image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Ce qui devrait être, qui ne sera pas sans être totalement oublié, espérons-le
- Être si bien en lisant certains écrivains qu’on oublie le reste. Tenir d’eux l’amour de l’écriture et pour toi, à ta place, sans prétention t’y risquer.
- Pour s’y risquer vraiment, avec un minimum de rigueur, laisser lire dans un coin tes élucubrations, et en tenir compte, mais avec l’assurance que cet espace est fragile et disparaîtra.
- Etre reconnaissante, malgré l’étonnement, aux lecteurs, mais sans y prêter trop d’importance pour ne pas souffrir de leur absence, il y a tant de choses plus graves.
- Ne pas se croire capable. Ne pas être paralysée par l’idée de ne pas être capable.
- Ne pas être courtisane, dans le désir de plaire, mais ne pas être outrecuidante en assénant ta vision du monde, ou ta confiance en toi, n’oublie pas que tu n’es jamais certaine du réel.
- Tenter la sincérité en y mettant des limites. Ne pas être satisfaite, au risque de piétiner (c’est vrai ça c’est difficile).
- Savoir quand t’arrêter de retoucher, aimer tes défauts sans trop de complaisance, mais ne pas hésiter à jeter quand il évident qu’il n’y a que cela de juste, même si tu es lasse.
- Ne pas te complaire dans des souffrances imaginaires par respect et surtout de crainte de ne savoir imaginer ce qui ne se peut pas.
- Tenter d’être polie et, sans naïveté, pour rendre vie possible et emprunter un peu de force, habiller colères et ennui, ne pas laisser passer les petits moments de lumière, de bienveillance et de beauté même un peu froissée qui existent dans un repli.
- Ne pas céder à la fadeur. Il y a des mièvreries qui te sont insupportables et ne te vont pas teint et la colère si elle n’est pas gaspillée et s’exprime par bouffées est salubre
- Garder secret ce qui doit l’être ou le rendre vaporeux.
- Eviter les fautes de grammaire sauf à bon escient et volontairement comme des bonbons.
- Admirer, aimer ou respecter la force de ce que tu n’apprécies pas mais ne pas caricaturer en imitant le style et l’intelligence de ceux que tu lis.
Que j’aime l’anonymat, parfois…
image ©Brigitte Célérier 2022
Pourquoi ne puis-je persuader que je ne rêve pas ou du moins que j’oublie ? Que sans doute je me l’interdis, par crainte un peu, ou parce que cela plonge trop en moi ? Que la seule trace c’est cette sensation de tomber durement mais presqu’avec soulagement certains jours dans le réveil avec pourtant le désir de prolonger cet état. Quant à m’efforcer de rêver et garder trace cela me gâcherait l’abandon. Je me revenche en rêvant mes jours autant que les autres me le permettent.
« En ce temps que j’ai dit devant, /Sur le Noel, morte saison, /Que les loups se vivent de vent /Et qu’on se tient en sa maison, /Pour le frimas, près du tison, /Me vint un vouloir de briser/La tres amoureuse prison /Qui souloit mon cœur debriser. »
La seconde strophe du Lais de Villon que me récitais, parce que lui ce mauvais gars et bon poète, pour la saveur de ses mots un peu désuets et parce que son rythme se prête magnifiquement à la remémoration et au vidage de crâne, en faisant la vaisselle dans la cuisine de ma mère en cette année de rupture entre le renoncement à la première année d’architecture peu brillante et la sténo puisque les filles ça se marie, les yeux levés par instants vers le soleil sur la garrigue.
Et venait à la suite (du reste je ne me souviens plus), la troisième strophe que tant aimais « et le fis en telle façon,/ Voyant celle devant mes yeux/ Consentant a ma deffaçon,/ Sans ce que ja lui en fut mieux ;/ Dont je me dueil et plains aux cieux,/ En requerant d’elle vengance/ A tous les dieux venerïeux,/ Et du grief d’amours allegence. »
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
Matin, me réveille un peu plus tard que le voudrais. Matin, ne lis pas mais prends sur le coffre à la tête de mon lit le livre fermé avant de m’engloutir dans le sommeil. Matin, vais le poser sur une pile, installe linge et vêtements devant le radiateur, prépare la cafetière italienne, la pose sur plaque, sors confiture de pastèque au jus de citrons. Matin, ne lis pas, fais la vaisselle de la veille. Matin, ne lis pas, ouvre mon ordinateur. Matin, ne lis pas, regarde si Paumée a eu quelques visiteurs, et pose sur Facebook la photo de fleurs du jour. Matin, lis presque, visite rituellement quelques pages amies avec des photos, déguste plus ou moins des poèmes ou bouts de texte. Matin, n’écris pas pose de pouces levés pour dire suis passée, écris presque, si taper un merci ou un commentaire en faisant fautes, effaçant, recommençant, peut être considéré comme écrire. Matin, écoute le conte d’Andersen lu par Laurent Peyronnet pour moi et d’autres. Matin, dégringole sur twitter pour saluer et souvent retwitter les habituels correspondants avec parfois réponse. Matin, tape et corrige deux ou trois fois des petites phrases sur l’un ou l’autre des « réseaux sociaux ». Le café gargouille, je ne lis pas mais écoute le temps d’une lampée gentiment amère et de deux bouchées de pain grillé la courte vidéo de François Bon. Matin, lis tout de même ce que des amis ont publié tout en écoutant d’une oreille France Culture. Ce matin, n’ai pas lu mais après la douche ai fini le café froid avec une tartine de miel et changé mes draps en écoutant avec grand plaisir Laurent Poitrenaux lire la traduction par Christian Garcin et Thierry Gillyboeuf de « Baby Budd, marin » et c’était presqre lire. Ai trouvé moins plaisant l’insistance du chantier à tenter d’abattre le mur mitoyen en gênant un tantinet l’écoute. Ce matin n’ai pas écrit mais pour reposer mon dos mécontent de s’être plié, redressé, recourbé en passant l’aspirateur y compris sous les meubles, me suis assise devant l’ordinateur pour recopier la première strophe du poème de Jean de Lingendes lu avant de m’endormir. Matin, je n’ai ni lu ni écrit en faisant la cuisine dans le silence du chantier et la musique de Bill Evans. Matin, je n’ai ni écrit ni lu en tentant de décider de mes moments de présence pour les deux jours de Rosmerta et en me demandant si je pouvais répondre à ce #36. A midi, j’ai déjeuné très lentement en lisant deux articles du Monde Diplomatique et trois articles d’Alternative Economique tout en écoutant des sonates pour violon et contrebasse de Nicola Porpora. Après midi, n’ai pas écrit mais copié/collé un poème que j’ai choisi dans « quelque chose que je rends à la terre » de Sébastien Ménard chez Publie.net relu partiellement, et l’ai posé sur la page « une certaine dose de poésie » ouverte par Emmanuelle Cordoliani sur Facebook. Et le reste du jour restera indéterminé parce que j’envoie ceci, pas excessivement contente de moi.
image ©Brigitte Célérier – 2017 Avignon
une lune de charbon, le torrent fleurit, ces mots au sens caché du réveil, je les déguste comme de bonbons imprévus, cadeaux à oublier et qui me resteront énigmatiques… mais quand il s’agit de phrases incongrues qui me viennent en public ou par écrit, pleines de sens mais qui ne se disent pas, j’ai presque appris à ne les formuler que volontairement… quant aux nombreuses évasions de mots et noms ne veux m’y attarder, craignant à mon âge leur cause… y pallie, remplace.
PS la photo est ancienne
image ©Brigitte Célérier – 2022 – Avignon
Il bruine sur la Place Portail-Matheron | transie dans l’humidité froide de cet Avignon navré et désolant je regarde la porte du 8 et me demande si Stéphane Mallarmé, prof d’anglais et poète grand, aurait décrit cet aspect dans une lettre inconnue de moi à son ami Henri Cazalis puisque parmi ses amis littéraires c’est à lui qu’il parlait parfois outre ses difficultés et espoirs, outre le sonnet en -yx, de Marie et Vève, du jardin caché, du mistral ou de la chaleur terrible.
image ©Brigitte Célérier – 2022
Tu veux l’écrire ce truc | tu t’éloignes de l’ordinateur | mains dans les poches jambes devant radiateur dos au mur une voix intelligente sortant de FC sans que tu comprennes pour faire point de fixation tu tires sur ton cou tu laisses monter à la surface ce qui s’est préparé lentement sous douche ou en épluchant ou… | tu mets du Mozart, Chet Baker ou Hespérion sans trop choisir juste pour occuper crâne en deux strates | tu ouvres un fichier | rentres ton ventre | respires.
La lumière filtrée par un pin tombe sur sa chemise blanche à manches courtes et tout le reste entre dans l’ombre avec sa discrétion habituelle qui l’impose à mon attention mais tout de même cette caresse de soleil sur le menton, le crâne rond un peu dégarni et l’extrémité des poils touffus de ces épais sourcils protégeant les yeux invisibles penchés sur les lunettes qu’il essuie comme pour se concentrer sur la voix auquel il ne répond plus que par le souvenir d’une tendresse.
Oh vous qui pour être élus chatouillez les idées brunes et craignez l’acccueil que vous devriez assurer que ferez vous quand se déverseront dans la rue les expulsés, les quatre familles avec enfants français et les cinquante jeunes aux yeux désespérés qui sont venus apprendre ne le pouvant chez eux, quand ceux que vous voulez flatter reculeront devant ce spectacle, oh vous les idiots dominateurs qui vous croyez pragmatiques et détruisez l’âme et la richesse du pays.
J’écoutais des Avignonnais encore scandalisés d’avoir découvert dans la Provence du 8 que la joie des supporters marocains se déversant encore plus que pour les autres matchs avec fumigènes et liesse bruyante devant la Préfecture sur le boulevard ordinairement vide sauf circulation, fut, malgré rues bouchées, cars et tram à l’arrêt et déploiement de policiers, cause d’échauffourées violentes et d’arrestations et je me demandais quelle était la part de jeu de part et d’autre.
Photo David Dauba pour Radio France
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
J’ai fumé le dernier cigarillo de la boite hier matin après deux la veille [ honte mais le dernier bien sûr sauf si j’étais idiote ], déjà ce retour à une consommation trop forte me faisait carcasse floue… Non, vraiment je n’aurais pas dû m’arrêter au bureau de tabac en partant le soir, je n’aurais pas dû surtout en allumer un après retour dans la nuit glacée [cerveau se détachant du crâne et jambes indociles ] mais l’ai fait avec gourmandise | et oui, je n’aurais pas dû.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
L’écrire cette pensée qui sous-tend mes jours chaque fois que je ne distrais pas mon esprit, dans un élan ou sans le vouloir, avec une admiration, l’image de quelqu’un, un sourire devant aimés, amis et créateurs ou une stupéfaction et un refus face à ce que nous faisons quand ne sommes plus humains, chaque fois qu’un geste, une action me ramène à cette question : « jusqu’à quand le pourrais-je ? », carnet mon ami ça ne se dit, ne se pense ni ne s’écrit… le ciel est bleu.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
Elle entrouvre les volets, se gratte le crâne les yeux dans le bleu, se réchauffe à la lumière, décide de bannir avec retard les adjectifs, ouvre un sac, sort pantalons de velours, dépend ceux de l’été et les entasse dans le sac, entreprend de repasser ceux de l’hiver, se masse le dos, déjeune, s’allonge un moment, met deux draps dans un sac, s’en va dans la beauté des pierres et lumière de la ville avec la crainte de la charge qu’elle devra porter au retour, rit des décors.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
Sortie de la blancheur nette et de la chaleur de la douche ignorer mon visage qui ne trouve pas place sur le miroir brumeux | un tapis de feuilles ocres et brunes sur les dalles en un camaïeu indistinct d’où se détachent deux grandes rose et rouge | dans la blanche lumière froide le dessin du fronton de la Comédie mais à l’arrière dans un lointain humide la tour de l’horloge comme un fantôme | vitrine chamarrée d’un local vide, celle du suivant chauffé se cache sous la buée.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
Elles s’entrouvrent pour l’accueil, s’ouvrent à la nourriture, modèlent les sons, se tordent d’ironie, se ferment sur un refus ou un repos, fermes mais non minces, closes sur le silence mais non serrées, elles avancent pour une moue sous des yeux rieurs, s’offrent dans un sourire, se tendent vers l’autre, s’étirent puis éclatent sur un rire, elles sont charnues, nues ou maquillées, douces ou fripées, porteuses du souffle, elles sont notre porte à nouveau visible, les lèvres.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
La lumière franche qui semble légèrement dorée comme un souvenir du soleil, le calme, les voix qui murmurent presque et la douce surprise de la chaleur qui accueille et caresse. La nuit froide et humide restée derrière la porte vitrée. Quatre tables studieuses, quelques chaises en vadrouille et une table aux piètements métalliques et plateau blanc où poser sac, manteau et fesses. Le mur blanc en face et un grand tableau noir aux lettres mal effacées. Une pause avant réunion.
Taillant dés de courge, rondelles de radis vert et carottes face au carrelage du mur, je vois des cercles bleus sur fond vieux blanc encadrant un carré en biais ou plutôt des carrés en biais encadrés de 4 quarts de cercle ; il y a face à moi 4 rangs de 14 carreaux et sur les deux murs latéraux, en retour, 4 rangs de 2 X 6 carreaux, soit 124 carreaux et en frises deux rangées de 14 + (2 X 6) rectangles soit 2 X 26, 52 rectangles… les légumes sont prêts, je pose mon couteau.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Dénicher derrière livres aimés indispensables, gardés et poussiéreux ou se délitant ou griffonnés, autres livres honteux mais familiers, un livre offert oublié et intact | ne pas sentir besoin impérieux de la découverte | oui le perdre | mais comment lui donner une chance dans mon quartier | ni libraire ni autre boutique ou entrer sauf boulanger inconnu et décorateurs | terrasses non encore en place… opter, avec fol espoir d’adoption, pour un scooter garé devant le rempart.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Un petit acte modifiant un tantinet le monde | perplexité | immobile dans la rue, mesurer son importance à celle du monde ou de la rue | les yeux sur un petit tas de feuilles mortes abandonné par le balayeur penser dire NON au monde | aimer assez la futilité de cette déclaration et pour assumer cette futile présence au monde mais la marquer choisir une feuille rousse, la garder dans la main qui ne tient pas la canne, faire quelques pas, la poser sur un tas un peu plus grand.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Ces remugles de tristesse vaine en moi | l’avalanche de fleurs que je n’ose potographier à mi-chemin de la rue | noyé dans la splendeur un plateau de minuscules jacinthes à venir | ne veux pas avoir de raison | prends dans ma main comme un oiseau en rêve un petit godet et sa plante | la fleuriste compose un énorme bouquet pour un client | je pose la somme exacte sur la caisse | elle prend un pochon, enfile mon bébé fleur dedans | nous nous sourions, elle revient à son client.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Une nouvelle tête derrière le comptoir. Je dis bonjour, il répond « bonjour… voulez ? ». Je refrène un « Doliprane 1000 » incongru et pendant cette seconde d’hésitation, depuis le fond de la boutique, la voix du patron, planté devant une femme qui s’éternise dans le choix d’un jeu, jette, comme on chante un refrain : « un petit Exo bleu » – « non, fini », il sourit « provisoire ? », moi grimaçant « le crains ». Je tends au jeune un tube de Mentos, paie, remercie et sors.
PS J’ai triché, il tombait des cordes ce matin, n’étais pas certaine de rentrer assez tôt ce soir… ai réveillé un souvenir de samedi.
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« Je regarde des cartes géographiques pour le plaisir, mais je me passerais de regarder des cartes routières pour préparer un itinéraire. Dans les cartes géographiques, je commence par regarder les bords de mer, où les noms sont plus faciles à lire, puis je m’enfonce dans les terres, sans suivre d’itinéraire précis, seulement guidé par le mouvement capricieux de mes yeux. Je porte des pulls à fermeture éclair que je peux ouvrir ou fermer en fonction de la température. »
Dimanche matin, mes cheveux lavés commencent à sécher… avant de penser à ce qui m’ennuie et d’agir, je prends en passant devant ma table « Autoportrait » d’Edouard Levé, abandonné cette nuit pour aller dormir parce que le passage qui venait me semblait par trop indifférent, même si c’est là en grande partie le charme du livre. Je lis debout près du rayonnage… quelques lignes plus loin il y a deux phrases qui m’ouvrent à une rêverie. Assise devant mon clavier, je recopie.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Avons décidé que notre édile serait celui qui dirait « je ne sais pas » mais aurait des propositions séduisantes et utiles, avons décidé que contre les chaleurs qui nous menacent tous les macarons sculptés seront enfin alimentés en eau pour la projeter avec grâce sur les passants, que dans les quartiers prolétaires ou tristement modernes aux murs dépeuplés des canalisations amèneront des rideaux de pluie ruisselant entre les fenêtres et que nos aigles deviendront goélands.
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Pantalon toile beige cimenté chandail grosses côtes brun chiné | pantalon à pli noir chemise bleu doudoune sans manche noire baskets blanches ornées de bleu | cloche de laine bouillie plissée orange jean manteau « ethnique » multicolore | veste faux cuir râpé sur chandail en V t-shirt gris pantalon toile noire baskets glissées sous couverture bleue du chien | béret noir long manteau beige col roulé blanc | blouson matelassé rose à fleurs bleues sur pantalon noir | jean foncé blouson jean clair sur chandail gris baskets imprimées | trois/quart droit en lainage noir sur jean faussement usé sweat shirt à capuche bleu clair | pantalon toile noire blouson imperméable jaune à capuche chaussettes vertes tennis blanches sales | pantalon et blouson de jogging gris clair capuche blanche | feutre brun clair chemise à carreaux noirs et blancs sous veste imperméable ceinturée brun cuivré pantalon brun foncé | jolies bottines longue et large doudoune noire ouverte sur col roulé et pantalon en tricot à côtes grège | bonnet laine noire parka blanc cassé pantalon de jogging rose | doudoune courte bleu à pois argentés jean/caleçon bleu clair tennis blanches | veste à carreaux noirs et blancs écharpe noire slim bottillons à talons | pantalon treillis camouflé col roulé noir gilet rouge à bandes | casque noir et gris veste imperméable kaki jean foncé | blouson matelassé rouge cardigan gris clair sweat blanc foulard laine imprimé bottines cuir amande | parka longue vert clair blouson en grosse laine blanche mousseuse jupe courte en jean collant vert sombre | bonnet violet manteau gris clair laine bouclée chandail mauve pantalon jambes larges velours côtelé violet.
PS me suis résignée à dépasser nettement (1674) les 480 caractères, ai simplement comprimé pantalon chandail ou autre pour chaque silhouette sans virgule ni « et » – me suis amusée, je crains qu’il n’en soit pas de même des lecteurs.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Ceux-là.. les draps non… aucun n’est prêt – oui nos clients l’appellent – vous ne voulez pas du ticket ? / si, la confiture c’est bon, en ai assez – pour Noël… – / fais attention… une marche / à sept heures du matin – tu veux aller chercher le 36 – va falloir qu’on voit – y a deux mètres là – on peut voir là-bas – tout ça pour là – il faut faire ça et ça – et après il… non – et voilà – je vais faire le tour du bâtiment – la règle de l’art – parce que là au fond…
PS : à vrai dire j’ai surtout entendu sur mon court trajet ce matin des onomatopées ou des voix brouillées et des phrases que des accents rendaient incompréhensibles, des saluts aussi mais j’ai reculé devant plusieurs lignes de « bonjour » « bonne fin de matinée » « bonjour »… alors ai gardé les quelques mots compréhensibles venant du chantier, honnêtement… navrée du résultat
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
La rue négocie un virage presqu’imperceptible et le clocher des Augustins me rentre dans les yeux, m’offre, immobile et immuable, l’annonce de la fin du trajet. Les maisons qui sont entre lui et moi montent lentement au fil de mes pas, le rongeant peu à peu, lentement, sans effacer la certitude de sa présence. Une sonnerie dans mon dos, je me range sur le côté de la rue et un minicar électrique me dépasse à une vitesse qui fait de moi un mannequin presque à l’arrêt le regardant.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
L’échafaudage dressé vers le ciel bleu pâle du petit matin le long de la façade sur cour de la maison mitoyenne, un homme de profil sur les planches au niveau du premier étage, une main sur un seau posé sur l’appui de la fenêtre devant lui, torse penché en arrière et visage tendu vers le haut, une corde qui pend depuis la corniche, un visage qui apparaît hors de la fenêtre du second, une main posée sur la corde, un cri qui finit de résonner, un suspens avant l’effort.
image ©Brigitte Célérier – Avignon
Dans le cerveau, qui a fait d’un mot ou d’une image une idée pure et sans couleur, se combinent lentement les phrases disant le toucher, le son, la couleur d’un instant ou d’une vie et ce que cet instant, cette vie qui se dessinent, avec ou sans rapport avec ce mot ou cette image de départ, contenait d’idées, de sentiments, de sensations sans que ces idées sentiments ou sensations soient formulés, le voudrais mais en fait tout ce qui m’entoure et ma gaucherie interfèrent.
PS ne me satisfait pas, ai rectifié en l’aplatissant encore et l’ai envoyé vers minuit en apprenant que je devrais sans doute aller tôt ce lundi matin à Rosmerta pour une durée indéterminée (et juste après l’avoir envoyé : contre-ordre:-) ) donc je décide que ‘était bien.
À 5 ans je déchiffrais par curiosité et sans comprendre des livres pour adultes et lisais, agacée, la Bibliothèque rose, dont les Malheurs de Sophie en étant Sophie, suivis de tout ce qui me tombait sous la main… avant à 7 ans d’écrire en classe un « poème » sur une sorcière longeant un quai dans la nuit que j’ai retrouvé avec auto-ironie et fierté secrète dans le tri avec mes sœurs, entre rires et larmes, après la mort de ma mère, de ses papiers (cadeau ahuri de la nonne ?)
PS la photo que j’ai trouvée est ancienne mais moins que ceux de mon enfance qui étaient dans des reliures roses (carton bouilli je suppose ou quelque chose de ce genre) et sans jaquette
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Pendant que je lisais un mail mon crâne allait vaguant pendant que pensais le sommeil s’est installé pendant que dormais la nuit a vécu pendant que la nuit vivait je n’étais plus pendant que l’aube perçait suis revenue au jour pendant que j’écoutais une histoire ma connexion est morte doucement pendant que l’ordinateur la cherchait me suis rendormie pendant que je dormais à nouveau la vie partout était sourire colère ou inconscience pendant quelle continuait l’ai rejointe.
PS peut être un adieu j’ai eu quatre fois une demi heure de connexion dans la journée et ça me rend folle
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Ne pas s’attarder sur le dégout de mes négligences / ne pas s’attarder sur la violence de ceux qui croient avoir raison / ne pas s’attarder sur les lois qui instaurent le contraire de ce que suppose leur titre / ne pas s’attarder sur l’impression vague de courtisanerie chez moi et d’autres / ne pas s’attarder sur ce type éructant dans la rue sa haine ordurière sur une amie sortant du squat des africains sans papier / ne pas s’attarder sur la passivité des passants.
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
François Villon Denis Lavant Wodehouse François-Marie Arouet dit Voltaire Paul Eluard Antoine Baile Folco de Baroncelli Joseph Vernet Pierre-Simon Bouchet Fedinand Delamonce Jean-Ange Brun André-Louis de Brancas Victor Hugo Esprit Calvet Pierre d’Ailly Jacques-Ignace de Villeneuve Jean-Baptiste Franque Esprit Requien Michel de Montaigne Jeanne de Flandreyzy Favart Jean Vilar Jean-Baptiste Poquelin dit Molière Jean Racine François Vincent Catherine Pierron Guillaume Brune
image ©Brigitte Célérier – décembre 2022 Avignon
Jeunes tous les quatre | l’intelligence évidente, les longues tempes, la courbe creuse des joues, la bouche fine, le nez ferme et ces yeux lumineux | l’ovale doux et parfait, la grande bouche pour les rires brusques et le reste de peur tapi au fond des yeux | cheveux rasés, bouche bavarde et ce visage imprécis qui n’a pas décidé de sa forme | le menton carré allié un temps encore à la douceur des grosses lèvres enfantines, à la rondeur des joues, aux petites tresses serrées
image ©Brigitte Célérier – 1995 Bougival
15 11 – Personne d’autre que moi n’aurait su repérer l’eau où sombraient tes yeux, toi silencieuse, détachée, rejetée en arrière – nous savions tous cela, la surdité que t’infligeait ou t’accordait l’âge. Personne d’autre que moi je l’ai cru : cette tendresse que tu avais tous la connaissaient mais seule je pense j’ai senti la tendre et acharnée guerre qui n’était que de nous deux fondre dans cette faiblesse que tu masquais si bien d’habitude ; n’osant un baiser, ai gardé ton image.
Ai un peu triché, ne pouvais envoyer mon petit bloc avant dix neuf heures trente au plus tôt dans l’après midi et ce matin ne pouvais remarquer que le bruit du chantier que les ouvriers remarquaient certainement plus que moi, alors dans la solitude de l’antre ai remarqué une photo où j’avais fixé, moi seule le vois, une expression fugitive et devancé l’appel.
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
14 11 – Le ciel en lutte calme avant de venir à la nuit sur le fleuve dimanche | « la nuit toute ouverte pleine d’étoiles silencieuses » chez Fred Griot (« enfin tu regardes l’herbe » chez publie.net), ne sais ce qu’il est au dessus de ma cour | poussant les volets bleus son indécision en blanc bleuté | sur les échafaudages et le matin un ciel blanc mort | boursoufflures grises s’ouvrant sur quelques gouttes ternes, me manque l’azur à mine de plomb de Ponge (la Mounine).
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
13 11 – Ai-je dit « je ne veux pas » ? ou l’ai-je juste pensé, je ne sais jamais vraiment si je dis ou non quand suis seule, en public je contrôle à peu près, pas tout à fait mais tout de même, ou dans la rue quoique là il m’arrive de ne pas bloquer ce qui se forme, pour aller avec mon apparence, par malice, non j’ai sans doute grogné en tendant le bras pour allumer, ça revient au même que « je ne veux pas », alors comme je suis dans le jour maintenant je dis « va petit soldat ».
image ©Brigitte Célérier – 2022 Avignon
12 11 – Il y a eu cet échange entre le violon et le violoncelle comme distraitement, presque comme s’ils s’accordaient, et sa répétition, une fois, deux fois, et c’était comme une attente, un suspens d’où rien de connu n’aurait pu sortir, nos respirations retenues, et même les notes claires, joyeuses, du piano qui sont venues danser sur leur murmure qui persistait ne dénouaient encore mon besoin d’un envol hors de moi si haletant que ne le désirais plus…
11 11 – Découverte ravie du trio n°1 de Rachmaninov, sa discrétion presque fragile | me demande comment le chef de l’orchestre Rameau a trouvé Paumée pour me remercier | souvenir du premier suicide de l’Europe et des rares mots discrets de mes anciens, effroi, tendresse | le ciel s’annonce lumière | entreprendre lecture du premier jour du grand carnet, pas un d’indifférent, me bouffe mon temps mais saute trois qui dépassent outrageusement limite | vie s’éternise trop et temps manque.
10 11 – Le bras se tend sans que la conscience le guide, tâtonne, trouve le bouton de la lampe, redresse le réveil qu’il a fait tomber, les yeux décollent la nuit, enregistrent huit heures vingt cinq, les épaules commencent à se soulever avec la petite douleur rituelle des matins, le corps entreprend de basculer et le crâne déchiffre soudain avec un début de panique qui tarde à monter pendant que le premier pied tâte le sol… la chasse en s’appliquant à l’urgent, se lever.
ces notes, Brigitte, merci de les partager
peux pas mieux dire
merci
merci (mais pour le 2 j’avais un peu beaucoup oublié le thème à mi-chemin… me débrouillerai)
L’éveil en gros plan, ce qu’il a d’évocateur pour un début de carnet. Puissante métaphore de la mise en route. Merci, Brigitte.
merci
J’aime beaucoup ces petites touches réflexives, une atmosphère automnale de haïku… c’est profond, léger et tendre
me fait penser à une oeuvre que j’avais adorée
« Les années douces » de Hiromi Kawakami
ouah
la musique Brigitte comme vous la partagez! » les yeux décollent la nuit » c’est beau.
merci Nathalie vais. rougir
Toujours ce don d’observation, d’écoute et ce pouvoir de nous faire vivre ces instants à vos côtés, Brigitte.
Continuez, s’il vous plaît.
Et merci.
merci à vous de participer à l’atelier – plaisir
Vous me faites réaliser que je n’ai jamais rêvé de musique…
moi je ne rêve jamais sauf quand suis éveillée (ou je ne m’en souviens pas) mais alors là, si
Un vrai plaisir de vous lire
🙂
C’est beau Brigitte, merci pour vos mots, pour leur force et leurs fragilités.
merci à vous (désolée suis si peu douée que je renonce à commenter la plupart du temps
qu’il est riche ce carnet, merci de vivre toujours plus
fou-rire je revis
Bonsoir Brigitte,
Vous lui avez fait un sort au ciel gris, il n’a plus qu’à bien se tenir. Et contente de voir que Fred Griot vous y aider !
il est tout de même moins soigneusement et joliment nuancé que les vôtres
Très réussis ces visages d’un trait.
merci (mais il y en a un de trop)
Ces quatre portraits | visages | je les ai vus | réellement — merci Brigitte
merciiiiiii
« ce visage imprécis qui n’a pas décidé de sa forme »
Si un visage pouvait décider de sa propre apparence, quelles faces aurions-nous?
je pense que je n’aurais pas le mien 🙂
Très beaux ces visages et la tendresse du regard qui se pose sur eux
merci
Et je décrypte ces initiales BC dont ici bribes je me disais le touché des visages est pregnant, lecture à fleur de peau, dessin tactile. Mias je n’avais pas de nom en face, rien. Retrouver l’auteure de ces portraits m’a amusée – effet surprise ! Merci Brigitte 😉
merci Nolwennn
Je suis touché de voir que la matière de l’écriture et la matière de la vie se côtoient autrement que dans les rencontres entre l’eau et l’huile… Ici, je sens que cela se mélange, fascinant parce qu’innommable…
un peu triché – je venais de les quitter (mais ne faisaient pas partie de ceux que connaissais déjà)
Je viens de me plonger dans vos carnets, méticuleux et sensibles. Merci.
merci Elisabeth (suis bien ennuyée par le 8… ne vais guère rencontrer qui que ce soit avant dix neuf heures, les rues ici ont souvent de jolis noms dérivés du provençal et non des noms de personne, reste à rêver de lectures…enfin on verra et bonne chance à vous)
Au jeu des portraits, madame vous êtes un maître.
pas moquer Laurent, pas moquer 🙂
Le portrait de cette jeunesse en promesse de futur m’a ému. Merci.
le regard de la vieille
« et le reste de peur tapi au fond des yeux… » Merci pour le regard porté sur ces visages et aussi sur le portrait juste avant de cette femme qui semble sombrer…
oh elle prenait le recul et disait adieu avec petite avance (pas si petite d’ailleurs)
« personne d’autre »… comme elle apparait et comme vos mots me touchent Brigitte
l’histoire éternelle des mères et ainées
aimé croiser l’énergie de cette petite bande,
merci (un peu honte en lisant commentaires de m’être servi d’eux mais venais de les quitter et c’était bon souvenir encore vif)
C’est si tendre, va encore petit soldat !
faut pas être trop sévère avec soi-même pour s’obéir
Délicieux, et très beau. Plaisir que de vous lire.
Bonheur de vous lire Brigitte et les mots prennent vie ! Merci
merci Cécile, merci Marie
Le tout prend une forme à fois intime et originale. Jusqu’à cette bande de proches qu’on imagine attendre en discutant entre eux. Surprenant.
ils frottaient amicalement les composants de leurs individualités pour les cerner et trouver leurs liens et les moyens de la rencontre (mais sans se perdre dans des concepts)
impressionnée comme courtisanerie trouve sa place, je veux dire ce langage soutenu, qui pourrait me déranger ailleurs, dans tes carnets il sonne bien
un mot qui me trotte souvent dans la tête avec parfois sourire indulgent dans nos petits mondes (quant au langage soutenu j’arrive à m’en débarrasser peu à peu mais suis vieille et j’en ai hérité 🙂 )
… m’en vais commencer lecture
Ne pas s’attarder, mais on sent bien une forme de colère qu’on fait sienne à la lecture. Admiratif du tour de force.
jailli au réveil (heure où j’ai tendance à être violente sans témoin 🙂
Merci, pendant que je lisais, je souriais.
alors là suis ravie (ravie aussi parce que revenant du théâtre je retrouve la connexion… pourvu que ça dure)
Merci pendant que, cette fois encore, je suis admiratif du tour de force – je croise les doigts pour votre connexion.
merci (moi aussi je croise les doigts)
Ne pas lâcher chère Brigitte, je croise les doigts pour le retour d’une belle connexion. Quel bonheur que ce « Ne pas s’attarder sur le dégoût de mes négligences ».
faudrait pourtant un peu 🙂
pendant que le sommeil passe les ciels s’illuminent et les connexions reviennent! 🙂
oui mais repartent pour toute la journée avec crise de nerf à l’appui et puis se rétablissent au moment de partir mais. chut ont l’air de vouloir rester-
(il y avait un critique de cinéma, Jacques de Baroncelli, vous vous souvenez ? ) (dans la bibliothèque rose club des 5 et clan des 7, et les Michel dans la verte) (je me souviens de la sentimenthèque…)(merci à vous)
oui Piero je me souviens bien sûr.. vais aller le retrouver chez vous (je pense)
Merci de m’avoir rappelé que Les malheurs de Sophie était le livre préféré de J. lorsqu’elle était enfant – je l’avais oublié. Elle a emporté son exemplaire, pourtant bien abimé d’avoir été, oui, dévoré maintes et maintes fois, lorsqu’elle a pris son envol de jeune femme et quitté le nid familial (cliché, mais l’image convient, pour moi)
je réponds ici puisque ça ne s’affiche pas sur mon carnet = merci (mais en fait je préférais un bon petit diable)
j’avais Sophie dans la tête et elle apparait chez vous Brigitte… et le souvenir des collections roses et vertes (j’aurais aimé lire comme vous tout ce qui me tombait sous la main je rêvassais beaucoup et toujours trop ) (10) Merci pour vos « Ne pas » si juste et combatifs
je réponds ici puisque ça ne s’affiche pas sur mon carnet = merci
et du coup ça s’est affiché, les mystères d’internet
Ce #12, de son esquisse au rendu final, avec ses hésitations, ce doute qui finalement non, c’est ce qui fait toute la poésie de ce carnet (et de Paumée) qu’on apprécie tant.
vous êtes trop gentils, le dis toujours
#12 merveilleux, en une phrase, comment fais tu ?
un peu gauche tout de même (et ça c’est la relecture à minuit en me disant faut envoyer tout de suite)
Ce 12 décrit parfaitement le phénomène, j’en suis bouche bée . Et les malheurs de Sophie, me too!!!
quoique c’était tout de même mieux que les petites filles modèles j’avais envie de les mordre
Chère Brigitte, quel plaisir de venir enfin lire ton très beau carnet !
Merci beaucoup pour ces touches si sensibles et si justes.
MERCI
» Les maisons qui sont entre lui et moi montent lentement au fil de mes pas, le rongeant peu à peu, lentement, sans effacer la certitude de sa présence. Une sonnerie dans mon dos, je me range sur le côté de la rue et un minicar électrique me dépasse à une vitesse qui fait de moi un mannequin presque à l’arrêt le regardant. » tout est là le mouvement et l’arrêt . On est dedans et sidérée avec.
merci Nathalie – suis confuse moi qui ne commente presque pas et suis très en retard pour lecture (va pas s’arranger aujourd’hui 🙂
Ce qu’il est vivant, ce carnet, et d’une belle richesse, très généreuse. Merci Brigitte
merci
Le carnet de Brigitte est ma douceur quotidienne , et cette seconde, une fois encore, me rend admiratif.
Quel œil !
Quelle plume !
moi y en a rougir
Difficile de trouver les justes mots pour vos textes, finesse, sensibilité, acuité, toujours un plaisir.
ah ben encore super la 14
Que de l’admiration devant tant de justesse et de générosité dans tout, un vrai style tout imprégné des vibrations émanant d’Avignon !
Isabelle Catherine, Nathalie trop gentilles
Ces photographies absolument somptueuses….
comment est-ce possible, un oeil pareil…
et votre dernier texte surplombe aussi, aime cette incroyable contre-plongée tout en visitant toutes les perspectives, comme le texte multidirectionnel du Dormeur du Val
oui, vous avez cet oeil rimbaldien
oh mon Dieu Françoise ! 🙂
J’aurais voulu être aussi assidu, en ajoutant des images dans mon carnet… mais pour l’instant, je me contente de regarder les photos des autres!
merci alors
Oh Brigitte, je suis maladroite à commenter mais plaisir de te lire !.
que dirais-je ?
un vrai carnet de bord avec photos vertiges à l’appui…
eh oui j’adore la confiture !
moi aussi (et les leurs même si un peu chères… me remontais le moral avec de la pastèque au citron) là c’était la vendeuse qui répondait à son patron dans la Drôme
J’aime vraiment beaucoup et cette alternance de photos très réussies et de textes à la fois légers et profonds « qui ne s’embarrassent pas de plaire à tout prix » est une vraie réussite.
merci
Ne.
Pas.
Être navrée.
La plupart de ce qu’on entend dans la rue est brouillé par l’environnement sonore ambiant.
Très belle restitution que celle-ci, Brigitte.
merci mais parmi nous certaines ou certains ont su faire quelque chose de ce pauvre matériau (pour mon/notre plaisir)
Je n’avais lu que quelques uns de vos textes, je viens de les lire tous…ainsi que les nombreux commentaires. Tout est beau, léger. Votre « Pendant que » est si bien mené.
merci Simone
Je vois que je ne suis pas le seul à m’être amusé, avec ce #16 ^ ^
Pas pu m’empêcher de rapprocher ce fourmillement vêtu des voix hachées du #15 | et ça fonctionne !
l’amusement se lit mieux chez vous 🙂
en revanche, pour demain, on ne va pas rigoler… :/
et l’impression d’avoir dans une oreillette les éléments démultipliés d’une filature … les images filent (avec ou sans moine) votre regard aiguisé Brigitte qui attrapez la rue
il baisse un peu le regard aiguisé. (et l’appareil photo l’imite 🙂 .. profitons en
Eh bien voilà ! Ce #17 est à adopter de suite, il est… rafraîchissant.
Bravo Brigitte
merci 🙂
j’imagine la tête des passants pas prévenus du programme… en attendant à l’angle Charonne/Faubourg Saint-Antoine il y a des lions qui l’été crachent une eau fraîche à souhait
🙂
dire « je ne sais pas » et proposer me plait
mais seulement proposer… de façon à ce qu’on adopte
Ce serait joli sur une carte postale, les macarons sculptés projetant de l’eau sur les passants… Merci pour vos passages par mon carnet 🙂
🙂 on a plutôt des fontaines régulièrement à sec
Bien beau passage choisi, Brigitte.
Je devrais davantage me pencher sur Edouard Levé.
Il n’est jamais trop tard pour.
Merci et de ce délicat #18 et pour l’envie de découvrir.
D’ailleurs, j’attends la compile : chaque extrait recopié et lu depuis ce matin semble répondre/correspondre à un autre.
« comme je suis drôle on me croit heureux » disait le Levé – quel beau dimanche… (merci à vous)
merci Christian, merci Piero
» Deux phrases qui m’ouvrent à une rêverie. »…. qui en induit beaucoup pour qui surprend ces mots 🙂 Merci !
merci
Triché ?
Promis, ça reste entre nous.
En revanche, une question [joker accepté] : c’est quoi un Exo bleu ?
une boite de petits cigares qui s’appelaient Exotic avec une belle silhouette de voilier et sont maintenant nommés Exo avec photo attention danger
ah d’accord.
Merci, Brigitte.
🙂
18/ Brigitte les notes se posent chacune à sa place et on respire le moment. Le temps de ce dimanche matin, le vôtre, « m’ouvre à la rêverie ».
merci Nathalie… vous m’emplissez de confuision tous
Un petit pochon pour un sourire, un bien beau moment qui se passe de mots. Merci, Brigitte
En vrai la tristesse n’est jamais vaine – l’acueillir l’accepter la prendre comme elle est – une espèce de fleur faite à la vie…
« prends dans ma main comme un oiseau en rêve un petit godet et sa plante »,
image bien délicate
Beau, émouvant, cet oiseau-jacinthe au milieu de ces brassées de fleurs
merci à vous quatre (oserais-je avouer que j’ai triché parce que la boutique n’était pas ouverte quand suis passée… ai imaginé en passant devant (mais l’envie était sincère l’autre jour, sans suite, faute de place à vrai dire)
Quelle est belle cette feuille rousse
moins que la feuille de Juliette
J’adore ce geste de prendre une feuille et de la déposer ailleurs. Cela ressemble aux caresses que je fais sur certains troncs d’arbres!
oui même idée
Le bébé jacinthe et la feuille morte, que de tendresse !
cette petite feuille rousse délicatement ramassée pour rejoindre ses grandes soeurs, c’est tout à fait vous, Brigitte.
Tout en douceur (sauf le matin, si je me souviens bien 😉 )
merci Juliette, merci Christian
#21 Un geste vraiment, un infime rien indispensable, qui donne à l’automne finissant une dimension de douceur, par le soin porté à cette feuille, lui ouvrir un monde plus large,
Catherine nous devions faire quelque chose et là ça ne faisait de mal à personne même pas à la feuille
21 c’est très beau ce (NON) et la feuille rousse comme OUI
🙂
contente de retrouver ici dans le carnet des textes lus dans les compiles quotidiennes (ne fais pas forcément lien entre initiales et auteurs)
merci pour votre passage (j’avoue que ne le fais pas assez)
Si j’avais un scooter, j’aimerais tellement y trouver un livre !
reste à espérer qu’il en sera de même pour la ou le propriétaire de celui-ci
Longue vie au livre destiné au pilote du scooter!
Votre page est magnifique, Brigitte. Des textes remplis de poésie et des photos superbes. Bravo, j’y reviendrai!
merci ‘et pardon d’être si peu présente sur les carnets
Toujours cette douceur, cette délicatesse, ce petit geste tendre, dans votre carnet.
Merci, Brigitte
merci
(ou une trottinette ? ) (drôlement gentille – et pas rancunière…) :°))
oh non un scooter et n’ai rien contre eux ils sont conscients de leur force et prennent garde aux piétons
Quand je considère le temps que ça m’a pris de trouver un emplacement pour laisser un commentaire, je me dis que le mot « notoriété » n’est pas usurpé. Et je la comprends, cette notoriété. Tous ces textes et les photographies qui les accompagnent qu’il faut toujours bien regarder la justifient. Il faudrait citer toutes les trouvailles que l’on fait en feuilletant votre carnet. Ne serait-ce que pour conforter cette « futile présence au monde » qui s’assume en serrant une feuille rousse dans la main. Alors, on dit juste « merci » .
grand merci à vous – moi la trouve imméritée…
emplacement insolite obligeant le propriétaire à regarder où il met les pieds et à prévoir peut-être une bonne soirée de lecture
je pense qu’il le fait instinctivement (mais oui je me trompe peut-être)
#22 oui on les aime quel que soit leur état, quel soit leur taille
on les aime
on ne veut pas les laisser partir.. ou alors » leur donner une chance » !
oui… pourtant j’en ai vu pas mal partir (et finalement ils sont là mais on n’a pas le temps de les relire (quoique..)
Ah, ça c’est tout vous, un livre pas lu, offert à un espoir, dédié quasiment, c’est tellement fort, merci de ce courage des paradoxes mais surtout des absolus,
aurait été plus absolu d’offrir un de mes indispensables (mais sont souvent en très piètre état)
Comment lui donner une chance. J’aime comme cette consigne parle des livres comme des vivants. 🙂
mais ils sont des vivants, de plus ou moins bonne qualité mais des vivants
Il est beau votre carnet. J’aime ce texte sur le livre pas lu, qui devient cadeau de cadeau, déposé, offert.
J’ai beaucoup aimé aussi ce : dire NON au monde. Suivi du transfert de la feuille morte. Touchant.
merci Françoise
Pas facile, ce #23 mais vous, alors vous ! J’adore la chute ! Excellent !
trop gentil une fois encore… et suis désolée vais pas avoir tant de temps pour lire ce soir ni demain (ou du moins commenter)
Essayé de recoller à l’atelier et pour cela revenir vous lire, Brigitte, m’a semblé une solution. Cet atelier se prête tellement à votre travail de blog. Ce carnet est très beau. Et me voilà toute réjouie de retrouver le scooter après le travail de ce matin sur les manuscrits. Quelle bonne idée le livre posé à cet endroit. Merci.
étonnée et ravie d’avoir été utile 🙂
Je lis Paumée avec grand plaisir depuis plusieurs mois. Même bonheur de lectrice en découvrant votre carnet. Qui raconte la vie comme elle vient par petites touches.
a perdu beaucoup (très) de ses lecteurs Paumée, merci de prendre la relève (je voudrais croire que me restent surtout les vrais lecteurs : divisé par cinq ou six)
Pause avant réunion qui pourrait avoir été pause d’école avant début du cours – mais photo entretient le doute.
Merci Brigitte pour ce nouveau bel instant.
Merci, en fait salle de devoirs qui va se transformer en salle de réunion
« elles sont notre porte à nouveau visible« ô combien !
N’aurais jamais pensé à décrire cette partie du corps – faut dire que sous moustache, tendance à les oublier 😉
elles me sont venues à l’idée en écoutant Sandrine Piau après avoir lu consigne même si leur rôle n’est pas principal dans le chant mais indispensable tout de même… viens de retrouver envie et connexion vais entreprendre lecture à partir de la compile (bon vais vous lire avant)
Oh Brigitte 25 si beau et doux Merci
merci Nathalie 🙂
Adaptation permanente de notre regard externe et intérieur, cohabitation de points de vue contradictoires origine de nos réécritures
je dois dire que ça tombait bien ce matin (bon si j’avais attendu… bleu franc cet après-midi)
#26 petites observations égrenées dans la ville au gré de la promenade (influencées par la présence de la photo des lèvres juste dessous, les vôtres, je les reconnais…)
et touchée forcément dans le flou par la silhouette du survivant…
mais avais oublié SANS ADJECTIF – je crois en avoir rarement mis autant
26 : on aperçoit l’opératrice (en bonnet) (ou beret ?) dans la complaisance du reflet et de son motif… (sans (adjectif dans le) commentaire) :°)) (merci à vous)
béret jusqu’aux yeux ou presque… mais pour les adjectifs : plus que de coutume (en fait je devais me révolter sans le savoir contre la convention… tentative de justification, sans adjectif)
commentaire sans adjectif (flûte, je l’ai écrit). Beaucoup aimé cette buée – ai cru que mes lunettes (retrouvées) étaient (embuées)
honte à moi (bon j’avais pensé à d’autres choses, ne me souvenait que du net et du flou… mais bravo à tous pour vos réussites)
j’aime aussi beaucoup la mise en abyme photographique
ce matin était juste comme fallait du côté du flou
plans sur plans, les transparences… ça m’arrive dans les yeux les mots de la photographe
y compris les adjectifs 🙂
s’en va dans la beauté des pierres, c’est beau ça
merci
28 : si ça se dit et ça s’écrit – et c’est tant mieux – avec vous
28 eh oui ça se pense aussi chez d’autres!
Carnet ami, je confirme.
Tout autant que Carpe Diem.
Merci Brigitte
Piero, Solange, grand merci
Christian, essayons
#28 François l’a mis en tête de la compile et il a eu bien raison. Qui n’y pense pas à partir d’un certain moment particulièrement si il-elle aime follement la vie. Merci Brigitte
et s’il s’agit de sortir avant a dépendance
« L’écrire cette pensée qui sous-tend mes jours … » Merci d’écrire ici chaque jour Brigitte: oui le ciel est bleu
ben ça était rare la semaine dernière alors en profiter.. même si la marche n’est plus si évidente
28 | »jusqu’à quand le pourrai-je ? »
dans chaque instant présent
29 | encore une corde )à votre arc Brigitte fumeuse de cigarillo bientôt de havane !
tout çà avec gourmandise et sans culpabilité
merci pour votre passage Huguette
pour les cigarillos avec culpabilité et révolte du corps, mais je retombe, à croire que j’aime la culpabilité 🙂
La gourmandise est un si joli défaut !
oui mais la sanction ne tarde pas… donf je ferais mieux de ne pas
cigarillo — reconnu le nom, maintenant que je sais — pas bien, pas bien.
que ne ferait-on pas par gourmandise — gourmandise que de passer lire ce carnet — merci Brigitte (encore)
trop gentil toujours Christian
ne surtout pas se laisser tenter. Pour moi c’est le chocolat qui tire fort sur ma raison! 🙂
oh le chocolat aussi mais là c’est sans punition, plein de vertus au contraire
Equilibre sur le fil en cette phrase de part et d’autre de ce « fut » entre virgules (ne garderais que celles-ci pour ponctuation dans le texte tellement c’est fort) (je trouve)
peut-être … mais tant pis… la seconde fait d »jà partie du correctif que j’ai envoyé à François Bon et j’ai horreur de faire ça
…carcasse floue… je ressens très bien de quoi il s’agit moi qui de temps à autres pèche encore par gourmandise. Le désagrément surgit bien trop vite malheureusement.
oui et ça ne fait que s’accentuer avec mon grand âge… le terrible c’est qu’il suffit d’une courte abstinence pour croire que bon ça va on peut recommencer 🙂
la part de jeu de part et d’autre — on se pose la question, en effet.
merci, Brigitte
oui 🙂
mais les arrestations… et les commentaires un rien comment dire ?
J’aime ce pas de côté, il permet de voir tant de choses. Avec sourire. Merci Brigitte.
merci
#31 colère (du matin ? 😉 )légitime, Brigitte.
Hâte d’entendre votre voix.
merci pour votre passage
pour le son, entre mon matériel ma voix et ma collection de petites catastrophes aujourd’hui (sans gravité mais nombreuses) je me méfie..
bon vais tenter lecture (pour les commentaires je n’ose m’engager pare que fautes de frappe 🙂 pour elle suis assez douée)
magnifique lecture — et heureux, vraiment, d’avoir découvert votre voix.
chance je ne bafouillais pas trop
on finit par les détester, totalement
pire les mépriser (ils s’en foutent mais)
merci pour ce si beau #32 décrit avec lumière (authentique tableau) et forme de tendresse (je trouve) mêlées, sans parler de la poésie qui s’en dégage
merci
Merci pour cette balade sensible dans les mots, les images et les sons, un carnet de plaisir quotidien.
merci
ce que je retrouve dans cette image #32, merci chère Brigitte
je pense que les évoqués ont le même rapport avec nous
c’est tellement joli comme il la voit et doux comme on l’entend aussi
merci
« les idiots dominateurs qui vous croyez pragmatiques et détruisez l’âme et la richesse du pays. » Antigone au royaume des vivants . Merci Brigitte
l’est un peu vieille cette Antigone Nathalie 🙂 plus grand chose à craindre
c’est un peu l’ambiance de trois heures de l’après midi – on a travaillé un petit peu (je reprends Norma) – il y a pas mal de musiques qui tournent (pas mal de choses qui passent, se passent, passeront) – et je ne sais pas si c’est exactement la même chose pour vous (j’ai l’impression) c’est en effet un TRUC (à peu près exactement) – le plan de rentrer son ventre est parfaitement exact aussi – merci à vous
sourire de connivence en ce cas
tout est affaire de respiration – l’ai écrit ailleurs ce rentre le ventre respire pas plus tard que jeudi dernier – coïncidence de ce qui s’écrit ici ou là – qui nous rapproche
je redis : sourire de connivence et merci
Et bien encore Merci Brigitte, pour vos mots posés là sur ce carnet et qui me transportent bien au delà.
merci Marie
#32 Merci pour le « souvenir d’une tendresse » et l’émotion que dégage ce texte.
grand merci Françoise
« sans trop choisir juste pour occuper crâne en deux strates » très à mon goût — merci Brigitte
merci
34 : ce 8, merci de nous en parler…
pense régulièrement à lui (juste le chemin de Rosmerta)
j’ignorais cette correspondance de Mallarmé (honte à moi).
Merci Brigitte — carnet toujours plein de douceur et de poésie
un vieux folio sur la correspondance littéraire mais les lettres à Cabanis à Mistral Aubanel et d’autres débordent de ce cadre
Un juste interrogation qui met des couleurs au quotidien. Merci.
le poète qui recevait plaid sur les épaules n’aurait sans doute pas écrit simplement de le pluie, mais le jeune professeur critiqué, le jeune père et le poète audacieux soutenu par des amis oui mais pas pour être publié
comment le regard, la connaissance silencieuse engendre un beau texte
oh Huguette (rire)
quoique j’ai repris quelques unes de ses lettres de ces années là en déjeunant
Très émouvant #35
Merci Brigitte
🙂
« ces mots au sens caché du réveil, je les déguste comme de bonbons imprévus »
C’est beau… ça fait deux ans qu’aucun mot ne me revient au réveil. ça me manque. Je me souviens la richesse de mes cauchemars. Je les regrette aujourd’hui. Je n’ai plus aucune mémoire au matin. C’est terrible de ne plus rêver.
pas vraiment rêve, au miment où on hésite à poser un pied hors du lit
elle vous va bien, cette photo de vous…
sauf qu’elle a sept ou huit ans et que ce sont des années qui comptent 🙂
Quel œil espiègle Brigitte
« la lune de charbon », ne serait-ce pas la lune noire ?
la deuxième nouvelle lune qui tombe dans le même mois civil . Dans un thème astrologique, Lilith (la Lune Noire) représente les impulsions et les comportements primitifs d’une personne
je suis d’une nullité absolue à ce sujet
comme ils sont poétiques tes réveils ! et cette malice du regard il me semble bien que je l’aperçois derrière tes lunettes pendant le zoom 🙂
merci Caroline (je ne prends la vie qu’au tragique ou au comique jamais au sérieux ou je fais semblant
Trop bien la photo au bonnet ! Malicieuse !
un peu plus jeune que ne le suis (il y six ou sept ans)
Beaucoup aimé ce Matin en votre compagnie, Brigitte.
(et délicieux café italien)
Merci
merci
« n’ai pas écrit » mais avez écrit quand même – merci pour nous qui lisons
merci à vous de vous être imposé ça 🙂
ah non – non – jamais de la vie la vaisselle du soir le lendemain matin hein – jamais – non… :°))
c’est vrai mais suis mauvaise ménagère
pas comme moi… :°)
et certainement plus mauvaise cuisinière
matin, j’aime cette répétition … le jour qui avance matin, le café , le ménage le dos qui se déplie, la musique, les pastèques au citron, le poème de la veille, les articles du monde, et matin ou soir la joie de vous lire et de découvrir vos photographies Merci Brigitte
merci Nathalie ‘et rire parce que es photos par rapport aux vôtres 🙂
Eh bien, vous en faites des choses le matin ! Et vous écoutez des sonates pour violon et contrebasse de Nicola Porpora. Pour préparer un voyage à Venise, je lis Consuelo de Sand. Porpora y est très présent, je suppose que c’est le même ! Je file sur deezer écouter ses sonates pour violon et contrebasse. Merci.
certainement le même (sais pas si sur deezer mais sur Youtube si
sur deezer pas de violon et contrebasse mais un de profundis d’enfer si j’ose dire.
Merci pour ce long matin passé en ta compagnie. Reste l’odeur du café et si tant d’énergie.
euh l’énergie est maintenant plutôt à assumer les renoncements… virage
matin finissant incursion douce dans le carnet.
merci Jacques
Quelle mémoire, Brigitte !
Respect — et merci
merci (répété presqu’une fois par jour pendant près d’un an (même s’il y a très longtemps)
merci Brigitte de donner l’envie de refréquenter Villon
n’était peut-être pas fréquentation très recommandable
Tomber avec soulagement dans le réveil… C’est beau. Merci !
les recommandations de fréquentation sont faites pour ne pas être suivies, pour Villon comme pour nous autres, frères humains et soeurs humaines
je viens de faire une balade dans ces petits mots célériens illustrés et j’ai bien aimé
« Je me revenche en rêvant mes jours autant que les autres me le permettent. »
que c’est bien dit et si beau — ce « revencher », j’aurais aimé l’inventer — merci Brigitte
Françoise, Philippe, Christian merci à vous
rêver les jours (en images et mots) et nous le partager. Merci Brigitte.
bon de temps en temps je tombe sur le nez et me réveille
ca fait bien 10 minutes que je cherche le pot de « confiture de pastèque au jus de citrons » sur le carnet individuel ci-residi…comme quoa. Juste merci pour l’image d’un pot de confiture en forme de pastèque, énorme, sucré/sucrant, fruitesque, dans laquelle il y aurait de la confiture de pastèque au jus de citrons…j’en aurai presqu’autant l’envie d’y goûter qu’à la « soupe jaune » de l’animé « Rémi »…rah, je trouve pas d’image sur youtube…ils zont pas du trouver la référence assez portante. Et puis, quand même, c’te ‘tite obsession de la nourriture…j’savais pas.
ou j’voulais pas savoir…
Ou alors y’a longtemps
Ou bien j’ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
enfin bon…
je n’en ai pas de photo et si j’en prenais une ne pourrai la poser ici et puis serait décevant, n’a pas forme de pastèque 🙂
OSEF on suit – on continue… oui
sas doute… bon on verra
« Être si bien en lisant certains écrivains qu’on oublie le reste. Tenir d’eux l’amour de l’écriture et pour toi, à ta place, sans prétention m’y risquer. »
tout est là
merci Brigitte pour ce beau carnet de 40 jours
et au plaisir des nouvelles rencontres
merci Huguette, je garde vos contributions à tous pour demain et vendredi
J’appellerais cette #40 la tout doux liste.
Heureux de vous avoir retrouvée et lu pendant ces 40 jours — merci et à très vite !
m’avez remplie de confusion – merci (mais je garde vos contributions à tous pour demain et vendredi)
bizarre hein ces au revoir… on se retrouve sur Paumée ou ailleurs, merci Brigitte pour la vaillance et vos précieux conseils du jour
les précieux conseils 🙂
bon vais aller prendre les vôtres
Merci Brigitte pour ces lumières avec doutes apprivoisés, distanciation sensible et grand amour des mots ….
merci Nathalie