Aller ! où rêvent tous les désirs palpitants sur les bords de pores de ta peau, frémissants, et tes doigts sur la carte qui leur disent : « C’est pour bientôt ! »
Aller ! où rêvent tous les désirs emmêlés dans les fils d’araignée de ton cerveau, empêtrés, mais bien vivants, et certains matins, rugissants
Aller ! ouvrir la porte de la chambre noire, secouer la nuit et le silence, sécher les larmes et prendre le départ
Plus loin, plus loin, où les langues et les peaux et les visages se croisent, se heurtent, se mêlent, se caressent, inventent du nouveau
Plus loin, plus loin, là où va l’eau de la rivière grosse et grasse dans un magma de terre ocre que rien n’arrête sur son passage, pas même bêtes et hommes
Et au-delà, vers des ciels d’encre aux nuages trempés d’étoiles traversés de grands vents et lavés de grandes pluies
Plus loin, plus loin, là où roulent sur les feuilles vertes, grasses et épaisses, les gouttes de pluie en perles transparentes, vifs globes de lumière
Et au-delà, où frémit un Temps feuilleté bruissant tout vibrant épais de vivant et les herbes et le ciel étoilé tout autour, et ça enveloppe
Et au-delà, là où les cris explosent des ventres et des lèvres en fleurs rouge vif, et où chacun peut alors ramasser, à terre, les bouts de soi éparpillés, et les faire fleurir
Se hâter, se hâter ! Faire provision de beauté ! Parole de vivants !
Plaisir de te lire, sensations concrètes et émotions précieuses, partagées, Merci Émilie
Merci Cécile pour ta lecture ! Et ce retour précieux. Ce sont les vacances, les pdf sont en machine, et pendant la première semaine je vais rattraper le retard, lire et écrire. Te lire donc ! A très bientôt !
un texte qui monte dans la gorge à le lire
magnifique « Et au-delà, où frémit un Temps feuilleté bruissant tout vibrant épais de vivant »…
eh oui, ça enveloppe !
(merci à toi)
Merci Françoise pour ta lecture ! Ca donne de l’élan ! Comme je le disais à Cécile, je vais prendre le temps de lire. Les vacances sont là. A très bientôt !