Mon souffle sous l’eau éclate en chapelets de bulles à mon oreille. A chaque expiration, le bleu de la piscine engloutit la cascade d’air. Rythme appuyé du corps qui se tend bras en avant, tête entre les bras, la transe s’installe et étire le plaisir liquide. Zambullir, ce mot espagnol qui veut dire immerger, plonger, cogne à mon cerveau. Zambullir… bouillir, faire bouillir l’eau, la voir déborder de la casserole en gros bouillons, s’échapper en vapeur, libre. Longueurs enchaînées, je m’évade, zambullir rythme ma respiration devenue musique, le bonnet en plastique plaqué aux tympans ponctue le tempo assourdi de sa grosse caisse.
… quand du mot et du geste on ne sait plus lequel a donné naissance à l’autre, que le rythme de l’un est le rythme de l’autre, quel plaisir ! merci pour ce « zambullir » et le chapelet de bulles !
Beaucoup de légèreté dans ce texte aérien où l’eau se transforme en vapeur et où la respiration devient musique. Zambullir est une invitation à être soi-même, à se mettre au diapason de son rythme intérieur. Très apaisant. Merci.
Merci Christiane et Zoé pour vos commentaires chaleureux.
Premier texte, mise en condition, eau, transe, souffle, musique.
Ya plus qu’à continuer pour ouvrir la porte aux ressentis… et à l’écriture.
juste ce qu’il faut et juste comme il faut (texte qui sait nager avec un beau rythme qu’admire la clapoteiuse que je suis (je sais clapoteuse ça n’existe pas.. sauf que c’est ainsi que nageais)…
pardon – j’aime et oui d’un peu de contrainte nait la beauté
ça éclate à l’oreille et ça perle sur la peau, c’est beau ! Merci.
Nous avons deux versions différentes de l’expérience en piscine !