#boost #10 | de saison

Allez, allez, allons-y ! L’Eternel, le Très haut, אדונאי אלהינו מלך העולם, béni soit-il. Grand nettoyage, résurrection. Et l’ami qui me dit qu’il est dans la spiritualité d’Ignace de Loyola. Ça doit être de saison.
Tu peux rire toi et tes esprits qui rodent par ci par là. Celui de P., celui de Magellan, celui de Michel M. Toi qui vois les assiettes cassées avant qu’elles ne cassent, tu peux parler. Toi qui parles aux arbres, qui t’embarques dans des roues de médecine chamaniques.
Aller plus loin qu’une éducation qui ne m’a pas laissé indemne, hallelujah me rend nerveux. Alors aller voir derrière, tenter de se libérer d’un pavlovisme suspect.
Parce que c’est ça : la religion me gonfle. OK une fois, OK deux fois mais plus loin les gens s’en amusent. Tiens, le revoilà avec son dieu sacripant. Ça m’identifie, à mes yeux même, les arguments s’émoussent.
Opium du peuple, certes mais ça a fait son temps et c’est, pour dire le moins, exogène. Ce serait pas plutôt un travail pas fait ? Là-dedans ? Tu pourrais dire je m’en fous, qu’il se débrouille, qu’ils se débrouillent mais non tu montes au créneau, tu te racontes, tu leur racontes des histoires de dieu meurtrier, bombardier. Les esprits t’allègent, le dieu tout puissant te plombe.
C’est une légende, une histoire qu’on raconte aux enfants, que les vieux se racontent à la veillée pour se rassurer ou se donner une chance de culpabilité. Ça te suffit ça ou tu vas essayer d’aller voir un peu plus loin ? Suivre la trace d’Ignace, remonter la piste du chaman papa maman.