Ne pas s’attarder sur ces brassées du quotidien qui pourraient nous dévorer nous engloutir nous éteindre qui s’écrasent par masses lourdes épaisses compactes pelletées de terre grasse jetées dessus nous pour nous recouvrir étouffer ensevelir ne pas s’écrouler sous le choc le poids ne pas glisser dedans et en cas s’arracher de toutes ses forces se tendre des deux mains vers le ciel du haut ou du dedans veiller a toujours souffler sur celui du dedans, c’est là que se trouve la braise qui fait la terre tourbe à brûler chaque jour.
raccord, et d’accord pour ce beau ciel du dedans
si beau, si vrai (je ne dirai pas malheureusement puisque c’est en partie de cela qu’est faire la vie)
et contente que ce carnet s’ouvre enfin