Le moment où ça bascule. »Nunc et in hora mortis nostrae » le début du Guépard. Bascule dans autre chose, un autre monde, une autre manière de vivre et penser le monde. Moment de vertige, de choix, d’acceptation ou de refus.
Moment fragile. Cent jours. Cent jours pour juger, cent jours pour retourner le monde, la chance, la gloire, l’histoire. Moments intenses de lutte contre l’inéluctable.
Innombrables moments immobiles, pesants, embourbés qui font oublier que ça bouge. Moments perdus.moments de temps étal. Moments inconscients d’une torpeur tiède dont on comprend plus tard qu’ils annonçaient autre chose.
Le temps nous est compté m’a dit la dame en me cédant sa place dans la file à la caisse du Vival. Je l’ai remerciée en souriant de m’avoir donné ce temps précieux. Oui, car le temps nous est compté m’a-t-elle répondu avec douceur. Moment de grâce. Moment de partage infime, intime de commune humanité.
Oui, ne pas oublier que le temps nous est compté à tous moments, mais quand même, des moments immobiles, hors du compte ?
Merci Juliette. Il y aura une suite.
Chouette !
Merci Danièle. Il est toujours bon de rappeler que le deuxième principe de la thermodynamique a toujours raison. Ce qui me rassure c’est que ceux qui se sont déjà inscrits dans la file d’attente pour aller sur Mars ne survivront pas plus.
je leur laisse ma place.
très beau et touchant ce moment intime qui vient nous surprendre nous aussi à la caisse du petit supermarché
merci Danièle
la magie des files de supermarché. Merci Françoise.