il y aura toujours. un moment où elle prendra son téléphone, elle ira, errera, sur les réseaux sociaux. ça la prend. sans son gré (toute entière, dans un moment d’éclipse, puits d’oubli). au cœur de la nuit, à l’orée du jour, à son apogée, dans l’aube montante ou descendante, à table, sur le trottoir. n’importe où n’importe quand pour n’importe quoi. ça la tire. dans les tunnels de l’abolie volonté, du cycle mort de l’heure éteinte ; corps tus corps mourus océan de voix dont les sonorités opinionnées ne résonnent pas plus loin que la calebasse la cabasse que la caboche et ça lui suffit, des voix qui ne franchissent l’enclos d’aucune bouche, des voix blanches, mijotantes, qu’elle est seule à ouir (qu’elle oit dans sa tête). ah mais tais-toi, toi aussi, il n’y a d’ailleurs plus de mots, de seuls défilés d’images où elle s’engloutit. les mystères sont insondables. les mystères sont insondables. ne le sont-ils ? elle n’entend que sonne l’heure.
codicile essai 1. tricherie. extraite de mes essais avortés pour #boost #08. 163 mots. j’espère arriver plutôt à écrire un truc autour de la valise, mais c’est pas gagné.
Même tension à l’égard des réseaux sociaux… c’est intéressant de l’écrire… et vous le faites drôlement bien… merci.
merci. ça fait partie de l’époque, c’est massif. ça m’inquiète et m’intéresse beaucoup…