaita une bonne journée et la professeure entra dans sa voiture, essaya de la faire démarrer. Le moteur ne voulait pas tourner, Adriana alla vers l’ascenseur. Le moteur finit par démarrer et la voiture s’en alla. Adriana revint sur ses pas, à l’intérieur du garage, M. avait recouvert le corps d’Aldo du plaid. Il y eut neuf coups de feu une rafale de sept, puis deux autres coups. Le président était mort. Ils refermèrent le coffre de l’auto, M. se mit au volant, Germano était à côté de lui. Adriana referma la porte du garage derrière eux, puis alla rechercher sa voiture dans la rue pour la garer à nouveau à sa place, dans le garage. Cela fait, elle remonta à l’appartement et se prépara à aller travailler, comme d’habitude. Dans l’appartement qu’ils venaient de quitter, Prospero commençait à démolir la cache. La 4L rouge parcourut presque de bout en bout la route Magliana du nom d’un quartier qu’elle traverse (et par extension, d’une bande de gangsters) jusqu’au centre de Rome, une place lui était réservée par une autre automobile qui s’en alla à son approche dans la rue Caetani – à peu près à égale distance du siège du parti communiste italien (rue des Boutiques Obscures) et de celui de la démocratie chrétienne (place de Jésus). Ils garent la voiture et s’en vont : il est à peu près sept heures et demie, ce matin du 9 mai 1978. Un autre des BR avertit la police par téléphone de l’exécution du président : son sang, a-t-il prédit, retombera sur ceux qui ne voulurent pas le sauver. On découvre son corps dans le coffre de l’auto vers onze heures du matin.
40 (IV) (huit zéro 5)
trois hommes et 24 drapeaux (deux fois le même, celui d’icelle, encadrent un médaillon dont aimerait capter la teneur) à l’image – la ligue compte vingt deux membres et vient de réintégrer un pays gouverné par tortionnaire (la mâle humanité dans toute sa splendeur)
et puis puisqu’il (me) faut sacrifier à l’évocation de cette royauté monarchique (ou l’inverse) UK cette image magique (avoue) (la légende qu’on lit mal: la princesse Elisabeth et son fils Charles à Londres en 1948 (vers la mi-novembre – la princesse a vingt-six ans) (carnettiste peut-être mais midinette toujours, oui)
40 (IV)(cinq zéro 5)
il s’agit d’un dessin, apparemment. Ça n’a force de rien sinon de représentation (à droite, un milliardaire donateur (Harlan Cow) (plusieurs dizaines de millions de dollars) du parti républicain US, juste à côté de lui un des juges (Clarence Thomas) de la cour suprême US, la plus haute juridiction du pays. Croix de bois,croix de fer, ils ne parlent jamais (au grand jamais) de politique). Copains comme cochons avec le peroxydé abject
choisir cette image-là pour illustrer la sortie du tribunal de cette femme (un homme trouble – on dirait dsk ou bien? – en premier plan…) – hein.
40 (IV) (quatre zéro 5)
record toutes catégories : ce jeune homme est condamné à 8 ans de travaux forcés pour avoir commis (seulement) 1586 crimes de lèse wtf loukachenko (biélorussie) – blogueur indépendant, Roman Protassevitch croupira dans les geôles de l’ignoble ami du tsarulet
40 (IV) (trois zéro 5)
Essai floral (7)
et puis C3 le roi du galon
40 (IV) (deux zéro 5) travail prolégoménique à la proposition IV techniques (encore merci pour le pdf) – probablement les prénommer
a. ce que c’est que le sourire
b. ce que c’ est que le cheveu gris (1)
c. ce que c’est que d’y croire
d. ce que c’est que d’y voir
e. ce que c’est que de disparaître
f. ce que c’est que le cheveu ras
g. ce que c’est que d’expliquer
h. ce que c’est que de comprendre
i. ce que c’est que cadrer
j. ce que c’est que de voir
k. ce que c’est que de chercher
l. ce que c’est que rythmer
m. ce que c’est que le gris
n. ce que c’est que vite
40 (IV) (un zéro 5)
conjonction dans la mise en page (la gent féminine prise pour ce qu’elle est – aux yeux de ceux (ce sont bien eux) qui l’érigent en faire valoir – l’homme le plus riche du monde)
dégrade, tu dis ?
Anniversaire, en souvenir de Pierre Bérégovoy
et Brahim Bouraam, assassiné par des tenants du parti de l’immonde (celui de la fille du borgne)
40 (IV) (trente zéro 4)
image de l’abject (l’extrême droite s’attaque à la culture) : une honte (heureusement, il lui reste à inviter à dîner des gens qui lui feront une cour)
de meilleur augure, la prise de contrôle par un collectif de la salle de cinéma La Clé (en vrai, il y en a trois je crois bien) pour continuer le travail associatif de cette programmation (reste quelques millions à trouver…)
ce serait possiblement une série (mais c’est plus de la curiosité qu’autre chose) (à quoi ça ressemble, en vérité quelque personne de ce statut ?) – il y a sur le bureau un »dossier » intitulé carnet atelier dans lequel sont rangées les images posées ici (ça n’est pas fait exactement sérieusement mais quand même un petit peu; dans ce « dossier » on dispose de quelques « dossier »(14 à ce jour) et l’un d’eux est estampillé « salauds » – on y mettra l’image qui suit) il s’agit d’un des amis du peroxydé qui fut un temps locataire au dix de la rue qui descend (je traduis pour ne pas exciter les folliculaires) : ce brave homme a aidé son ami à obtenir un prêt (huit cent mille livres sterling ça va encore – près d’un million d’euros quand même) de la banque pour laquelle il travaillait – son ami lui a renvoyé l’ascenseur en lui offrant la place de dirigeant de l’audio-visuel public (deux b un c) (on connaît ici pé-erre pratiquant de la même manière : placer à la tête de radio paris gens (amie de karaoké, certes) qui feront cesser les ombrages qui pourraient être portés à sa majesté)
40 (IV) (vingt-neuf zéro 4)
cette image-là est fausse mais ça ne fait rien, elles le sont toutes finalement
ou alors dronatique – c’est un bel endroit (il me souvient parfois de ce Touche pas la femme blanche (Marco Ferreri, 1974) (même si ça se déroule de l’autre côté du Sébasto) (mais je n’aime pas beaucoup non plus ce genre de cinéma, disons satirique – cette pudeur parfois…) et puis cette autre où on ressent bien le dégoût éprouvé par l’ordure au passage d’un des « grands de ce monde » (dont l’ordure ne peut, en effet, prétendre faire partie)
augmenté de Marcellus Superbus (spéciale dédicace à EC)
et de cet insigne magnifique(que le Marcellus Superbibus ne renierait probablement pas)
(j’entends que la préfecture de police de Babylone indique que les dispositifs sonores sont interdits aux abords du stade de France au motif des flux qui seraient générés par lesdits : oui, en effet, je n’ai rien compris) (le tribunal administratif a mis un zéro au préfet qui,sans doute, jouit une méconnaissance importante des lois)
40 (IV) (vingt-huit zéro 4)
si tu savais l’état de déliquescence du moral, tu ferais en sorte de monter le chauffage – le dégoût pour la stase, il ne se passe jamais rien ? – allez des images de stars (il y aurait à faire) gardez, s’il vous plaît, les sourires – il y avait cette image-là posée au 1
précédemment
puis à la faveur d’un documentaire (pas regardé – pas de télé, jetée – détestation cependant de l’outil mais tant pis – faire avec quand même) cette image-là
dans son plus jeune âge – avant qu’elle ne s’affirme (jl’adore) (c’est toujours le même type)
et cette image dans le canard
j’ai pensé à ce livre, cette façon de se servir des femmes – utiliser – faire briller et multiplier les dollars (le livre d’Hélène Frappat, Trois femmes disparaissent )
40(IV) (vingt-sept zéro 4)
probablement un wtf anniversaire (disparition/naissance/premier baiser/dernier repas) mais sa chanson Les gitans tellement magnifique (soleil de printemps)
Emmanuel Cabut aka Mano Solo
40 (IV) (Vingt-six zéro 4)
plaignante suite #metoo (je collecte ses images et j’en ferais un aboutissement un de ces jours)
40 (IV) (vingt-cinq zéro 4)
rattrapé par la patrouille anticor
Nicolas Sarkozy remettant la Légion d’honneur au procureur général du Qatar, Ali Ben Fettais Al-Marri, en juin 2011 (15). ABACA (c’est le moins qu’il puisse faire)
ah oui quand même… (les métadonnées) (qu’est-ce que tu penses, j’ai le droit de déposer ici cette capture d’écran ou c’est tellement vilain, comme geste, cette remise de médaille ?) (en tout cas le minuscule a l’air concentré, comme dirait la tomate) – une autre
(remarque son ministre du budget était une ministre, et c’était devine qui ? 40 (IV) (dix-neuf zéro 4) – bah…)
quand j’entends le « mot » (ou le lit) combo je ferme le poste le journal le livre le carnet
ici, les hommes politiques sont des gens comme tout le monde (ils mangent des casse-dalle vite fait – de première classe peut-être mais casse-dalle quand même)(gauche cadre, le type sous le charme séduisant du futur président, son homme de communication – à droite le voleur de chantilly, trésorier certes))
bon appétit,messieurs,ô ministres intègres conseillers vertueux
40 (IV) (vingt-quatre zéro 4)
Essai floral (6)
pieds coupés, certes, mais de l’émergence des drapeaux (les airs martiaux de ces représentants…) (celui de droite a pas mal de soucis à se faire, et c’est tant mieux – rendez-vous le quatorze mai) – redrapeau ?
Évidemment.
Autrement
Une affaire qui s’ensanglante…
Et puis celui-ci qui cumule drapeau & fleurs (Essai floral (7)) – il avait des choses à dire (l’intelligence dans le propos, ça ne s’invente pas)
40 (IV) (vingt-trois zéro 4)
pas une seule figure féminine, t’as vu ?
Essai floral (5) (enjoliver l’ordure)
40 (IV) (vingt-et-un zéro 4)
obituaire : disparition d’un ami (chef-opérateur toujours sur le coup qui appartenait au groupe Medvekine) Bruno Muel
salut l’artiste
et puis cette affiche (élection le 14 mai prochain – le type qui salue (bah), le petit drapeau turc en pin’s, mais surtout le fond et les divers morts et emprisonnés du régime actuel – et des femmes sans voile) (en blanc ça veut dire « Jm’amène » (j’arrive) et Ben Kemal « je suis Kemal » (en référence à l’Atatürk Mustapha Kemal du siècle dernier)
40 (IV) (vingt zéro 4)
Essai floral (5)
(la série tente de saisir la manifestation de l’enfumage réalisé par les images d’actualité-les trois poches de l’enflure, la couleur de la vestiture; celle de l’homologue subordonné; la diplomatie est affaire de gens de bonne compagnie)
40 (IV) (dix-neuf zéro 4)
je croyais avoir posé cette image – la présidente de la région Île-de-France – la casquette légèrement penché, un air tellement coquin (il faut dire que son mari bosse dans la boite qui fournit les rames de réseau express régional qui fait l’intitulé de son couvre-chef (croix de bois croix de fer il n’y a pas de conflit d’intérêt allons)
ces jours-ci, refus de la région de donner pour nom Angela Davis à un lycée de Seine-Saint-Denis (La Plaine) (au prétexte qu’elle est noire – non, je déconne comme disent les jeunes) au prétexte qu’elle est d’extrême gauche (« sa radicalité d’ex-Black Panther »…) – image d’illustration
non, rien.
où était-ce ? je crois "Le bon plaisir" (Francis Girod, 1984) (je me souviens d'Hipollyte Girardot jeune qui était la fac-totum d'un activiste (il me semble) joué par non pas Maurice Ronet (il avait déjà disparu) mais par Michel Auclair) : toute proportion gardée,je ressens parfois ce vent-là - cette puanteur - en suivant ces affaires de journal/carnet/àkoitupenses - vaguement complotiste bruits de chiottes
40 (IV) (dix-huit zéro 4)
(dans la série des dispersion(s) un numéro demain) ces deux-là
40 (IV) (dix-sept zéro 4)
Essai floral (3)
Essai floral (4) (image sans (c))
40 (IV) (seize zéro 4)
j’en parle plutôt ailleurs (du cinéma) mais ce film-là About Kim Sohee (July Jung, 2022) (à l’image Kim Si-eun)
après il y a cette image, ce triste tableau – phoenix/graph/pathétique
mais cette autre (taxé rézosocio) (on ne peut jamais dire, mais le sentiment d’amitié) (les photos, comme les sentiments, ce n’est pas rare qu’elles mentent) (pas celle-là, il me semble – mais qui peut le dire ? en tous cas elle dit quelque chose d’eux (chapeau : Rachid Taha; yeux fermés : Rodolphe Burger) je suppose)
tout pour la musique
40 (IV) (quinze zéro 4)
Essai floral (2) (de l’indécence et de l’indignité)
Aldo 8
je continue par ailleurs mais ne puis multiplier les publications quand même et cesse donc ici celle qui ont trait à Aldo Moro
03/04/1978
29. Le Vatican n'exclut pas une " éventuelle action " en faveur de M. Aldo Moro
Aucun élément vraiment nouveau n'a été signalé vendredi 31 mars dans l'affaire de l'enlèvement de M. Aldo Moro, sinon une prise de position de " l'Osservatore Romano " exprimant de façon nuancée la disponibilité du Saint-Siège à servir d'intermédiaire. D'autre part, à Hambourg, un document attribué aux Brigades rouges a été rendu public par le quotidien à grand tirage " Bild Zeitung ", qui appartient au groupe Springer. On y trouve en bas de page une le résumé d'un document signé d'un " conseil économique des Brigades rouges " indiquant que M. Moro a été condamné et accusant le P.C.I. d'être devenu " le vassal de la démocratie chrétienne ". Rejetant toute intervention du pape, en raison de son état de santé et de ses liens avec le grand capital, ce texte annonce des " conséquences fatales pour les responsables [des journaux intéressés] et les membres de leurs familles " si ce document était publié sous une forme réduite ou falsifiée. Selon la " Bild Zeitung ", les expéditeurs du texte prétendent qu'il a également été envoyé au " Corriere della Sera " et au " Monde ". Le journal milanais n'y fait allusion que dans une correspondance datée de Bonn. Samedi en fin de matinée, - le Monde " n'avait pas reçu ce document.
04/04/1978
L'impasse est totale dans l'enquête sur l'enlèvement de M. Aldo Moro
On se perd en conjectures, mais on ne veut pas négocier (le procès est ouvert mais les BR ne disent rien de quelque considération que ce soit- état de santé, demande de rançon,négociations,échangede prisonniers etc... De plus, il s'agit de la période pascale où Paulo number six ne nomme personne mais exhorte ceux qui le détiennent à "libérer le prisonnier"
04/04/1978
M. Bettino Craxi est réélu secrétaire général d'un parti socialiste rajeuni
Malgré l'état d'urgence qui règne dans le pays, le Parlement italien a suspendu ses travaux du 29 mars au 2 avril pour permettre au parti socialiste de réunir à Turin son 41e congrès. Naturellement il y a beaucoup été question de M. Aldo Moro et du terrorisme. Cette préoccupation n'a cependant pas empêché des débats animés pour définir la ligne du P.S.I. et désigner son groupe dirigeant. La réélection de M. Bettino Craxi, comme secrétaire général, aura lieu mercredi 5 avril et est tenue pour acquise.
(on eut sans doute ajouter en quelque sorte en prospective que B. Craxi sera le seul des présidents des partis constituant le gouvernement à tenter d'infléchir celui-ci vers une négociation avec les BR en vue de sauver Aldo...)
04/04/1978
L'économie continue de tourner au ralenti
Rome. - Les événements politiques que vient de vivre l'Italie - huit semaines de crise gouvernementale, suivies du rapt de M. Aldo Moro, - ont eu pour effet de masquer la situation économique et, d'une certaine manière, de la " geler ". Or, il y a beaucoup à faire pour réveiller une machine qui tourne au ralenti : le gouvernement a recensé cent quarante-sept mesures nécessaires, à court, moyen et long termes.
Piero, tu veux écrire quatorze portraits ? non, mais c’est génial, je crois que je vais m’en servir parce qu’il m’arrive de ne voir personne durant deux trois jours. C’est le PDF de Chechetto qui t’a plu ? Je vais le lire. Merci pour ce carnet du deux.zéro.5.
Oh non je ne crois pas Simone – ce sont juste des pistes : tu peux te servir au besoin… Merci à toi – bonne suite…
renonce à tout suivre, renonce à commenter mais
là ce matin il y a le drapeau en tête
il y a les ce que
il y a mon envie de saluer le tout et l’auteur
merci à vous Brigitte
Terrible lecture. Implacable narration. Les grains de sable dans les revers du pantalon. Les grains et les déflagrations. Implacable.
c’est vrai, implacable – mais c’est aussi la force que donne la réalité des choses (même si il y a quelque chose de la romance : les nerfs d’acier d’Adriana ou des deux tueurs – Mario (ici M.) dira qu’il ne se souvient de rien du trajet (trois quarts d’heure) – on ne sait pas pourquoi Aldo Moro n’a rien dit dans le garage tandis que les deux femmes se parlaient normalement – tout ce scénario de mise à mort a quelque chose d’inéluctable mais c’est parce que (aussi) il est raconté… Mais merci pour la lecture, bien sûr et (en quelque manière) de l’encouragement Nathalie
Quel labyrinthe saisissant. Merci Piero de nous y retrouver et de nous y perdre ainsi.
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