il y a eu le block note de l'amie Christine Jeanney (qui éparpille et qui chélidoine en copeaux) (pour Maryse) titré air (mais ils sont tous assez inspirants disons) (ils ont tous le projet de faire en sorte de faire aboutir un projet) qui m'a permis de me retourner - les ateliers donnent lieu à des textes et les textes à des souvenirs les souvenirs à d'autres textes - et on continue (je me suis rendu compte d'avoir oublié les deux-tiers de la consigne, ce qui fait, que malgré tout, j'y obéis au tiers) et ensemble on chemine
Aller ! on s’y met ? Je regarde les cent quarante pages, les dernières sont des articles de journaux que j’ai posées là pour quoi faire, j’en sais rien, je fais une table et je me rends compte que je devrais je ferai mieux de ce serait peut-être plus et je ne change rien il y a un moment où j’attache au message et j’envoie
Aldo
aller on y va – le livre compte trois cent quarante pages, en bas, à la 301, est indiqué Juillet 1959 – Février 1960 ; à la 302 Mai 1974 , à la 311 commencent les annexes, et sans pagination (327) un index des noms cités – il me faut faire des photos de toutes les pages (sur l’une des première est indiqué à Lucienne puis une assez longue citation de Léon Blum) c’est sans ISBN mais un achevé d’imprimer le 30 avril 1976 soit voilà près d’un demi-siècle, c’est un livre de bibliothèque relié de tissu noir et toilé sur le dos doré HB in 8° – allez on y va oui mais il faut savoir où se mettre et garder la lumière il me faudrait un banc titre – il me faudrait : c’est un métier tsais…
Élie
aller on y va ! il y a là une bonne centaine de pages mais ce n’est qu’un tapuscrit électronique c’est l’histoire d’une femme portant des cheveux très courts presque ras et assez gris – très gris – se lavant tous les matins à heure fixe dans une bassine et une cuisine vivant dans une maison bleue en face d’une autre plutôt dans les verts les couleurs les jardins les ciels communiquent – le climat est plutôt tropical parce que le type s’est réfugié en Amérique du Sud je suppose – ça se passe peut-être durant trois ou quatre jours, il faudrait que je m’attelle à cette rédaction, que je corrige je relise remanie peut-être m’en empare et continue encore Caracas ou quelque chose comme je ne sais plus comment c’était le bled où Daniel Mermet faisait advenir quelque chose (Maracaïbo ? je ne sais plus – ah oui sur la plage de Paramaribo…)
Norma
aller encore un projet un endroit je m’en souviens comme d’hier, un pont de chemin de fer désaffecté, des passerelles, des pavés et des pelouses du cercle du triangle, des jardins les miroirs les vents les frayeurs enfantines, un canal le traverse des péniches des pêcheurs et probablement des poissons ou des écrevisses des bateaux qui ramassent les ordures les vélos de locations les trottinettes (qui font quand même cinq t) de location des nageurs des oiseaux des gens des enfants des vieux des chiens des danseur.es chinois.es qui s’essoufflent tous les matins des coureur.es à pieds des gymnastes des haltérophiles celles et ceux qui pratiquent des sports de combat qui usent de coachs qui tapent dans le sacs de sable qui utilisent les agrès qui courent ayant le diable à leurs trousses tous sont là et l’air n’est pas si pur au loin volent les aéronefs les voitures de police hurlent les ambulances les pompiers la ville le type qui découpait sa femme en morceaux et les jetait dans le parc – il ne faudrait pas se souvenir
le parc
aller à la fin de la guerre (quelle guerre?) et les quinze années qui suivirent reprendre son trajet de Paris à Genève à Aix-la-Chapelle – Dunkerque peut-être ou alors ailleurs je ne sais plus j’ai oublié, aller ! Reprendre relire corriger essayer envoyer faire lire – dans la profession j’avais en horreur le passage disant « on va faire dire » comme si on pouvait et là, faire lire – combien, combien de titres déjà par an soixante mille ? et qu’est-ce que ça peut faire ? oui donner à lire sans doute, donner c’est ça, quelque chose de généreux et oublier
Lucien
Aller!
Avec une attirance particulière pour le parc et la femme aux cheveux très gris sur la plage de Paramaribo… Et m’en vais lire le post de C Jeanney,
Cimer
@véronique müller : ils sont un peu loin, tous les deux (parc et Norma)mais ils sont toujours présents à’esprit – des chantiers – oui le block-note de Christine est vivifiant… Merci à toi
Aller! On l’attend : elle
@Nathalie Holt : Norma ? Ahhh…Norma oui,Norma…(merci à nouveau à toi)
Parait qu’il suffit d’aller, moi je veux bien, mais y arrive pas non plus… Bon d’abord faudrait choisir parmi toutes ces promesses prometteuses… sous hétéronymes ? (faut te suivre…) je dirai Aldo qui semble imminent et dont j’ai vu passer des bouts
@Catherine Plée : Aldo avance bien – doucement mais bien – pour les autres, c’est un peu plus lent – mais j’avance oui – toi aussi, vazy !! (à bientôt,ici ou là) Merci à toi
Aldo, ai lu un grand bout ce pdf des 40J Aller! On l’attend
@Nathalie Holt : le truc est sur le métier -il bouge encore (certes) – merci à toi, grandement, Nathalie
Aller !
Et merci de nous faire partager ces moments d’écriture, ces avancées vers, ces détours !
Et le texte de Christine est très fort aussi, dans l’élan qu’il décrit, l’imprévisible de la création.
@Laure Humbel : oui !! – merci à toi Laure…
Dans la ville de Paramaribo, il y a une rue qui monte et qui ne descend jamais.
@bernard dudoignon : yeab!!! (merci Bernard ! :°))